Pour cette semaine 5, les Packers reçoivent… à Londres ! Eh oui, premier match de l’histoire des Packers en Europe et certains d’entre vous y seront ! Deux équipes avec un bilan de 3-1 mais l’affiche semble plutôt à l’avantage des Packers.
UNE AFFICHE ÉQUILIBRÉE ?
Si on regarde les bilans actuels, c’est un choc en NFC entre le n°6 et le n°7 de la conférence. Seulement, si les Packers sont attendus pour faire les play-offs encore une fois cette année, peu de personnes misaient sur un tel bilan même précoce pour l’équipe de « Big Blue ».
Mais ne nous y trompons pas, le bilan des Giants ressemble beaucoup à un trompe-l’oeil avec deux victoires contre deux des plus faibles équipes de la conférence (Carolina Panthers et Chicago Bears) et une autre de 1 point contre les Tennessee Titans.
De plus, les Giants jouent avec la baraka en défense en étant la meilleure équipe NFL en terme de fumbles recouverts (et 2ème en terme de fumbles provoqués). Quant à leur victoire avec le plus de cachet contre les Tennessee Titans, elle a été obtenue par le FG de 46 yards manqué du kicker Titans à la dernière seconde.
LE PHÉNIX BARKLEY
Outre cette capacité à créer des fumbles, une tendance un peu incertaine, de quoi faut-il se méfier chez les Giants ? Eh bien ça ne tiendrait presque qu’en un nom : Saquon Barkley, le deuxième choix général de la draft NFL de 2018 (déjà !).
Après une année rookie de feu (1307 yards, rookie offensif de l’année, Pro Bowl), le n°26 bleu a depuis vu sa carrière pourrie par les blessures. Déjà dans sa 5ème année (et dernière année de contrat rookie), Barkley revient à point nommé sur le devant de la scène et tel un phénix, renaît de ses cendres.
Barkley est ainsi tout simplement l’actuel RB n°1 de la NFL avec 463 yards en 4 matchs, et mène ainsi l’attaque au sol n°2 NFL en terme de yards par course. De plus, Barkley affiche également un impressionnant 342 yards après le premier contact. Ce qui montre que le n°26 compte avant tout sur ses qualités que sur les couloirs ouverts par son OL.
Cette OL justement est en construction et ne brille pas spécialement, peut-être est-ce dû à un assemblage hétéroclite et récent avec un rookie en RT, deux vétérans en C et RG recrutés à l’inter-saison et un LG en 3ème année NFL avec un seul match titulaire avant cette saison. Résultat, cette OL est unanimement évaluée dans la 2ème moitié NFL.
En fait, cette OL est portée par son talentueux LT, n°4 général de la draft 2020, Andrew Thomas. Mais il est l’immense arbre qui cache la forêt. Le reste est très moyen et le rookie Evan Neal apprend avec difficulté son métier en RT.
On a néanmoins vu que cela n’a pas l’air de trop handicaper le jeu au sol. Mais côté aérien, le QB 1 Daniel Jones mène l’avant-dernière attaque aérienne de la NFL. Il est de loin le QB qui tente le moins de passes profondes dans la ligue. Son OL ne l’aide guère puisqu’elle se classe n°27 en terme de sacks concédés et Daniel Jones est de loin celui qui subit le plus de « pressions », sur quasiment la moitié de ses tentatives de passe !
Et si vous rajoutez que le corps de WR, déjà pas impressionnant sur le papier, est tout simplement privée ce dimanche de… ses 4 WR sur le depth chart de début de saison (Golladay, Toney, W. Robinson et Shepard out pour l’année), on se demande à qui Daniel Jones pourra lancer le ballon.
Avec une équipe adverse qui affiche les mêmes qualités offensives que les Bears, on espère que le coordinateur défensif Joe Barry aura retenu les leçons de la 2ème mi-temps face à Chicago et amènera l’ensemble de sa défense au plus près de la ligne en mise en jeu.
Barkley (RB) étant la seule et ultime menace de NYG, j’attends une « box » défensive bien remplie et des formations à base 3-4 être plus souvent appliquées que sa variante « nickel » (2 DL) la plus utilisée en match habituellement (et aussi un T.J. Slaton (DT) plus impliqué dans les mises en jeu).
Le pass-rush devra exploiter la faiblesse de l’OL adverse, notamment pour l’OLB aligné face à Neal (qui a permis 3 pressions au Cowboy Demarcus Lawrence par exemple) et pour Kenny Clark (DT) qui adore perforer les faiblesses intérieures.
Un adversaire avec un gros RB est le match idéal pour évaluer le niveau des ILB Q. Walker et D. Campbell qui devront être aussi attentifs aux courses fringantes de Daniel Jones, même si celui-ci devrait être handicapé par une blessure à la cheville qui l’a longtemps rendu incertain pour ce match. Attention à ce que le QB ne se blesse pas en match, le QB 2 (Tyrod Taylor) étant absent pour blessure, ce serait un QB élevé de l’équipe d’entraînement qui prendrait les rênes des bleus !
Adrian Amos (SS) aurait été très utile dans cette configuration de match (adversaire avec jeu de course et passes courtes) mais le n°31 devrait être préservé après sa commotion cérébrale la semaine passée. Ce sera le seul absent en défense qui enregistre le retour d’Alexander (CB).
MONTÉE EN RÉGIME ATTENDUE POUR L’ATTAQUE
Ce sera un nouveau match où Rodgers pourra affiner ses connexions avec les WR rookies Romeo Doubs et Christian Watson, en progression. La défense Giants n’est ainsi que la 19ème NFL en terme de yards concédés par passe. On peut penser que notre n°12 saura exploiter le corps de CB adverse, déjà dépourvu du CB 2 et du CB 4 de leur depth chart ; une secondary Giants qui est en plus la seule en NFL à ne pas avoir encore commis d’interceptions.
Pour cela, il faudra que l’OL tienne le choc, ce qui est bien plus probable maintenant que Bakhtiari (LT) et E. Jenkins (RT) sont revenus. Cependant, Jenkins sort d’une de ses pires prestations en carrière face aux Patriots et Matthew Judon (OLB). Il ne faudrait pas que le n°74 fasse trop briller le rookie Thibodeaux 5ème choix général de la draft 2022. C’est clairement le match du rachat pour lui.
Mais la menace la plus inquiétante est celle de la DL 3-4 avec surtout le combo Leonard Williams – Dexter Lawrence. Car ce puissant combo se retrouvera face à Myers (C) et Newman (RG), les deux maillons faibles en protection de passe. Il faudra se méfier de ces pénétrations intérieures et ne pas hésiter à mettre Dillon (RB) en position de protecteur du QB si ça prend l’eau devant.
L’attaque des Packers 2022 continuera de se baser sur ses deux coureurs Aaron Jones (actuel n°7 NFL) et A.J. Dillon, d’autant plus que les Giants offrent l’adversité pour, en étant la 29ème défense au sol NFL en yards concédés par course.
Attention toutefois à ne pas laisser trop de points en route, la défense des Giants étant intraitable en « redzone » (2ème NFL), ce qui explique qu’elle encaisse peu de points (17,9) alors qu’elle encaisse beaucoup de yards. Un vrai modèle « bend don’t break ». Mais ce modèle est-il vraiment voulu ? Les Giants passeront au révélateur Rodgers-LaFleur pour le savoir (GB : 13ème attaque NFL en redzone).
Si les Packers partent clairement favoris face aux New York Giants, on sait qu’un match n’est jamais gagné d’avance et que des turnovers peuvent toujours relancer l’adversaire comme ce fut le cas la semaine passée face aux Patriots. De plus, il faudra bien contenir Barkley (RB) dès le départ car une fois que la voie d’eau au sol est faite dans le navire Packers, la défense a bien du mal à écoper ! Enfin, comme toujours, la variable d’ajustement peut venir des équipes spéciales et les Giants offrent un retourneur de choix en la personne de Darius Slayton (WR).
Allez, maintenant il est temps de répondre à l’appel du London Calling !
LES COMPOSITIONS PROBABLES
GREEN BAY PACKERS
Attaque :
Rodgers (QB) – A. Jones (RB) – Bakhtiari (LT) – Runyan (LG) – Myers (C) – Newman (RG) – E. Jenkins (RT) – Tonyan (TE) – Doubs (WR) – Lazard (WR) – Cobb (WR)
Défense :
Clark (DT) – Reed (DE) – Lowry (DE) – Gary (OLB) – Campbell (ILB) – Walker (ILB) – P. Smith (OLB) – Alexander (CB) – Stokes (CB) – Savage (FS) – Ford (SS)
NEW YORK GIANTS
Attaque :
D. Jones (QB) – Barkley (RB) – A. Thomas (LT) – Bredeson (LG) – Feliciano (C) – Glowinski (RG) – Neal (RT) – Bellinger (TE) – Hudson (TE) – R. James (WR) – Sills (WR)
Défense :
Ward (DE) – D. Lawrence (NT) – L. Williams (DT) – Thibodeaux (OLB) – Crowder (ILB) – Mc Fadden (ILB) – Calitro (OLB) – D. Holmes (CB) – A. Jackson (CB) – Mc Kinney (FS) – J. Love (SS)
Coup d’envoi dimanche 9 octobre 2022 à 14h30, heure locale, 15h30, heure de Paris.
GreenBayPackersFrance
Bonsoir, la purge de Londres serait un beau titre.
Une OL pas terrible, le bakh est l ombre de lui même.
Un QB qui balance un nombre de pizzas indigne de son rang.
Des WR qui essaient d attraper des pizzas à 10 mètres d eux.
Des RBs qui avancent et qu’on prive de ballons en 2 ème mi temps.
Les plays actions aux oubliettes 😂😂😂😂
Une défense annoncée comme très forte, et qui prend l’eau contre la course.
Les dbs qu on annonçait comme une meilleure de la ligue incapable de contenir les te et wr de l équipe d entraînement, et qui font passer Jones pour un pro bowler.
Coaching minable, des appels de jeux complètement incohérent, a se demander si on regarde le même match.
Il va falloir se remettre en question et vite à tout les niveaux, sinon la saison va être très longue.