Tavon Austin, facteur X ?

Les dernières mises en jeu d’Austin… en 2019 chez les Dallas Cowboys

Vous êtes en manque de receveurs les cheeseheads ? Eh bien, les Packers viennent d’en signer un (heu, récupéré d’une résiliation sur blessure), ancien 8ème choix général de draft, qui a déçu depuis, forcément.

GB a donc signé un WR ancien 1er tour de draft. Alléchant ! En fait, Tavon Austin, puisque c’est de lui dont il s’agit, est repêché d’une carrière en train de décliner vers la retraite. À 29 ans, Austin a été en effet résilié le 27 octobre dernier pour blessure par les San Francisco 49ers, après n’avoir joué aucune mise en jeu en 2020. Ces mêmes Niners l’avaient signé au mois d’août dernier alors qu’Austin était sans emploi depuis la fin de son contrat de son contrat au printemps avec les Dallas Cowboys.

En fait, sa carrière s’est principalement faite chez les Saint Louis Rams, l’équipe qui l’avait drafté en 2013.  2015 et 2016 resteront ses années prolifiques où il cumula presque 1000 yards à la réception et 600 yards à la course en 2 saisons.

Car c’est bien là l’atout de ce joueur de poche (1,73 m ; 82 kg) : sa polyvalence et sa vitesse (4.38 seconds au 40-yard dash au NFL Combine 2013). Austin peut être aligné en receveur, coureur, retourneur de kickoff ou retourneur de punt.

Bref, un profil à la Tyler Ervin (RB) qui n’a pas trouvé de remplaçant en son absence au poste de retourneur, malgré les essais de Darrius Shepherd (WR), Josh Jackson (CB) ou Malik Taylor (WR). Ces derniers privilégiaient d’ailleurs de ne pas agir plutôt que de mal faire, ce qu’avait réussi néanmoins Shepherd avec son fumble contre les Indianapolis Colts.

Clairement, Austin, s’il a la confiance du staff, aurait pour rôle de re-booster les équipes spéciales et avoir le même rôle perturbateur dans les mouvements « pré-snap » que Tyler Ervin, un peu fragile, même si ce dernier reprend actuellement l’entrainement.

Pour Austin, c’est sûrement la toute dernière chance de durer un peu plus dans la NFL. Il sera auprès de Matt LaFleur, qu’il a connu en tant que coordinateur offensif des Los Angeles Rams en 2017, année justement du déclin d’Austin car sous-utilisé par le nouvel entraîneur en chef des Rams Mc Vay… Pour expliquer sa carrière forcément pas à la hauteur des attentes du 1er WR choisi à la draft 2013 (en la regardant de nouveau, quelle faible cuvée !), Austin avance justement de nombreux changements d’attaques en ayant connu un incroyable nombre de QB dans ses 8 ans de carrière (9 !), mais aussi des blessures à répétition.

Pour les Packers, c’est un « coup » à coût nul. En effet, ce recrutement a entraîné la résiliation de Darrius Shepherd (WR) qi n’a pas réussi à retranscrire en match ses entrainements apparemment prometteurs.  L’économie du contrat restant de Shepherd correspond au coût du contrat restant d’Austin qui a signé pour le minimum vétéran. À ce tarif, GB ne peut pas y perdre au change, quelle que soit les performances d’Austin ; un faible risque mais qui pourrait rapporter gros (pourquoi pas un return TD ?).

Les cheeseheads voulaient Fuller, le jeune WR des Texans. Ils ont Austin, un vétéran qui tente pour la dernière fois de relancer sa carrière.  La différence de niveau est notable mais Will Fuller vient d’annoncer sa suspension de 6 matchs pour infraction au règlement anti-dopage, à cause d’un médecin mauvais conseiller selon lui. Pour le coup, l’envoi de tours de draft pour la fin de saison de Fuller aurait été une bien mauvaise affaire…

1 Comment

  1. DavidBrillac

    Tavon Austin, facteur X ?
    Et pourquoi pas !
    J’ai connu deux précédents en un, qui nous a fait faire une grande saison, une saison historique pour les Packers, une saison ponctué par le retour des Packers au sommet avec la victoire dans le Super Bowl 31, en janvier 97.
    La toute jeune équipe des Jaguars nous à fait deux énormes cadeaux, en laissant filé le feu follet Desmond Howard avant le début de la saison 96 avec la réussite que l’on connait, MVP du Super Bowl, éclipsant Brett Favre, et l’autre cadeau des Jaguars est venue à la même période que cette année, pour nous refilé André Rison et sa superbe réception pour un TD 54 yards au Super Bowl.
    Rison à été un ajout essentiel en fin de saison 96.

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