Green Bay Packers – New York Giants : 22 – 27
Waow ! Je ne l’avais pas vu venir celle-là et pensait que la fête serait complète pour tous les cheeseheads qui avaient fait le voyage dans le pays du nouveau roi Charles. Et encore moins quand les Packers menaient 17-3 au milieu du 2ème quart-temps. Puis, comme dans une mauvaise série télévisuelle, les mêmes mauvaises répliques qui se répètent encore et encore pour une équipe dont on commence à douter du statut.
DÉMARRAGE PACKERS EN TROMBE
L’ambiance était bonne au Tottenham Hotspur Stadium où la marée verte et jaune avait pris place en majorité. Et les cheeseheads allaient être servis par un début de match conforme à leurs légitimes attentes de la part des Packers qui affichaient ce dimanche leur équipe-type avec un Amos (SS) finalement présent.
GB partait sur son schéma de jeu avec une base solide à la course avec déjà les deux coureurs impliqués et une cartouches aérienne pour Cobb (WR). Une assignation manquée de Newman (RG) en 3ème tentative stoppait néanmoins la marche en avant. Crosby (K) enfilait alors son + long FG de l’année (46 yards). (3-0)
En face, le run-run-screen était attendu et bouté de suite par la défense Packers. Elle renouvelait l’opération sur le 2ème drive de NYG avec un Kenny Clark (DT) qui s’enfonçait allègrement à chacune de ses pénétrations. GB n’en profitait pas de suite avec un Aaron Rodgers qui n’eut pas la mire bien réglée, comme face aux Patriots.
Le 3ème drive commençait par un fumble d’Amari Rodgers (quel étonnement !) qui n’a définitivement pas le profil de retourneur (de joueur NFL ?). Deguara (TE) recouvrait heureusement le cuir. Une pénalité pour interférence de passe généreuse sur Tonyan (TE) permettait à GB d’être aux portes de la zone d’en-but. GB concrétisait par le TD sur un tracé extérieur de Lazard (WR). (10-0)
Si GB contenait bien les courses de Barkley (RB), on voyait sur le 3ème drive les prémices de failles défensives aberrantes car apparues dès le week 1. On pensait que la réussite de ces tracés « cross » était due au talent de Justin Jefferson, le WR des Vikings. Mais force est de constater qu’elles sont récurrentes face à n’importe qui, même comme dimanche face à un corps de receveurs sans leurs 4 meilleurs éléments !
Heureusement, Daniel Jones (QB) visait mal sur un de ces fameux tracés qui aurait pu être converti en TD (le FS Savage en retard). Les Giants réussissaient un FG de 48 yards. (10-3)
Néanmoins, cela faisait un an tout pile (week 3 en 2021) que les Packers n’avaient pas assuré un tel démarrage au 1er quart-temps. Et ils continuaient d’appuyer sur le champignon en s’appuyant sur Aaron Jones (RB) à la course et à la passe.
Il y eut aussi 2 passes pour le TE Deguara mais c’est avec un autre TE que GB finalisait ce drive par le TD de Marcedes Lewis sur une merveille de jeu appelé (play action, fake reverse, passe lobée). (17-3)
LE RÉVEIL GIANTS
Les Giants allaient-ils couler ou réagir en ce milieu de 2ème quart-temps ? Malheureusement, ce fut la 2ème solution. Le réveil Giants se manifestait par la plus longue course concédée par GB cette saison : une course de 41 yards de Barkley (RB) qui prit le ballon sur une formation « wildcat » et prit appui sur le block de son compère Breida (RB) qui envoyait valdinguer Savage (FS).
Les Giants avaient vent dans le dos : 3ème et 12 convertie puis une 3ème et 9 avec un Slayton (WR) pris en sandwich Savage-Walker 2 yards avant le first down, mais les deux forces contraires s’annihilaient et Slayton ressortait debout, sûrement un peu sonné mais s’allongeait vers l’avant pour avoir le first down.
Les jeux appelés des Giants étaient audacieux, on l’a vu avec des formations wildcat, et cela payait avec une double reverse pour une course du TE Bollinger qui s’envolait vers le TD malgré les mains que Lowry (DE) posait sur lui. (17-10)
Avec 1 mn 15 avant la mi-temps, on espérait le mieux vu la dynamique des Packers en 1ère mi-temps. Prémices de la chute ? Car avant le drive, GB disposait de 3 temps morts, ce qui est largement suffisant pour une attaque menée par Rodgers pour attaquer le TD. Là, des passes plein centre gagnaient des yards mais cramaient les temps morts. Puis Rodgers manquait tout simplement ses cibles. Crosby prenait le FG de 48 yards, un moindre mal, vu la fin piteuse des dernières tentatives. (20-10 à la mi-temps)
Un sack d’entrée de Gary aurait pu donner le ton pour la 2ème mi-temps mais celui-ci était annulé pour un « holding » de la secondary. Barkley (RB) n’avançait pas, grâce notamment à la massive présence de T.J. Slaton au centre de la DL Packers.
Mais les Giants, eux, trouvaient d’autres solutions quand leur arme n°1 ne marchait pas : toujours les passes « cross » et désormais les courses du QB. Cela ne suffisait pas et NYG butait à l’entrée de la redzone après 7 mn de drive. FG. (20-13)
GB commençait à piétiner. Rodgers, toujours mal réglé, lançait au-dessus de Doubs (WR) par deux fois. Et à l’approche de la zone de FG, Newman (RG) se faisait démolir pour un sack sur un jeu… consécutif à un temps mort.
Les Giants commençaient à prendre les Packers à leur propre jeu : celui du chronomètre. NYG menait ainsi à destination un drive de 8 mn alors que Barkley (RB) était sorti sur blessure. Qu’importe, les passes « cross » passaient toujours sans que cela ne dérange personne et Daniel Jones (QB) oubliait sa cheville meurtrie lors de plusieurs chevauchées. Le TD rentrait dans une situation de goal line où Alexander, Savage et Stokes faisaient preuve d’un manque de concentration coupable, trop lents à soutenir la muraille. (20-20)
GB n’y arrivait plus et les Giants n’hésitaient pas à blitzer, causant un rapide « 3 and out » des Packers. On sait qu’un match peut tenir à rien, à une ou deux actions clés. Le punt alors de O’Donnell (P) aurait pu tout changer, la balle tapée rebondissant sur un Giants en protection, rendant le ballon vivant ! Nixon (CB) se jetait dessus mais ne pouvait contrôler le ballon, gêné par un adversaire qu’il vit partir en touche, redonnant la possession aux bleus. Alors que ce fumble fut commis en zone de FG pour GB…
Le sort du match semblait avoir choisi son camp. Surtout que les Giants repartaient de plus belle avec une passe pour Barkley (RB) qui… traversait le terrain latéralement, « bah oui pourquoi pas moi aussi ! » (41 yards gagnés). La défense se tirait une balle dans le pied avec une brutalité signalée de Douglas (CB) qui donnait 4 tentatives aux 2 yards de GB (au lieu d’une 3ème et 4 pour le TD). Barkley marquait le TD, récompensé pour l’ensemble de son oeuvre. (20-27)
Et voilà comment, en deux quart-temps, les Packers passaient d’un 17-3 à un 20-27, encaissant donc un immonde 24-3 !
LE DRIVE DE L’INCOMPRÉHENSION
Il restait 6 mn à jouer et on sentait déjà que ce serait le drive de la dernière chance, le touchdown étant obligatoire pour survivre. Les cheeseheads transpiraient : 3ème et 4 transformée par des yards après réception de Tonyan (TE), 3ème et 2 avec une petite passe vers l’extérieur pour Lazard (WR).
Et déjà, on arrivait au « 2 mn warning ». Il ne restait cependant que 15 yards à parcourir. Dans ma tête, le but était d’avancer uniquement à la course afin de manger le chronomètre et de prendre le first down d’abord (sur les 5 yards de NYG) et après gérer 4 tentatives pour le TD. Je me disais même que le choix de la conversion à 2 pts devait déjà être réfléchi par le staff. C’est en tout cas la solution pour laquelle j’optais pour cette fin de match.
Les deux premières tentatives étaient effectivement à la course avec 8 yards engrangés par Aaron Jones (RB). Et cela obligeait NYG à prendre un temps mort (à 1 mn 17) afin de ne pas se faire dicter la fin de match par les Packers et se laisser l’option d’un dernier drive pour le FG en cas de TD Packers.
C’est là que le train de la dernière chance dérailla pour GB. Alors que tout commandait de la course pour à la fois avancer juste ce qu’il fallait et cramer les temps morts adverses, GB optait pour une passe… bien trop basse de Rodgers. Celui-ci visait une « slant » de Lazard mais son ballon cognait le casque d’un DL Giants. Le ballon parti en l’air fut d’ailleurs à deux doigts d’être récupéré et intercepté.
Avec ce choix en 3ème et 2, et alors qu’Aaron Jones et A.J. Dillon avaient toujours effectué des courses d’au moins 2 yards pendant le match (!), et alors que j’imaginais difficilement nos RB reculer et donc au pire avoir une 4ème et très courte, et alors que les Giants étaient une des défenses contre la course les plus mauvaises de la NFL avant ce match et évoluaient sans leur star défensive Leonard Williams (DT), les Packers se retrouvaient dos au mur avec une 4ème et 2 à jouer.
Là encore, la passe fut choisie, de manière un peu moins incongrue. C’est l’exécution qui fut terrible. Pour Rodgers, son unique possibilité était Lazard en coin pour une probable « backshoulder pass ». Mais de manière inhabituelle, le n°12 restait son regard scotché sur Lazard, laissant aisément deviner son intention. Mc Kinney (S) sentait bien le coup et sautait lorsque Rodgers lâchait le cuir pour une nouvelle passe déviée du plus mauvais effet.
Le match n’était pas terminé au chronomètre avec 1 mn à jouer mais le coeur n’y était sans doute plus. De manière intelligente, les Giants, forcés de jouer une 4ème à 15 secondes de la fin, encaissaient volontairement le safety, le temps étant alors bien plus important avec 4 secondes grillées. (22-27)
Ayant du champ devant lui et ayant eu à priori le feu vert des coachs, Amari Rodgers retournait 18 yards sur le punt. Un peu juste (sur les 41 yards de GB) pour l’Ave Maria et encore plus juste avec le mauvais départ de Bakhtiari (LT) dont la rotation au poste avec Nijman n’est peut-être pas que de la prévention et peut-être de la gestion de la douleur. La tentative d’Ave Maria avait peu de chances d’atteindre l’en-but, encore moins avec le sack-fumble provoqué par un Giants et recouvert au buzzer par Runyan (LG).
UN MATCH SYMPTOMATIQUE ?
Les Packers en ont connu des défaites et en connaitront sûrement encore cette saison. Mais la manière et la valeur de l’adversaire me posent énormément de questions. Car après 5 matchs de saison régulière, on peut commencer à dégager des tendances, surtout lorsque celles-ci apparaissent dès la semaine 1.
Le fameux épisode de la fin de match (3ème et 2, 4ème et 2) est pour moi symptomatique d’une gestion offensive bancale qui est là depuis l’arrivée de Matt LaFleur.
Celui-ci est le head coach depuis 2019 mais doit composer avec Aaron Rodgers qui, avec son expérience, son caractère et ses deux titres de MVP (souvenez-vous de ses commentaires dans l’interview « people, people » où il mettait en avant son titre MVP pour plus de considération) est pour moi une composante des choix offensifs. Et la quantité de temps morts demandés par Rodgers en plein match n’est pour moi que la désapprobation du jeu appelé par LaFleur, quand celui-ci n’a pas été changé sur la ligne par un « audible ».
Il est évident que le jeu de course est la base du jeu de GB en 2022, bien plus qu’en 2020 et 2021 où Davante Adams gonflait les stats aériennes en étant la roue de secours du n°12. Rodgers est-il pleinement contenté par ce système qui clairement ne lui donne que très peu de chances de briguer un 5ème titre MVP ?
Peut-être sa vieillesse lui commande également de chauffer la machine avec un rythme de passes plus élevé que ce que LaFleur lui demande ? On pourrait l’expliquer comme cela quand on voit le nombre impressionnant pour ce joueur de passes mal ajustées. Et cette tendance est lourde depuis le début de saison…
Mais sur ce match, Rodgers ne peut se cacher derrière un tel argument, lui qui a eu 2 fois + de ballons (39) que ses coureurs (20), soit une balance 2/3 passe, 1/3 course, digne des grandes heures du coaching Mc Carthy, et peu symbolique du coaching LaFleur.
Dans la situation de fin de match, si LaFleur avait eu toute latitude sur le playcall, avec par exemple un jeune QB aux manettes (coucou Jordan Love), nul doute que la course aurait été commandée. Là, typiquement, et LaFleur l’a confirmé, c’était des RPO (run-pass options) qui laissent toute latitude à Rodgers de décider du jeu sur la ligne de mise en jeu. Ces RPO et leur proportion sont pour moi une condition sine qua none de la relation LaFleur – Rodgers, et cela peut s’entendre compte du niveau potentiel du n°12. Mais Rodgers a t-il seulement encore ce niveau ?
Cette situation laisse un goût amer dans le vestiaire, avec un Aaron Jones dépité alors que le n°33 a la meilleure (la meilleure !) moyenne de yards par course en NFL actuellement (6,4 contre 6 pour son dauphin Nick Chubb des Browns, n°1 en yards totaux à la course) et est en train de battre des records de franchise.
GB n’utilise donc pleinement à fond un des meilleurs duos de RB en NFL actuellement, et ce ne peut pas être que la décision de LaFleur. Et sur ce match, GB s’est ainsi tiré une balle dans le pied en se faisant prendre à son propre jeu du chronomètre, les Giants ayant dominé avec 32 mn (contre 28 pour GB) usant la défense de GB par des longs drives.
NYG ne s’est pas renié malgré un lourd déficit à un moment du match et a continué à jouer sur ses points forts, tout en ayant identifié la carence défensive des Packers. Vous rajoutez à cela un QB qui sait courir, ça on le savait, et qui n’hésite pas à prendre des coups. Cela, par exemple, Rodgers n’est plus en capacité de le faire.
Et s’il n’y avait eu que l’attaque… La défense avait pourtant mis l’équipe sur les rails en limitant les Giants à 3 points sur leurs 3 premiers drives. Mais elle fut honteusement mise en défaut dans le jeu aérien par un corps de receveurs à l’expérience NFL proche du néant. Et toujours de la même manière : les traversées diagonales (tracés cross) du terrain. Cela met en lumière une défense de zone… merdique, y’a pas d’autres mots.
Le WR Vikings Justin Jefferson a fait un record de franchise de cette manière en week 1 et les corps de receveurs Buccaneers bis, Patriots et Giants l’ont fait de la même manière. Je ne jette pas Joe Barry tout de suite dans le caniveau car il a beaucoup apporté la saison passée. Mais il est là au pied du mur face à ses capacités de réactivité. Son système de « soft zone » prévient les longs jeux aériens, super, mais les WR adverses font des gains tout aussi importants en « yards after catch » !
Le problème est identifié, à Joe Barry de mettre tout cela en musique pour que cela ne soit pas notre kryptonite 2022, comme le fut la défense contre la course de Mike Pettine en 2019 où toute l’année, GB se prenait des valises au sol jusqu’aux play-offs inclus…
C’est dommage, juste quand les Packers soignent leur mal le plus profond de l’année passée : les équipes spéciales. Celles-ci sont plus qu’honorables à l’exception du poste exposé de retourneur où Amari Rodgers (WR) doit être écarté, en raison d’un manque de talent mais surtout du risque trop accru de turnovers.
Ces équipes spéciales auraient pu faire basculer la rencontre si Nixon (CB) avait recouvert le ballon à 10 mn de la fin du match à 40 yards de l’en-but adverse et avec un score d’égalité (20-20) à ce moment du match.
Mais, à la limite, je dis tant mieux que les Packers n’aient pas bénéficié de ce petit coup du destin ou même de l’arbitrage (même si un Gary n’a pas encore une aura assez forte pour faire siffler tous les holdings sur lui), car une victoire aurait trop masqué les problèmes, les mêmes entrevus face aux Patriots face auxquels les Packers étaient passés dans un trou de souris en prolongation contre une équipe menée par un QB rookie de 4ème tour.
Cette défaite permet de ne pas se cacher et met au jour des carences défensives (tactiques) et offensives (leadership). Et voilà qu’un match contre les New York Jets à domicile, à priori anodin avant la saison, revêt une importance primordiale dans le cours de cette saison 2022.
Une défaite dimanche prochain contre des Jets revigorés cette année et la crise s’installerait malgré un bilan alors de 3-3 qui ne condamnerait pas les Packers pour les play-offs dans une conférence NFC accessible.
Moi qui ne me laisse pas emporter par une défaite, celle subie contre ces Giants me pose grandement souci par les fautes récurrentes qui ne sont pas corrigées et surtout par l’état d’esprit de son leader Aaron Rodgers. Ce dernier est actuellement le joueur le mieux payé en 2022 (50 M de $) et semble plutôt détaché des évènements tout en donnant l’impression de ne pas accepter la contradiction, que ce soit sur son niveau de jeu que sur son influence actuelle sur le playcalling, pas forcément des plus judicieuses.
LES STATS
Green Bay :
- Aaron Rodgers (QB) : 25/39 à la passe, 222 yards, 2 TD, 1 fumble
- Aaron Jones (RB) : 13 courses, 63 yards, 4.8 yards par porté
- Randall Cobb (WR) : 7 réceptions, 99 yards
- Preston Smith (OLB) : 3 plaquages, 1 plaquage assisté, 1 sack, 3 QB hits, 1 plaquage pour perte
- 2 sacks concédés
- 4.7 yards par course
- Efficacité en 3ème tentative : 40 % (4/10)
- Efficacité en redzone : 67 % (2/3)
- 7 pénalités pour 37 yards concédés
- 28 mn de possession
New York :
- Daniel Jones (QB) : 21/27 à la passe, 217 yards
- Saquan Barkley (RB) : 13 courses, 70 yards, 5.4 yards par porté ; 3 réceptions, 36 yards
- Darius Slayton (WR) : 6 réceptions, 79 yards
- Dexter Lawrence (DT) : 4 plaquages, 1 plaquage assisté, 1 sack, 1 plaquage pour perte, 1 QB hit
- Efficacité en 3ème tentative : 55 % (6/11)
- Efficacité en redzone : 75 % (3/4)
- 6 pénalités pour 63 yards concédés
- 32 mn de possession de balle
L’ACTION DU MATCH
- Le fumble non recouvert et dans les mains de Keisean Nixon (CB) à 10 mn de la fin
- Les 3ème et 4ème tentatives du dernier drive pour égaliser à 1 mn de la fin
LE DÉTAIL QUI TUE
- Marcedes Lewis, Packers depuis la saison 2018, est le seul joueur drafté au 1er tour (par les Jacksonville Jaguars en 2006) qui ait reçu de TD de la part d’Aaron Rodgers
GreenBayPackersFrance
A force de ne jouer qu’une MT cela devait forcément arrivé. J’ai pourtant cru à (enfin) une victoire facile puis à une victoire tirée par les cheveux et enfin à un possible hold-up avec un TD suivie d’une conversion à 2 points mais l’équipe a été trop mauvaise dans son ensemble pour renverser le momemtum quand les giants ont commencé à nous marcher dessus et à y croire à fond. La différence d’expression et d’attitude était d’ailleurs flagrante entre des joueurs galvanisés et nos Packers qui semblaient résignés dès le milieu du troisième QT.
LaFleur a dit qu’ils avaient été outcoachés mais le problème c’est que ça arrive toutes les semaines sans qu’ils n’arrivent à renverser la vapeur. Je veux bien entendre que la 3 et 2 puis la 4 et 2 du drive potentiel d’égalisation était des run-pass option mais j’attends aussi que le coach pose ses certitudes sur la table plutôt que laisser le QB décidé. Et puis les 3 passes sur le drive post égalisation des giants, le ballon leur est rendu en 30 secondes alors qu’ils sont en feu et qu’il aurait fallu manger le chrono…
Pour Barry, je pense qu’il doit arrêter la zone. Cela ne marche pas et la défense se fait découper dès que ça joue plein centre entre les LB et les S.
Il y a aussi les pénalités débiles de Douglas et Savage en seconde MT qui annihilent des jeux défensifs positifs et permettent de faire avancer les giants.
Pas sûr que cette défaite serve quand tu entends les déclarations de LaFleur ou même celles de Rodgers qui après plus d’opportunités pour Cobb en veut maintenant plus pour Lazard et Lewis. Les Jets savent maintenant qui défendre.
Et à côté de ça tu as un duo de RB qui performe et qui est sous utilisé. Il serait temps que Rodgers se rende compte qu’il n’aura pas de 5e MVP cette année vu le début de saison d’Allen, Mahomes, Jackson ou même Hurts. Cette année ça doit être tout pour le titre quitte à ne lancer que 8 fois le ballon dans un match… Mais est-il prêt à ça, je ne pense pas alors qu’il lance de plus en plus de pizzas.
Va falloir gagner tous les matchs jusqu’aux Bills pour espérer une post saison.