On continue la série des joueurs potentiellement « draftables » par les Green Bay Packers au choix n°29 avec un autre besoin majeur de GB en 2021 : Tackle offensif. Et aux alentours du n°29 pourrait se trouver un joueur plein de promesses : Teven Jenkins (OT) de l’université d’Oklahoma State.

Hé oui, on l’oublie peut-être mais le poste hyper important de Left Tackle est actuellement en souffrance à Green Bay. En effet, le titulaire incontestable et meilleur LT en protection de passe de la NFL, David Bakhtiari, s’est rompu les ligaments croisés en décembre dernier. Et il n’est pas du tout sûr qu’il soit à 100 % de ses moyens en septembre lorsque débutera la saison 2021.

De plus, le poste de RT est actuellement occupé par le vétéran Billy Turner (en fin de contrat après 2022) et l’autre vétéran Rick Wagner, avec qui il a partagé le poste la saison dernière, a été résilié. Si bien que même au niveau profondeur, les Packers sont très légers au poste de OT.

Un OT sera forcément pris à la draft 2021. À quel niveau ? Nul ne le sait puisqu’un « board » d’une franchise se fait malmener par les choix des 31 autres.

Au 1er tour, les Packers pourraient bien être tentés de jouer leur n°29 sur ce poste si un joueur talentueux à ce poste tombe à ce niveau. Et c’est ce qu’est Teven Jenkins.

Par son côté athlétique et polyvalent, il colle parfaitement aux éléments qui constituent la ligne offensive des Packers. À croire que c’est la marque de fabrique des Jenkins !

Très beau bébé de 1,98 m pour 144 kg, ce monstre athlétique est bien sûr difficile à bouger grâce aussi à une bonne assise. Mais il est aussi rapide dans ses mouvements, que ce soit de jambes ou de bras, lui permettant de repousser les assaillants mais aussi de bloquer en mouvement, ce qui fait de lui un parfait élément d’une « zone blocking scheme » sauce GB pour ouvrir les brèches à A. Jones et A.J. Dillon.

Mentalement, le gamin natif du Kansas est travailleur après 5 années à Oklahoma State (2016-2020) où il a patiemment franchi les paliers un à un. Titulaire depuis 2018, il était attendu pour sa saison 2020 et il n’a pas déçu, finissant dans l’équipe « all-star » de la Big 12, la conférence d’Oklahoma State.

Prudent, il choisit d’arrêter sa saison NCAA en novembre afin d’éviter le drame d’une blessure alors qu’il venait de se déclarer pour la draft 2021.

Joueur assez intelligent pour s’adapter à divers postes, il dispose de l’agressivité nécessaire pour le niveau supérieur, tellement il a l’art de terminer ses actions coûte que coûte.

Il est difficile de trouver des défauts à T. Jenkins, si ce n’est des bras un peu courts pour son gabarit (le même reproche fait en son temps à Bryan Bulaga…). Immobile en force pure, il pourrait néanmoins être pris de vitesse sur les extérieurs par un (très) rapide pass-rusher qu’il n’aura pas écarté lors de son premier contact.

Alors, où est le problème ? Y’en a pas vraiment. Tellement que sa valeur pré-draft continue d’augmenter.

S’il était auparavant un prospect idéal pour la fin de 1er tour derrière les 3 stars OL de cette draft (Sewell, Darrisaw, Slater), son sort sera lié à d’autres joueurs d’OL avec qui il va être comparé : Creed Humphrey (C – Oklahoma), Samuel Cosmi (T – Texas), Alex Leatherwood (T – Alabama), Vera-Tucker (G – USC) ; tous ces noms étant cités comme possibles au 1er tour. Sa disponibilité dépendra aussi d’un éventuel « rush » sur deux postes profonds comme celui de WR ou de CB sur lesquels un emballement pourrait s’effectuer dès la moitié du 1er tour.

GBPF