Dans l’intérêt des Packers, l’échange d’Aaron Rodgers devait se faire au plus tard dans les nuits de la draft 2023. Jets et Packers auront quasiment tenu le suspense jusqu’au bout. Cela a été officialisé ce 24 avril 2023 : Aaron Rodgers est bien échangé aux New York Jets.
Cette fois, c’est fait. Oh, on avait déjà pris acte de la volonté d’Aaron Rodgers il y a un peu plus d’un mois de vouloir jouer pour les New York Jets en 2023. Un Rodgers poussé vers la sortie par le management qui a tenté un all-in désespéré en 2022 en lui donnant un contrat mirifique.
Un all-in qui s’est pris les pieds dans le tapis dès le départ avec un front office qui ne put retenir un Davante Adams (WR) têtu qui voulut rejoindre son pote de fac Derek Carr (QB) aux Las Vegas Raiders ; un Derek Carr désormais aux New Orleans Saints…
Avec la draft de Jordan Love en 2020, il fallait s’y attendre un jour ou l’autre tant ce choix signifiait une fin proche pour le n°12 à Green Bay. Mais ce départ a été repoussé au maximum, d’abord grâce à la qualité du jeu d’Aaron Rodgers, puis à un 2ème titre MVP consécutif en 2021 gonflant son ego et son influence sur un front office qui n’a eu de cesse d’avaler des couleuvres comme pour mieux expier ce choix du 1er tour de draft 2020.
Depuis 1 mois, nous savions. Que les Packers n’allaient pas trop jouer avec le feu en se concentrant sur la destination voulue par Rodgers, une fois qu’il eut accepté l’idée que les Packers ne voulaient plus de lui. Et dans toute sa subtilité, Rodgers dira avec des mots elliptiques, sûrement chez Pat Mc Afee, qu’il puise sa soif de succès et de touchdowns en 2023 dans la volonté de prouver sa valeur à un ex front office qui l’aurait fait sortir de sa retraite en lui manquant du respect qui lui était dû.
Dès lors, depuis 1 mois, les rumeurs les plus folles sur les compensations d’échange foisonnaient sur la toile. C’en était presque à ce que les Packers allaient payer les Jets pour les sortir du guêpier dans lequel ils s’étaient fourrés avec un contrat trop garanti pour être vrai.
En ce soir du 24 avril 2023, les termes de l’échange d’Aaron Rodgers entre les Green Bay Packers et les New York Jets seraient ceux-ci :
Les Jets ont :
- Aaron Rodgers
- le choix n°15 (1er tour) de la draft 2023
- le choix n°170 (5ème tour) de la draft 2023
Les Packers ont en retour :
- le choix n°13 (1er tour) de la draft 2023
- le choix n°42 (2ème tour) de la draft 2023
- le choix n°207 (6ème tour) de la draft 2023
- un 2ème tour de draft 2024 conditionnel qui se transforme en 1er tour si Rodgers joue 65 % des jeux
On constate donc que pour la draft 2023, GB :
- monte de 2 places au 1er tour (un « trade-up » qui serait l’équivalent d’une fin de 3ème tour)
- gagne le 1er des 2ème tours des Jets (celui qu’ils ont récupéré de l’échange d’Elijah Moore (WR) aux Cleveland Browns)
- descend d’une grosse trentaine de places pour donner leur pick de fin de 5ème tour et récupérer un milieu de 6ème tour
Mais surtout le + intéressant est dans le choix conditionnel de 2024 qui a tout pour devenir un 1er tour. En effet, les Jets et Rodgers auront pour objectif de démontrer le bien-fondé de leurs choix en réussissant leur saison. Ce qui veut dire que la condition pour obtenir le 1er tour 2024 sera assurée, à moins que Rodgers ne connaisse une blessure longue durée comme il en a pu connaître en 2013 et 2017 avec ses fractures de la clavicule.
Enfin, selon les révélations actuelles, rien n’est dit sur le contrat d’Aaron Rodgers, ce qui signifie pour l’heure que les Jets prennent l’intégralité du salaire de Rodgers.
Cela ne signifie pas que Rodgers ne coûtera pas + cher aux Packers puisqu’on l’a déjà dit : son départ aggrave le salary cap de 9 M$. Cependant, cet échange était la moins mauvaise des solutions, compte tenu de la structure très spécifique de son contrat.
Côté Jets, il fallait payer le prix pour avoir le QB le plus clinquant qu’il n’ait jamais eu depuis… Brett Favre en 2008. Mais cette jeune équipe a beaucoup de talents et il ne lui manquait principalement qu’un bon QB pour viser haut. De quoi faire des Jets un candidat au Super Bowl dans une conférence AFC dense comme jamais ? À voir.
Rodgers aura-il le temps de développer une alchimie avec un WR, lui qui n’a jamais été aussi spectaculaire qu’en visant quasiment les yeux fermés ses cibles fétiches que furent Greg Jennings, Jordy Nelson ou Davante Adams ? Ce sera un élément clé de sa réussite. Tout comme il lui faudra une ligne offensive qui devra être forte pour le protéger mais surtout endurante et vigilante pour les longues analyses de Rodgers dans et hors de sa poche de QB.
Au lendemain du 18ème anniversaire de la draft d’Aaron Rodgers (23 avril 2005), l’enfant de Californie, que son équipe de coeur (San Francisco 49ers) avait alors snobé pour choisir Alex Smith en n°1 à cette draft, quitte l’équipe qui a misé sur lui lorsque celle-ci comptait encore en son sein un futur Hall of Famer.
Il s’en va donc dans la mégalopole new-yorkaise où il lui sera difficile d’effectuer des retraites troglodytes mais où il pourra aller voir jouer les Milwaukee Bucks (dont il est propriétaire à 1 %) quand ils se déplaceront chez les New York Knicks et les Brooklyn Nets.
Malgré cette fin en eau de boudin à Green Bay, nous n’oublierons pas tout ce qu’Aaron Rodgers a apporté à la franchise du Wisconsin ces 15 dernières années. L’inter-saison me donnera sûrement l’occasion de revenir sur tant d’évènements qui j’en suis sûr vous ont marqué aussi.
Et il reviendra au Lambeau Field pour que son numéro 12 soit retiré, le temps peut-être qu’il soit éligible au Hall of Fame où il sera élu dès sa première année d’éligibilité, soyons-en sûr.
Mais puisque le temps est une inéluctabilité contre laquelle il est difficile de lutter, regardons vers l’avenir avec Jordan Love aux commandes des Packers. Nous saurons en 2023 si ce n°10 nous prépare des lendemains qui chantent… ou pas.
GreenBayPackersFrance
Pour le futur de notre numéro 10, on va lui souhaiter deux victoires au Super Bowl comme Eli Manning et non pas quatre défaite comme Fran Tarkenton.
Pour le légendaire et à jamais numéro 12 des Packers, il est un quaterback mythique de la NFL et du trio magique des Packers 15-4-12.
Va t’il continuer avec le 12 où reprendre le 8 de Cale, on verra.
Hommage a l’immense quaterback que Rodgers aura été pour les Packers, souvenez vous de cette bande de jeunes joueurs vainqueur du Super Bowl en 2011, et que de regrets de ses 4 défaite NFC des Packers, tout le monde aurait pu et dû faire mieux.
Un souvenir de Rodgers ?
En plus de sa précision, le plus gros bras de tout les temps avec cette bombe intersidéral de 75 yards dans les airs du Ford Field.
On oubliera bien vite cette dernière saison mi figue mi raisin et ne retiendra que le génie de ce quaterback légendaire.
J’espère que contrairement à Favre, il emmènera les Jets a un deuxième Super Bowl après 50 ans de disette.
Go Pack Go !
Journée de merde… Y a que ça qui me viens… Même si je m’étais fait une raison, j’ai bien les nerfs. Et je n’arrive même pas à faire autre chose que de me foutre complètement de la compensation.
Là tout de suite, je lui souhaite de faire un back-to-back avec les Jets puis de prendre sa retraite et de venir assister à la cérémonie de retrait de son maillot pour bien narguer Murphy, Gute et LaFleur qui viendront de drafter un QB avec le choix 3 pour remplacer Love après sa 5e année.
Go Pack Go mais qu’est-ce que ça fait chi** !
Après des semaines de préparation psychologique ce jour est enfin arrivé, pas facile merci pour tout A Rod !!! Toutes ces annees à kiffer d’avoir un tel génie au poste de QB!!!! Je suis dégoûté voila, c’est un QB incroyable et cerise sur le gâteau je ne crois pas une seconde en Jordan Love dans un ou 2 ans on est à choisir notre futur QB avec un des premiers picks de la draft et un nouveau binôme coach-GM vu qu’ils seront virés avec leur grosse foirade
Allez les amis, après Favre le néant, non un jeune californien patientait dans l’ombre, pourquoi pas deux sans trois avec le bien nommé Love, l’espoir fait vivre, mais si ce n’est pas lui, les Packers trouverons d’une façon ou d’une autre un bon quaterback pour retourner au Super Sunday Super Bowl.
Les Skins l’on gagné a trois reprises dans les années 80 à chaque fois avec un quaterback différent, et a chaque fois avec des quaterback quelconque.
Go Pack Go !
Bonjour
perso je n ai aucun regret , merci pour tout, et au revoir la DIVA PRIMA DONNA
je ne pense pas RODGERS mais je pense GB , les joueurs passent la franchise reste et pas le contraire.
Après Favre cela devait être un desastre, on connaît la suite……et je souhaite a LOVE le même succès
RODGERS m’a bien fait rêver pour toujours s’écrouler dans les moments importants, relax jusqu au bout……si je n’oublie pas que le front office a fait des erreurs, dire que RODGERS n’a jamais eu d’armes, c’est une blague, L’OL a toujours été plus ou moins bonne, et il a toujours eu des WR qui tenaient plus que la route (Jennings, adams, nelson) qui sont tous devenus des WR1, les armes on les avait, faut-il encore leur faire confiance.
Un coup c était la défense, un coup les équipes spéciales, un coup les TE , mais jamais lui, il ne s’est jamais ou presque remis en question ……
Je veux bien que l’année dernière il y avait que des rookies mais quand la pizza est envoyé sans aucune précision à des yards de la cible, qui aurait pu les attraper ? Mais c’etait la faute au rookie, puis il s’est blessé et au lieu de laisser la place a LOVE continuons les caprices de la DIVA …..
J’ai adoré rodgers mais là je suis content qu’il parte, pour le bien de la franchise, des jeunes, on verra son niveau l’année prochaine et la OL des jets n est pas celle des PACKERS, et je prend date que les jets avec leur OL en carton, un calendrier très difficile n’iront pas loin .
Sur le plan comptable et restructuration c’est très très bon, et les spécialistes made in USA pensent unanimement ou presque que nous avons gagné cet échange.
= des choix pour bien reconstruire
=un choix de 1 er tour en 2024 sauf catastrophe
Love il sera peut être bon ou mauvais, s’il est bon c est tout bénef pour les 10 prochaines années, s’il est nul on tankera et on pourra aller chercher un trés bon QB , CALEB WILLIAMS, je le prend sans probléme.
Nous allons vivre une année de misère comme à chaque restructuration mais avec des livres de comptes propre et une multitude de choix a la draft, la disette ne devrait pas être trop longue .
allez GB