B-O-R-D-E-L

(Photo : Associated Press)

Jeudi 29 avril 2021, tout le monde du football américain se prépare à un des évènements de l’année de la planète NFL : la draft. Et pourtant, quelques heures avant son début, une bombe médiatique enflamme les réseaux sociaux : Aaron Rodgers n’aurait plus envie de revenir à Green Bay !

BROUILLE OFFICIELLE

La bombe est lâchée par ESPN, le grand média sportif américain et le timing apparaît déjà malsain, parfaitement choisi pour mettre le feu aux poudres à quelques heures de la draft et pourrir l’ambiance d’une « war room » des Packers qui a autre chose à penser en cette soirée si importante pour l’avenir sportif des Packers. On peut aussi voir une certaine connivence entre la personne ayant lâché l’information, Adam Schefter d’ESPN, et le camp d’Aaron Rodgers, puisque seule la partie du n°12 avait intérêt à ce timing. Et non, je ne crois pas à une incroyable coïncidence.

Mais bon, cela reste un tweet balancé auquel je ne porte pas plus d’importance que cela, tant les rumeurs vont bon train depuis plusieurs mois sur un Aaron Rodgers mécontent ou ne sentant pas assez considéré.

Mais lorsque Mark Murphy, le Président de l’organisation, avoue le lendemain que lui-même, le manager général Brian Gutekunst et l’entraîneur en chef Matt LaFleur ont effectué plusieurs voyages ces derniers mois en Californie, chez Aaron Rodgers, afin d’écouter ses aspirations et de tenter de trouver un terrain d’entente avec le QB mécontent de son sort : la nouvelle est bien officialisée.

Aaron Rodgers a bien engagé un bras de fer avec l’organisation des Packers.

Vous savez que cette année 2021 est unique dans l’histoire récente de la NFL. Pour la première fois depuis de nombreuses années, le salary cap est à la baisse et cela n’était pas prévu puisque cette diminution est la conséquence de la pandémie mondiale ayant obligé la NFL à faire jouer son calendrier dans des stades vides, se privant de quelques recettes substantielles.

Les Packers, comme toute autre franchise NFL, ont dû s’adapter et vous avez pu constater que les contrats de nombreux joueurs-cadres ont été restructurés : David Bakhtiari, Za’darius Smith, Preston Smith, Adrian Amos, Billy Turner, Devin Funchess. En fait, tous les joueurs cadres sauf Davante Adams, qui rentre dans la dernière année de son contrat actuel… et Aaron Rodgers, dont le contrat, par contre, court encore pour 3 saisons (2021, 2022 et 2023) et donc parfaitement éligible à une restructuration.

Des rumeurs avaient couru sur l’absence de restructuration du contrat d’Aaron Rodgers et elles se fondaient sûrement sur les fameuses entrevues d’inter-saison entre le management et Aaron Rodgers. Il était fait état d’une demande des Packers à Rodgers de restructurer son contrat. Proposition à laquelle le n°12 a donné une fin de non-recevoir.

RODGERS OU LOVE ?

Qu’attendait Aaron Rodgers ? À priori une extension de son contrat. Pour parler plus simplement : plus d’argent garanti sur les toutes prochaines années. Car sur son contrat actuel, Rodgers ne pèse plus autant que cela sur le salary cap en argent garanti… après la saison 2021 (17 M de $ de dead cap en 2022, une pilule difficile à digérer mais pas si importante dans le monstrueux contrat de Rodgers).

Et cela, Rodgers en a bien conscience. Il voit le plan de Gutekunst, gros comme le nez au milieu de la figure : après la saison 2021, il sera temps de mettre au charbon du poste de QB 1 Jordan Love, le QB drafté par Gutekunst au 1er tour de la draft 2020 (après un trade-up brûlant un 4ème tour supplémentaire). Le n°10 Packers aura alors maturé deux années à s’entraîner pour polir son profil, et compte tenu de l’avantage d’avoir un QB sur un contrat rookie bien moins cher que les contrats post-rookie, Gutekunst ne peut décemment pas laisser plus de deux années Love sur le banc. Ou alors ce choix si symbolique (le successeur d’un QB futur Hall of Famer) pour l’ère du manager général Brian Gutekunst verrait son importance décliner, et la valeur investie qui va avec, ce qui discréditerait forcément ce choix et le statut du manager général.

On peut comprendre l’idée de préparer l’avenir par la draft d’un QB pour ne pas se trouver dans les ténèbres de longues années sans bon QB, une fois la retraite ou le déclin entamé de son grand QB. Une situation qui implique souvent ensuite de surdrafter son potentiel successeur et le mettre au feu des matchs trop rapidement.

Mais c’est bien le choix de Jordan Love à la draft 2020 qui a mis le feu aux poudres de cette situation car son timing n’a pas été bien évalué par Brian Gutekunst. Rodgers n’était pas sur le déclin, il en avait encore beaucoup sur la pédale physiquement, il savait encore lancer des très longues passes, dans un contexte où en plus les règles facilitent de plus en plus le jeu d’un QB. Ou alors timing ou pas, pour justifier ce choix, Jordan Love est en effet un futur Patrick Mahomes, le QB des Kansas City Chiefs. Mais de cela, personne ne peut en attester, que ce soit par son parcours universitaire, les vidéos de ses entraînements… et l’absence de temps de jeu en match (faute de pré-saison 2020).

UN CONFLIT OUVERT

N’ayant pas réussi à trouver un terrain d’entente sur le prolongation du contrat (enfin surtout la valeur de l’argent garanti, plus que le principe d’une extension de contrat je pense), le camp Rodgers a décidé d’utiliser la sphère médiatique pour user d’un levier supplémentaire dans son bras de fer avec le « front office » des Packers.

Désormais, le conflit entre Aaron Rodgers et le management des Packers est à ciel ouvert et font les choux gras de l’inter-saison médiatique NFL. Et ça, cela ne fait pas vraiment couleur locale dans le Wisconsin où on préfère laisser le « drama » aux grandes métropoles américaines. Mais bon, les Packers sont une grande équipe qui compte dans le paysage du sport américain. C’est peut-être la rançon de la gloire d’avoir un des plus grands QB de l’histoire de la NFL, un QB qui en plus collectionne des compagnes connues du monde médiatique et vient de présenter un célèbre jeu de la TV américaine.

Bref, Aaron Rodgers est une star qui dépasse le strict cadre du football américain aux USA. Et qui vient en plus de décrocher un 3ème titre de MVP, signe que sportivement, le joueur est encore compétitif. Un titre de MVP qui, sur le fond de négociations, doit bien chiffonner le front office des Packers : oui, Rodgers est compétitif, a su considérer et s’adapter au système de Matt LaFleur, en témoigne une seconde saison personnelle bien plus convaincante. Même si, on le sait, Rodgers a une importance telle qu’il a forcément l’initiative de modifier et choisir le jeu à l’appel de la mise en jeu. J’ai du mal à croire que le 4ème quart-temps de la finale NFC 2020, entièrement dévouée à la passe et les 3 tentatives de passe qui ont échoué pour l’égalisation soit le calque des jeux appelés par LaFleur. Ce dernier avait d’ailleurs concédé en saison que les jeux appelés offensifs étaient le fruit d’une co-construction avec Rodgers qui avait en plus libre de choix de modifier la donne sur la ligne de mise en jeu.

Aaron Rodgers a t-il démenti officiellement ces rumeurs ? Non. C’est la confirmation que les relations sont tendues entre lui et les Packers, et que les chances de résolution de ce problème s’amenuisent de jour en jour.

Dans ce contexte, les entraînements volontaires (« OTA ») qui reprendront le 24 mai 2021 vont être scrutés comme jamais. Rodgers sera t-il présent ? Si cela n’est pas le cas, il n’en sera pas pénalisé financièrement, seulement s’il ne se présente pas au « mandatory minicamp » du 8 juin. Mais s’il ne présente pas aux OTA, l’ambiance sera délétère et le spectre du n°12 planera au-dessus des terrains d’entraînement qui devraient avoir un nombre peut-être jamais vu d’accréditations journalistiques. Et dans l’histoire récente des Packers, la suite n’est pas favorable à un joueur ne se présentant pas aux OTA (Josh Jones, Ha-Ha Clinton-Dix). Connaissant Rodgers, il pourrait tout aussi se présenter le 24 mai comme une fleur avec son sourire et son esprit sarcastique, sans qu’une issue ne soit encore trouvée.

MAIS QUELLE SOLUTION ALORS ?

La plus probable dans l’état actuel ne fait pas plaisir. Puisque la proposition du front office n’a pas convenu à Rodgers et que le problème est maintenant étalé sur la place publique, pensez-vous que Rodgers accepterait une simple restructuration de contrat comme les Packers le souhaitaient ? Non, je ne vois pas Rodgers baisser son pantalon.

Y aura t-il une prolongation qui convienne à Rodgers lui offrant donc ses années garanties ? Ce serait un camouflet pour Gutekunst. Et je ne vois pas comment un manager général quasiment désavoué pourrait garder sereinement sa place (ou alors le mets préféré de Gutekunst est d’avaler des couleuvres). Si Gutekunst démissionne, quel message est donné à l’organisation ? Que son meilleur joueur est devenue la pièce maîtresse de l’organigramme sur et hors du terrain ? Comment le Président Murphy pourrait accepter cette situation qui le mettrait lui même en danger, étant le maillon suivant Gutekunst ?

À moins que les Packers ne veuillent donner les clés de l’organisation à Aaron Rodgers, ce dont je doute fort, on s’achemine vers une solution que personne n’aurait imaginé il y a quelques mois : un « trade ».

Si la solution ne fait plaisir à personne, c’est celle qui semble actuellement la plus envisageable. Pourquoi ? Parce qu’une date butoir fixée au 1er juin change beaucoup la situation.

  • Si les Packers échangent Aaron Rodgers avant cette date, son dead cap 2021 de 38,3 M de $ (ouch !) reste totalement à la charge du salary cap de cette année.
  • Par contre, si les Packers échangent Aaron Rodgers après cette date, son dead cap 2021 serait proratisé sur 2021 et 2022, lissant son poids sur le cap sur les deux années, soit 21,1 M de $ en 2021 et 17,2 M de $ en 2022. Conséquent mais gérable avec une grosse hausse prévue du salary cap en 2022 et un nouveau QB sur un contrat rookie.

Y aurait-il réellement des équipes intéressées par Rodgers ? Bien évidemment. Mais le timing de la bombe médiatique de départ a pris de court les Packers et beaucoup d’équipes ont investi à la draft sur leur QB du futur (les San Francisco 49ers notamment), réduisant d’autant plus le panel des équipes intéressées par cet échange et donc mécaniquement la valeur que les Packers pourraient retirer de cet échange.

Il reste néanmoins quelques candidats comme la Washington Football Team, les Las Vegas Raiders ou les Denver Broncos. De ces potentiels candidats, je pense que les Denver Broncos tiennent la corde car leur manager général, John Elway ancien QB vainqueur du Super Bowl (contre les Packers en plus), est à même de vouloir solder l’avenir à long terme de sa franchise pour un QB futur Hall of Famer. Il avait signé Peyton Manning en 2012 quand celui-ci fut résilié (oh !) par les Indianapolis Colts. Ce pari avait abouti à deux accès au Super Bowl, l’un perdu en 2013 et l’autre gagné en 2015. Depuis la retraite de Manning après le SB gagné, les Broncos sont la seule équipe dans l’histoire de la NFL à ne pas avoir fait les play-offs dans les cinq années qui ont suivi une victoire au SB. L’arrivée de Rodgers serait à même de relancer une franchise moribonde depuis.

À l’heure actuelle, et de la connaissance des évènements que l’on a, cette issue semble la plus probable. Une retraite d’office de la part de Rodgers serait peu probable, ce cas de figure ne rentrant pas dans le cas d’une blessure qui lui permettrait de conserver son argent garanti dans le contrat. Quant à la résiliation de la part des Packers, elle n’aurait aucun intérêt pour GB car elle équivaudrait à la même situation qu’un « trade »… sans les choix de draft/joueurs qui pourraient être inclus dans un échange.

Cette situation est très dommageable pour un des meilleurs joueurs de l’histoire des Packers et un des meilleurs joueurs de l’histoire de la NFL tout court.

Aaron Rodgers aurait mérité un accomplissement collectif avec les Packers plus important qu’un Super Bowl. Notre n°12 a subi de longues années délétères de « Mc Carthysme » (à partir de la finale NFC 2014 selon moi) au plan de jeu offensif qui n’avait que trop peu évolué et une gestion managériale de Ted Thompson (2005-2017) très prudente et pas forcément judicieuse à la draft dans la deuxième moitié de son temps de fonction. Si bien qu’on a souvent eu l’impression que Rodgers se battait contre des moulins à vent avec des défenses encaissant souvent bien trop de points, même en play-offs.

Je pense qu’on aurait tous souhaité que la belle histoire des Packers avec Aaron Rodgers continue en pleine sérénité tant elle nous a donné de bons moments qui nous ont fait aimer cette équipe ces 14 dernières années. Mais je crois qu’elle a atteint un point de non-retour. Et la NFL est ainsi. Qu’ont en commun Tom Brady, Peyton Manning, Joe Montana, Brett Favre, Johnny Unitas ou encore Joe Namath ? Outre le fait d’avoir gagné au moins un Super Bowl, ils ont tous effectué la majeure partie de leur carrière dans une franchise avant de la terminer dans une autre. Rodgers s’inscrira t-il dans cette lignée ?

GBPF

3 Comments

  1. Guile

    Comme tu l’as dis GBPF, un beau bordel qui fait tâche par rapport à l’idée que les Packers passent plutôt sous le radar de ce genre de problématique (enfin habituellement).

    Après, Gute ne peut s’en prendre qu’à lui-même tellement sa communication autour de certains de ses choix impactant Rodgers fut désastreuse (d’autant que certains choix étaient pour le moins douteux même à l’époque). Pêle-mêle :
    – Coupe de Jordy Nelson après lui avoir fait une proposition très faible à ce qui est sorti. En plus si on se souvient de la dernière année de Nelson, il a été plutôt bon avec Rodgers mais il a plongé (comme beaucoup) avec Brêle Hundley…
    – Séparation d’avec le coach QB (Van Pelt de mémoire) sans avertir le QB titulaire qui entretient une très bonne relation avec son coach
    – Coupe de Cobb parce qu’il est trop vieux. Vu les deux dernières saisons de Cobb aux Boys et aux Texans et vu notre pb dans le slot, on en aurait eu besoin.
    – Draft (en trade-up) de Love sans au moins en glisser un mot à Rodgers. Je pense qu’il a vu la saison 2019 côté Packers et coté 49ers et qu’il s’est dis, je prends un junior, les systèmes LaFleur et Shanahan marchent avec n’importe quelle buse. Tu es Rodgers, tu penses qu’ils te dégagent dans 2 ans.
    – Pas de draft de WR l’année dernière alors que c’est le besoin n°1 et que de l’avis de tous, c’était une cuvée exceptionnelle avec du choix à tous les tours… Mais non que dalle…
    – Pas d’engagement au-delà de la saison à venir alors que ton QB est MVP. J’ai vu des infos selon lesquelles Rodgers est arrivé avec une propale pour sécuriser sa présence sur 2 ans et que Gute a refusé. Qui peut croire (hormis blessure grave) que Rodgers sera cramé dans 1 an ?
    – Bon, je passe la coupe de Kumerow (juste après que Rodgers lui ai tressé des louanges) et autres joyeusetés qui ne me reviennent pas mais au final ça dégrade ta relation avec ton QB.

    Au final, niveau GM, Gute comme beaucoup trouve de bons joueurs (Alexander, Savage, Smith, Jenkins, …) à la draft ou en FA mais par contre niveau communication c’est vraiment une buse et niveau entêtement, il a l’air pas mal. Je peux comprendre après 2019 et les années précédentes que tu te dises qu’il faut préparer le futur et drafter un QB mais quand le mec te sort une saison de MVP et ne t’emmène pas au SB à un King près, bah tu changes un peu ton fusil d’épaule mais lui non, droit dans ses bottes.

    Après, je ne cautionne pas la non-com de Rodgers. Je sais que c’est stratégique mais quand tu as porté une franchise comme il l’a fait pendant près de 15 ans, quand les supporters te vénèrent, que les mecs en tribune te poussent dès que tu entres sur le terrain, une stratégie de ce type là, c’est un peu leur cracher à la tronche. Et je ne parle pas du bordel que tu fous avec tes coéquipiers qui, pour certains, sont venus et restés pour toi.

    Honnêtement, les 24 premières heures j’étais énervé et je voulais qu’on saute Gute parce que bon quoiqu’on en dise, en GM c’est pas une flèche même s’il y a pire.
    Mais passé le délai, j’ai attendu un tweet, un mot d’Aaron et que dalle…
    P*****, il est où le mec qui nous disait « R-E-L-A-X », il est où le gars qui nous rassurait avec son « Run the table », le mec attaché à sa « legacy » à Green Bay….
    Aujourd’hui, on pourrait l’envoyer à Denver que ça me gonflerait même plus je crois, je suivrais sûrement ses matchs parce que quel joueur mais voilà, là il ne m’a pas déçu en tant que joueur (comme ça peut lui arriver parfois avec des choix foireux ou des expressions faciales malvenues sur le terrain) mais en tant qu’homme, en tant que membre de la famille des Packers depuis 15 ans, en tant que QB qui porte la franchise…
    Tu peux être déçu, tu peux être énervé, tu peux demander ton départ, tu peux aller au bras de fer, tu peux organiser une sortie d’info en sous-marin parce que ça ne bouge pas, mais à un moment, pose tes convictions et ton avis franchement sur la table. Il pourrait le faire le 24 comme tu le dis GBPF mais je trouverais ça trop tard (et ne parlons pas du 8 juin).

    P*****, là il me déçoit autant que je l’adore… et pourtant je sais que GB lui a bien gâché une partie de sa carrière avec des choix foireux…

    Au final, je vais te dire Julien, moi à la place de Mark Murphy, je vire les deux parce que les querelles de bac à sable ça va bien 5 minutes.

  2. james5

    @GBPF Il y a un point primordial que tu oublies je pense. Comme tu le dis bien Gute et Murphy tiennent à leur poste… et donc qu’adviendra t ‘il d’eux si ils tradent Rodgers et que Love est un enorme flop la saison prochaine…? ils auront peut etre un an de plus pour sauver leurs miches au maximum!

    Bref c’est ultra risqué pour eux de trader Rodgers cet été surtout ce rodgers en mode MVP. ca serait le pire moment. Alors que de resigner rodgers en acceptant la majorité de ses conditions tout en faisant un éventuel mea culpa ensuite ca serait une solution peut etre pas tres glorieuse mais bien plus sage.

    Si rodgers est tradé et que Love est un flop, tout le peuple Jaune et vert leur en voudra, si Rodgers est conservé plusieurs années et qu’il baisse de niveau peu à peu ca passera bien mieux et ils pourront préparer l’avenir plus tranquillement, si rodgers est au sommet de sa carriere à 40 ans alors ils seront les dirigeants qui auront amené Green bay au plus haut aussi longtemps et seront respectés comme tels.

    bref, c’est pourquoi je pense qu’ils trouveront une solution c’est dans leur intérêt. et leur compte bancaire ou leur carrière sont bien plus importants je pense que leur orgueil ou égo.

    Je pense donc que Rodgers sera prolongé comme il le souhaite que son pote Adams aussi et love continuera son apprentissage encore un an(et sera la en cas de blessure) avant d’etre transféré probablement a l’inter saison 2022 quand des equipes seront en quete d’un QB.

    C’est probablement le seul deal Gagnant Gagnant pour tout le monde et même pour love qui aurait beaucoup trop de poids à porter sur ses epaules…si rodgers partait de cette maniere en etant mvp … le pauvre love qui semble deja avoir du mal sans pression alors si tu lui fais faire des passes en supportant tout ca sur ses epaules il risque de faire une Peterman… alors que si il peut par exemple faire un debut de carriere en etant challenger sur le poste de QB1 dans un club comme washington miami ou encore chicago ca serait plus « leger » et peut etre meme plus motivant. Il pourrait ecrire sa propre histoire.

    Bref, si tous ces gens sont un minimum intelligents cela s’arrangera. si les ego prennent le dessus sur leurs neurones alors ca finira comme tu le penses… par un trade… et une reconstruction…

  3. DavidBrillac

    Plutôt d’accord avec James, je pense que cette histoire peut s’arranger.
    J’attendrais donc de voir l’issue, pour donner mon avis sur la direction des Packers, où notre cher Rodgers.
    Quoi qu’il advienne, plus important que des hommes, simplement de passage à Green Bay, je ne cesserait de dire depuis 1987 , trois mots, Go Pack Go !

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