
7 choix de plus ont été effectués pour les 4ème, 5ème, 6ème et 7ème tours des Packers. Sur ces 7 choix, 3 l’ont été pour des beaux bébés des lignes de tranchées.
132ème choix : ROMEO DOUBS (Nevada) – WR

Avec le choix de Romeo Doubs, Brian Gutekunst calmait les ardeurs des cheeseheads (et peut-être même celles d’Aaron Rodgers) en offrant une nouvelle cible potentielle à son QB.
Par son statut de 4ème tour, Doubs a déjà son billet prévu dans les 53 (sauf catastrophe nucléaire). D’autant que son profil dynamique lui confère selon les spécialistes un profil intrigant, de celui qui peut devenir un grand receveur après avoir été drafté en 3ème jour. Doté de mains sûres et avec une bonne coordination pour repérer la balle dans les airs, il lui manque des qualités de tracé qui méritent d’être travaillées. Enfin, il a aussi des qualités de retourneur qui ne déplairaient aux Packers en recherche d’un titulaire fiable au poste.
Petite fac, grosse connexion avec son QB de fac, même physique, son profil me fait penser à Davante Adams, qui était moins rapide mais avec une meilleure détente. Malgré quelques flashs épisodiques, Davante Adams avait eu besoin de deux années de développement (2014 et 2015) avant de devenir le WR qu’il est devenu. Doubs s’inscrira t-il dans la même destinée ?
140ème choix : ZACH TOM (Wake Forest) – OL

Trois ans après avoir drafté Elgton Jenkins, voici son petit frère : Zach Tom (1,93 m ; 138 kg). En effet, l’ancien « Demon Deacon » de Wake Forest a été LT ses deux dernières saisons après avoir débuté sa carrière universitaire au poste de Centre. Bref, un profil polyvalent de lineman offensif comme les aiment les Packers désormais et qui était souvent vu un tour plus tôt.
Tom est athlétique, comme en témoigne son évaluation R.A.S (comme tous les prospects sélectionnés par les Packers d’ailleurs), mais c’est plus par son dynamisme que par sa puissance qu’il va pouvoir juguler ses adversaires.
Mais c’est bien sa polyvalence qui fait son atout et pourrait bien le faire devenir le premier remplaçant en cas de pépin pour un titulaire de la ligne offensive.
5ème tour – 179ème choix : KINGSLEY ENAGBARE (South Carolina) – EDGE

Brutal, « nasty » en version originale, Enagbare est un pass-rusher qui ne lâche jamais le morceau, qui ne s’arrête pas tant que l’action n’est pas finie. Athlétique, explosif et surtout très très endurant, il donne tout sur un terrain de football. Prévu un à deux tours plus haut, un mauvais combine a fait chuter sa cote alors qu’une opération à la hanche en 2020 a pu peut-être fait aussi douter certains.
À 1m92 et 118 kg, son arrivée aux Packers dans un système 3-4 lui ira bien car il apparaît mieux au poste d’OLB 3-4. Avec son profil atypique pour les Packers, il a beaucoup à gagner, car derrière la paire titulaire Preston Smith – Rashan Gary, il y a de la place pour être le premier remplaçant dans la rotation, Randy Ramsey revenant de blessure alors que Garvin et Galeai n’ont pas spécialement impressionné. Il pourrait faire des actions d’éclat dès cette années par un rush « flashy » en 3ème tentative. Par contre, il doit encore beaucoup travailler sa défense contre la course.
Ce choix a fait l’objet d’un trade down depuis le pick 171 contre un 7ème tour (le n°234) de la part des Denver Broncos.
7ème tour – 228ème choix : TARIQ CARPENTER (Georgia Tech) – S/LB
À 1,90m et 104 kg, Carpenter est prévu de muter de safety à linebacker pour son passage chez les pros. Il était un pur plaqueur qui manquait à la fois de vitesse pour un joueur de lignes secondaires mais aussi d’instinct de couverture.
Au meilleur des cas, il pourrait devenir le remplaçant n°1 du 1er tour de draft 2022 Quay Walker dont son profil physique se rapproche. Mais plus sûrement, il pourrait gagner sa place dans les 53 par un rôle à considérer en équipes spéciales. Derrière Campbell, Walker et Barnes, Carpenter aurait pour but de griller la politesse à Summers et Mc Duffie.
7ème tour – 234ème choix : JONATHAN FORD (Miami U) – DT
À 151 kg (et 1m96), cela ressemble à un prototype Nose Tackle. Alors que le poste de pur NT est destiné à T.J. Slaton, Ford n’a pas d’énormes qualités pour repousser et contrôler ses adversaires au point d’attaque. C’est pour cela qu’il était plutôt prévu en non drafté.
Il a cependant un premier pas explosif et a des qualités de poursuite pour son gabarit. Plutôt destiné à l’équipe d’entraînement, s’il gagne sa place dans les 53, ce serait pour être dans l’alignement lors des phases de field goal ou de punt pour opposer sa masse. Et quand on a regardé la saison 2021 et même l’action qui douche les espoirs de titre en play-offs, on sait que ce n’est pas si anodin.
7ème tour – 249ème choix : RASHEED WALKER (Penn State) – OT
Un pick typiquement « low risk, big reward ». Rasheed Walker était un prospect en vue l’année passée, à tel point que certains envisageaient une fin de 1er tour de draft s’il se présentait. Las, sa saison 2021 n’a pas été du même acabit et sa cote est alors descendue en raison du questionnement sur son potentiel. Avait-il atteint son plafond ?
Énorme athlète (2m00 ; 145 kg), il avait des grosses qualités en pass-protection avec de bonnes techniques de mains (et même des bonnes torgnoles !). Moins efficace en run blocking, il souffre aussi un peu d’immaturité avec des fautes de concentration. Typiquement, un possible diamant à polir avec un bon encadrement.
7ème tour – 258ème choix : SAMORI TOURÉ (Nebraska) – WR
Pour un des derniers choix de la draft, Gutekunst nous refait le coup de la draft 2018 en prenant un 3ème receveur : Samori Touré.
Fin receveur (1,85 m ; 86 kg), il était plutôt aligné dans le slot où ses bonnes mains et sa souplesse font merveille. Il est aussi un joueur qui a un éventail de routes plutôt bon, compensant un physique qui paraît un peu léger pour la NFL.
Lazard, Cobb, Watkins, Amari Rodgers, Watson, Doubs, Winfree, M. Taylor : l’effectif est encombré pour que S. Touré puisse s’imposer ne serait-ce qu’en WR6. Plus sûrement un développement à venir en équipe d’entraînement, son avenir pourrait s’illuminer en 2023 avec les fins de contrat de Cobb, Lazard et Watkins.
Finalement, 11 joueurs sélectionnés mais avec un 2eme tour en moins et un 7eme tour en plus.
La plupart des médias américains apprécient cette cuvée. La notation des drafts est fonction des boards divulgués par les journalistes qui ne sont pas les boards des GM, et aussi souvent en fonction de si l’équipe comble ses besoins, ce qui n’est pas forcément l’objectif d’un GM qui souvent cherche simplement le meilleur joueur disponible.
Pour une vraie évaluation de cette cuvée, rendez-vous en… 2025 !
GreenBayPackersFrance
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