Week 16 ~ GB – TEN : Légitimité

Green Bay Packers – Tennessee Titans : 40 – 14

A.J. Dillon félicité par Aaron Rodgers : les deux hommes ont brillé face aux Titans

Cela fait plusieurs semaines qu’on en parle : le match contre les Titans était LE test de la deuxième partie de saison des Packers. Résultat : une large victoire avec une prestation aboutie en attaque comme en défense (gros bémol pour les équipes spéciales). Avec un rang NFC de n°1 affirmé (mais pas encore assuré), les Packers ne peuvent plus avancer masqués : ils sont candidats au Super Bowl.

LES PACKERS SUR LE MOTONEIGE…

J’avoue, je n’étais pas super confiant à l’idée que GB affronte le meilleur RB de la NFL. Et quand la neige tombait à foison les heures précédant le match, je pensais que cela favorisait les desseins du jeu de course et donc des Titans. J’avais oublié que la neige n’empêche pas Aaron Rodgers d’être performant, et même de livrer une prestation qui lui donne une longueur d’avance pour le titre de MVP, un troisième qui couronnerait sa longévité (2011, 2014 et 2020). Autant de titres de MVP que son prédécesseur Brett Favre mais qui lui les avait concentré au pic de sa carrière (1995, 1996 et 1997).

D’entrée de jeu, Rodgers montrait son visage 2020 placé sous le signe de l’efficacité. Plus de « scramble » à tout va mais un jeu simple et patient dans l’évolution du drive. Courses d’Aaron Jones et petites passes dont un « bootleg » pour le TE Dafney, tout juste sorti de l’équipe d’entrainement pour prendre la place de fullback, ont amené tranquillement (drive de 5 mn) GB à destination avant une passe latérale pour Adams qui s’occupait de feinter son CB pour marquer le TD (mais transformation manquée). (6-0)

Place au roi Henry des Titans. Mais GB blindait la « boîte » comme prévu avec Amos (SS) seul en couverture. Henry bloqué, Tannehill fut surpris par le blitz de Savage en 3ème tentative.Les Titans puntaient au lieu de tenter un FG de 49 yards dans la tempête de neige.

On reprenait la même recette côté attaque de GB avec cette fois A.J. Dillon en RB. Cela ne marchait pas. Mais une pénalité du LB adverse Evans (mains sur le visage de Bakhtiari) prolongeait de manière salvatrice le drive. Cette fois, la machine était enclenchée et sur une 3ème et 1, Rodgers trouvait St-Brown (WR) sur une passe de 21 yards vers le champ droit pour son 1er TD NFL en carrière. La conversion à 2 pts sur une course d’Aaron Jones ne fonctionnait pas. (12-0)

On attaquait déjà le second quart-temps. La défense continuait de contenir Henry. Sur la 3ème et 3, Gary (OLB) poussait le LT adverse sur Tannehill. Le QB des Titans forçait ainsi son lancer que Savage interceptait. Gary, Savage : les deux « sophomores » du 1er tour de draft 2019 ont été les défenseurs Packers les plus étincelants, Gary ayant effectué un nombre maximal de pressions (5 comptabilisées), Savage étant présent d’un bout à l’autre du terrain. Gary a plus de temps de jeu et les qualités de Savage sont mieux utilisées.

Le plan anti-Henry des Packers a fonctionné : meilleure course du n°22 = 10 yards

GB récupérait le ballon sur les 35 yards adverses,. A.J. Dillon commençait à faire ronronner le tracteur pour faire avancer les Packers. Et Rodgers délivrait une merveille de passe lobée (7 yards) pour trouver Adams bien entendu, en train de faire tourner en bourrique Adoree Jackson (CB). (19-0)

2ème TD de la soirée pour Adams (WR)

Les Titans n’y étaient pas. Ils laissaient Za’darius Smith (OLB) courir librement vers Tannehill qui se jetait dans les bras de Kirksey (ILB) pour le sack. La DL Packers poussait fort et un sack de Za’darius couronnait l’instant.

Les Packers avaient la possibilité de mettre la tête des Titans au fond du seau. A.J. Dillon continuait de pilonner. Aaron Jones revenait après avoir été écarté plusieurs mn pour s’être fait marcher sur le pied, mais le n°33 prenait un – 3 yards. Sur la 3ème et longue, Rodgers visait Tonyan (TE) qui eut le ballon au bout des doigts seulement. Le n°12 reprochait à son TE un ralentissement coupable dans son tracé. GB devait se contenter du FG, bloqué et même remonté sur 66 yards ! Une pénalité litigieuse, un défenseur hors-jeu pour un casque trop en avant de la ligne de mise en jeu du FG, redonnait une 4ème et 3, que les Packers tentaient. Mais un blitz des Titans sackait Rodgers pour laisser les Titans dans le match. Il est vrai que la pénalité semblait sévère mais si le casque dépassait (l’angle télé était mauvais pour juger) pénalité il y avait. Hé, les Patriots ont écarté les Chiefs de la finale AFC 2018 avec une pénalité de ce genre (Dee Ford en coupable).

S’il y a un domaine à discuter pour les Packers sur ce match, ce sont bien encore les équipes spéciales. Outre ce FG bloqué non comptabilisé, il y eut la transformation manquée de Crosby, plus à l’aise sur les FG que sur ces transformations à priori plus faciles. Et sinon, toujours pas de retour probant alors qu’en face, les retours vont plus loin.

Les Titans étaient sauvés des eaux à 4 mn de la mi-temps et passaient la vitesse supérieure, par des petites passes, dont une latérale donnant 12 yards grâce à un plaquage manqué de King (CB) encore une fois. Et c’est le TE surveillé par Sullivan (CB) qui marquait les premiers points pour Tennessee sur une passe de 12 yards à 43 secondes de la mi-temps. (19-7)

… PUIS SUR LE TRACTEUR

Avec la première possession en seconde mi-temps, les Titans avaient l’occasion de revenir dans le match. Reprenant la même recEtte des petites passes, ils avançaient mais c’est bien une énorme feinte de course sur 3ème et 1 qui fit mouche. Toute la défense de GB mordait dans la feinte (surtout Amos (SS), seul gardien de la profondeur au centre) et Tannehill (QB) s’engouffrait dans l’énorme brèche. Le temps que les CB se retournent, ils avaient trop de retard pour rattraper le QB : touchdown de 45 yards à la course. (19-14)

Il y avait de nouveau match, et on a du mal à croire que ce furent les derniers points marqués par Tennessee. Aaron Jones se chargeait d’effacer les quelques doutes avec une de ces courses en deux temps dont il a le secret. Bloqué par le combat des deux lignes, il partait vers l’extérieur pour finalement déborder les défenseurs le long de la ligne sur 59 yards. Une course qui aurait dû être réduite à 25 yards, le pied gauche du n°33 ayant débordé sur la touche. Mais angle de vision et neige au sol n’ont probablement pas permis aux arbitres de voir ce débord de quelques cms.

Aaron Jones (n°33) ne fut pas en reste sur cette course le long de la ligne de touche

Rodgers n’était pas dupe et lançait vite la course suivante pour éviter une demande de révision vidéo de Mike Vrabel, le head coach adverse. L’action suivante, Adams fit une merveille de tracé pour se retrouver seul sous les poteaux ! Touchdown facile de 8 yards. (26-14)

Et le match rebasculait en faveur de GB sur un « 3 and out » de TEN. D’abord grâce à un blitz savamment envoyé de King (CB) et la pression de Gary obligeant un lancer hasardeux que Savage aurait dû convertir en interception. Le match basculait car GB allait imposer la force de ses courses, principalement d’A.J. Dillon. Poussé à une 4ème et 1 à 30 yards de l’en-but adverse après 3 course d’Aaron Jones, A.J. Dillon rentrait pour cette 4ème et 1 pour forcer le passage. Mais c’est façon skieur de slalom plutôt que tank qu’A.J. Dillon effectuait un « cutback » ravageur qui lui ouvrait le champ droit : touchdown de 30 yards. (33-14)

Il restait un gros quart-temps et les Titans comprirent qu’ils étaient dos au mur (en mode « no huddle »). GB multipliait les pressions, avec un Gary en feu. Mais c’est une pression de Preston Smith (OLB) qui obligeait un lancer forcé de Tannehill intercepté par Kirksey (ILB). Les Packers relançaient cependant le match par une interception de Rodgers (QB). Ayant mal négocié la mise en jeu en 2ème tentative, Rodgers tentait un lancer compliqué en courant vers la droite tout en visant Adams vers la gauche. Butler (CB) comprit la manoeuvre.

Mais TEN n’a pas les armes pour être derrière au score. Henry avançait mais ça prenait du temps. Et Tannehill (QB) devenait plus imprécis, même sans pression. Sur la 4ème et 4 à 9 yards le FG était aisé mais TEN tentait logiquement le tout pour le tout. Sur un « roll-out » vers la droite, Gary pourchassait le QB qui ne put trouver sont TE marqué par Alexander (CB).

Rashan Gary (n°52) : une présence constante

À 8 mn 30 de la fin du match, la cause semblait entendue. Mais pour faire bonne figure, GB enfonçait le clou avec un RB perforateur (A.J. Dillon façon Derrick Henry). Et pour varier les plaisirs : une passe latérale de 1 yard pour Adams que le n°17 transformait avec ses appuis en 27 yards. Et puis, Rodgers osait une passe lobée millimétrée sur 3ème et 10 pour une incroyable réception de 32 yards du bout des doigts malgré la couverture impeccable de Butler (CB). L’audace de Rodgers lui avait valu une interception le drive précédent, là il récoltait un « highlight » de plus. A.J. Dillon terminait le boulot à 2 mn 30 du terme par un TD de 8 yards, son 2ème de la soirée. (40-14)

UNE VICTOIRE SIGNATURE

Ce match était un test à tout point de vue. Je pense que tous les cheeseheads doivent porter un large sourire aujourd’hui. En premier lieu, avoir su faire face à un jeu de course performant, encore traumatisé par les 8 passes tentées par Garoppolo (QB) en finale NFC l’année passée. La défense a su répondre présent, à la fois par le schéma et par les joueurs. Il était évident qu’il fallait amener le plus de joueurs au plus près de la ligne de mise en jeu. La force du nombre a permis de résister aux assauts de Henry, plutôt spécialisé dans le pilonnage que dans l’évitement.

Les Clark et Lowry se sont sentis moins seuls avec bien souvent une 3-4 classique en cover 1. Si le coordinateur défensif Mike Pettine est toujours celui qui effectue le plus de schémas « dime » avec 6 joueurs de lignes secondaires (CB ou S), la tendance est à la baisse (+ de Keke et + de double ILB) et ceux-ci jouent en plus beaucoup plus près de la ligne, Darnell Savage (FS), le premier d’entre eux, est vraiment à son aise en rôle de joueur libre (de free safety en fait 🙂 ). On voit clairement des adaptations salvatrices depuis la mi-saison en défense. Le « 3-men rush » a aussi été abandonné mais est réapparu hier juste à quelques rares reprises et à bon escient, plus de manière systématique.

Bref, il y a des changements positifs en défense qui ont dimanche soir :

  • limité la 2ème meilleure attaque de la NFL en termes de points marqués avant le match (29 pts de moyenne) à 14 pts
  • limité le meilleur RB NFL à 98 yards quand il a une moyenne de 112 yards
  • limité le meilleur RB NFL à 4.3 yards par porté quand il tournait à 5.2 avant le match
  • limité le QB adverse (qui se dit légitime pour le Pro Bowl…) à un 45.8 % de passes complétées quand il tournait à 66.5 % de passes complétées avant le match
  • limité le QB adverse à 121 yards à la passe quand il tournait à 240 yards jusque-là

La question est de savoir si ces changements observés sont le fruit de l’unique réflexion de Mike Pettine ou plutôt une inflexion demandée par l’entraîneur en chef. Cette deuxième hypothèse m’apparait comme fort possible tant les changements paraissaient tellement évidents (parce que Clark et Lowry seuls en DL avec un seul ILB derrière, ça fait peu au centre du jeu) qu’on se demande pourquoi ils ne sont pas intervenus plus tôt.

La fin de saison et l’inter-saison nous diront si en effet, cette amélioration défensive est durable et si elle est exclusivement le fruit d’une introspection de Pettine, ce qui montrerait une adaptabilité du bonhomme. Dans le cas de consignes supérieures qui portent leurs fruits, le désaveu pour le coordinateur défensif serait là et seule une victoire au Super Bowl donnerait un blanc-seing au bonhomme.

En tout cas, comme l’a dit Aaron Rodgers, la performance défensive est digne d’une équipe calibrée pour le titre.

Et que dire de l’attaque ? S’il n’y avait pas eu cette interception que Rodgers regrette encore, la copie ne serait pas loin d’être parfaite. À la passe, des jeux simples et bien construits permettent de faire l’essentiel et la magie Rodgers permet de sortir bien souvent de situations plus compliquées, ce que n’a pu faire son alter ego des Titans hier soir. Avec 4 TD, il a mis une brique de plus sur sa maison de MVP.

Et Davante Adams en train de tricoter les mailles d’une veste de Hall of Famer qu’un Super Bowl rendrait bien plus certaine. 17 touchdowns. Seuls 4 WR dans l’histoire de la NFL ont eu + de TD dans une saison :

  • Randy Moss (23) avec les New England Patriots de Tom Brady en 2007
  • Jerry Rice (22) avec les San Francisco 49ers de Joe Montana (QB) en 1987
  • Mark Clayton (18) avec les Miami Dolphins de Dan Marino (QB) en 1984
  • Sterling Sharpe (18) avec les Green Bay Packers de Brett Favre (QB) en 1994.

Et donc Davante 17, mais en seulement 13 matchs pour le moment. En effet, Adams a manqué 2 matchs en début de saison et il lui reste un match pour améliorer son record. Actuellement son ratio de TD/match est supérieur à Clayton et Sharpe. Et on sait désormais que quoi qu’il arrive, le match de la semaine 17 comptera car la victoire des Seahawks contre les Rams ne met pas à l’abri GB pour son rang de n°1 NFC. Rodgers comme Adams joueront donc contre les Chicago Bears.

Dernière réception mirifique d’Adams

Et gardons le meilleur pour la fin : l’éclosion d’A.J. Dillon dont on réclamait la présence pour voir ce qui se cachait dans ses cuissots de boeuf. On savait qu’il serait plus impliqué avec l’absence de Jamaal Williams, le RB 2. Mais la blessure temporaire d’Aaron Jones a permis à A.J. Dillon de s’émanciper et de voir ce pourquoi il avait été drafté : être un pur cheval de trait tirant le carrosse de l’attaque de GB. En un match, le n°28 a eu quasiment autant de portés (21) que dans toute son année rookie auparavant (24).

Résultat : 21 portés, 124 yards dont 90 yards obtenus après contact et 2 TD. Le rookie de Boston College a surtout aussi fait impression visuellement. Après une entame fraîche sur ses premiers portés, A.J. Dillon a su montrer sa principale qualité : un rapport poids/puissance hyper développé qui le fait quasiment tout le temps tomber vers l’avant, soit un gain de 2-3 yards dans sa chute. Et à ce tarif, il devient une arme létale en très courtes tentatives, genre 3ème et courte.

Ce n’est qu’un premier match plein mais le n°28 promet. Il rappelle le Eddie Lacy de 2013-2014, le Lacy qui avait sauvé GB en l’absence de Rodgers blessé en 2013, le Lacy qui complétait parfaitement Rodgers dans une attaque 2014 également inarrêtable. A.J. Dillon le facteur X pour les play-offs ? Tel le John Starks (RB) de 2010 ? N’enterrons pas si vite Aaron Jones (RB), 94 yards et 9.4 yards de moyenne même si environ 35 yards ont été gagnés après son pied en touche sur sa longue course. Mais nul doute que le prototype de coureur qu’est A.J. Dillon est à même d’être l’outil qu’il faut pour les matchs en extérieur en décembre et janvier. Ça tombe bien, les Packers sont bien placés pour faire leurs play-offs à domicile.

Dernier TD tout en force d’A.J. Dillon

Néanmoins, une telle performance d’A.J. Dillon rebat les cartes du poste de RB des Packers en 2021, avec on le sait Aaron Jones et Jamaal Williams en fin de contrat. A.J. Dillon a le style pour être le RB 1 déblayeur, pouvant être complété parfaitement par un modèle + léger et + vivace, ce qu’est typiquement Aaron Jones. Problème : le n°33 veut décrocher la timbale et il vient en plus de changer d’agent pour s’adjoindre les services d’un « requin » en la matière, prêt à faire cracher les dollars d’où qu’ils viennent. À ce tarif, un rookie de 3ème jour de draft pourrait faire l’affaire en 2021. Car de la problématique Aaron Jones se joint la problématique Corey Linsley, aussi en fin de contrat, qui pour sa rentrée a confirmé son statut de tout meilleur (meilleur ?) Centre NFL, déblayant les couloirs pour les courses des RB.

Mettons de côté ces soucis de prochaine inter-saison, il y a d’abord un match chez les Bears à assurer pour conserver le rang n°1 NFC. Puis des play-offs à aborder maintenant en position claire de favori. Oui, les Packers 2020 sont légitimes dans leur bilan et leur classement actuel, et ont les ambitions qui vont de pair.

 

LES STATS

 

Green Bay :

  • Aaron Rodgers (QB) : 21/25 à la passe, 231 yards, 4 TD, 1 TD
  • A.J. Dillon (RB) : 21 courses, 124 yards, 5.9 yards par porté, 2 TD
  • Aaron Jones (RB) : 10 courses, 94 yards, 9.4 yards par porté
  • 234 yards à la course
  • Davante Adams (WR) : 11 réceptions, 142 yards, 3 TD
  • Darnell Savage (FS) : 2 plaquages, 3 plaquages assistés, 3 passes déviées, 1 INT
  • Christian Kirksey (ILB) : 1 plaquage, 1 plaquage pour perte, 1 sack, 1 INT, 1 passe déviée
  • Efficacité en 3ème tentative : 50 % (4 sur 8)
  • 0 pénalité !
  • 37 mn de possession de balle

Tennessee :

  • Ryan Tannehill (QB) : 11/24 à la passe, 121 yards, 1 TD, 2 INT, 1 TD à la course
  • Derrick Henry (RB) : 23 courses, 98 yards, 4.3 yards par porté
  • A.J. Brown (WR) : 4 réceptions, 53 yards
  • Malcolm Butler (CB) : 6 plaquages, 1 INT, 1 passe déviée
  • Efficacité en 3ème tentative : 45 % (5 sur 11)
  • 3 pénalités pour 15 yards concédés
  • 23 mn de possession de balle

L’ACTION DU MATCH

  • À 19 mn de la fin du match, la 4ème et 1 à 30 yards de l’en-but convertie… en TD par A.J. Dillon faisant passer le score de 26-14 à  33-14. VIDÉO

LE DÉTAIL QUI TUE

  • Davante Adams rejoint les WR « Hall of Famers » Cris Carter et Randy Moss en tant que seuls WR à + de 100 réceptions et + de 16 TD dans une saison
  • Les Packers sont une des 3 seules défenses NFL (avec les Pittsburgh Steelers et les Los Angeles Rams) à n’avoir pas encaissé + de 30 points par un adversaire dans un match à domicile !
HIGHLIGHTS

2 Comments

  1. DavidBrillac

    Whaou whaou whaou !
    Trois fois whaou pour Rodgers injouable en décembre depuis toujours, même sous et sur la neige, pour Adams, jamais depuis Sterling Sharpe je n’avais vu un aussi bon WR chez les Packers, le jeu de pied et les mains de Davante sont un régal pour les yeux des fans des Packers, un enfer pour nos adversaires. Et enfin whaou, pour le bulldozer Dillon qui n’aura pas laisser passer sa chance de briller pour son premier match sur le devant de la scène, et en prime time s’il vous plaît ! S’il fait une longue carrière dans le Wisconsin, on n’oubliera jamais les deux premiers Lambeau Leap de sa carrière, d’anthologie 🤣🤣

    Mais on pourrait aussi féliciter toute l’équipe, à part les équipes spéciales, pour leur super match, la défense, la ligne offensive, et les coachs, la joie et la satisfaction de Nathaniel Hackett à la fin du match en disait long sur la super production des Packers dimanche soir.
    À retenir aussi zéro pénalités, zéro punt, ça en playoff c’est victoire à chaque match.

    Pas étonnant qu’avec 7 probowlers en puissance les Packers soit dominant, et les spécialistes nous en accordait 3 de plus avec Corey Linsley, Robert Tonyan, et le long snaper Hunter Bradley .
    Les 7 probowlers sont en forme, et aucun blessé à, mon rêve d’un remake du Super Bowl l, se profile à l’horizon.
    Petit bémol, les résultats du weekend ne nous ont pas été favorables, il va donc falloir saigner l’ours dans l’Illinois pour s’assurer une semaine de repos au coin du feu, pendant que les autres livreront bataille pour venir nous battre sur la toundra.

    Super résumé, merci de continuer à nous régaler d’articles sur les Packers.
    Go Pack Go !

  2. Guile

    Que dire de plus après ce très bon article GBPF !
    Effectivement, très bon match en attaque et même défense malgré les trous d’air habituels (King qui ne sait pas plaquer, le trou plein centre sur le TD de Tannehill).

    Reste les équipes spéciales, qui sont notre némésis depuis des années : les mecs ne s’embêtent même plus à essayer d’attraper le ballon pour faire un retour, ils le laissent tomber et mourir…Pour la 1ère transfo de Crosby, j’ai quand même eu l’impression qu’il y avait plus de vent et de neige au début du match et que les conditions se sont petit à petit améliorée. Après, je préfère un sans-faute aux FG de plus de 50 yards (on ne sait jamais, avec tous les matchs qui se jouent sur une possession).

    Après avoir vu les conditions climatiques, je pense que toutes les équipes de la NFC Sud et Ouest espèrent qu’on ne gardera pas le Seed 1 pour ne pas avoir à venir jouer sous la neige à -5 degrés en janvier.

    Je pense effectivement que sauf trou d’air énorme contre les Bears, Rodgers a fait un gros pas de plus vers le titre de MVP. Dommage d’avoir fermé le playbook la semaine dernière et de l’avoir laissé à 1 TD parce que les 50 TD sur la saison étaient vraiment possible.
    Adams, le mec est stratosphérique, il réceptionne tout et n’importe quoi peu importe la couverture, il a des appuis de fou avec lesquels il fait la différence sur tout le monde.
    Excellent match de Dillon, je doutais de l’intérêt d’avoir un tracteur qui ne sait courir que tout droit mais le mec est rapide et a des appuis et puis un tracteur avec des chenilles, c’est un chasse-neige non ? 🙂 S’il y a les mêmes conditions en janvier, les adversaires vont pleurer.
    Franchement si la défense continue de resserrer les boulons comme depuis quelques matchs, ça peut sentir très bon.
    Reste à finir le boulot (sans blessé) la semaine prochaine contre les Oursons. Et honnêtement, ça ne me dérange pas de ne pas avoir 2 semaines de repos pour les titulaires, j’ai encore 2011 en travers de la gorge…
    Et puis j’aime bien l’idée de virer les Bears des playoffs.

    Go Pack Go !

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