Tour de division ~ GB – SEA : Soulagement et espérance

Green Bay Packers – Seattle Seahawks : 28 – 23

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Graham (TE) exulte pour son meilleur match de l’année

Une certaine plénitude envahissait ma tête de cheesehead lundi au petit matin. Pour leur dernier match de la saison au Lambeau Field, les Packers avaient vaincu un adversaire certes diminué mais qui avait bien vendu sa peau pour faire douter quasiment jusqu’au bout un Green Bay dont on a revu quelques bribes offensives similaires à l’âge d’or du MVP Aaron Rodgers. Les prémices d’une fulgurante fin de play-offs ?

UN DÉPART CANON

Il est toujours de bon ton de bien rentrer dans son match. Le bilan de 13-3 des Packers en 2019 doit beaucoup au fait que les Packers ont très souvent réussi leur entrée en matière avec beaucoup de points marqués en 1er quart-temps.

Ce match de division n’échappa pas à la règle. Si la première action de beaucoup de matchs des vert et or ont été des « play action » (feintes de course pour une passe), cette fois c’est bien une course d’Aaron Jones qui était appelé, pour 23 yards ! Le n°33 trouvant le couloir déblayé à gauche et à droite par Elgton Jenkins (LG).

De suite, un nouveau first down était converti avec une réception de 14 yards d’Adams sur un « rollout » de Rodgers. Puis, un 3ème first down, mais cette fois sur 3ème tentative s’enchainait avec une réception de 13 yards de Graham. Même si statistiquement, le match de Graham ne sera pas exceptionnel (3 réceptions, 49 yards), c’est vraiment son meilleur match de la saison avec 3 réceptions « clutch ». Ce type de match, c’est juste ce qu’on attendait de lui sur tous les matchs depuis 2 ans, au regard de son contrat… Le n°80 se réveille t-il quand les matchs ont un fort enjeu, lui le vétéran avec 10 saisons NFL au compteur ? Puisse t-il continuer dans cette voie pour encore 2 matchs…

Adams, Graham ; ces deux joueurs allaient être les bonhommes de l’attaque Packers. Et spécialement le n°17 qui a battu, avec 160 yards à la réception, le record en play-offs dans l’histoire des Packers. Et avec 2 touchdowns en prime ! Avec le premier sur une feinte de tracé « slant » (court croisé) pour aller vers le coin de l’en-but (« corner ») et recevoir la parfaite passe de Rodgers. (7-0)

Ce dimanche, Rodgers et Adams se sont trouvés les yeux fermés comme un épitomé de la saison 2019 où quand Rodgers réussit une bonne performance à la passe, c’est parce qu’il put abreuver son WR n°1, avec qui il avouera en conférence post-match avoir eu la sensation d’avoir joué avec Jordy Nelson au niveau de la synchronisation des deux joueurs. À ces mots, on ne peut que regretter les départs un peu trop anticipés des receveurs Nelson et Cobb, partis pour moi une saison trop tôt ; bon, pour Nelson, il aurait peut-être masqué une saison de plus le besoin de changer d’entraineur.

Certes, la NFL est un jeu de jeunes joueurs mais le manager général, dans une de ses rares erreurs de jugement, a mal apprécié justement ce caractère presque imperceptible, ce côté « je pourrais jouer les yeux fermés avec lui » que Rodgers avait su tisser avec les années avec feu les n°87 et 18. Gutekunst a pensé à raison qu’il fallait trouver des remplaçants mais la transition aurait pu plus douce entre la vieille et la jeune génération. Notre GM a peut-être appris depuis que la connexion entre un QB et ses WR n’est pas qu’une histoire de taille et de rapidité, mais aussi de symbiose travaillée avec le temps.

Ce match partait bien et cela aurait pu démarrer de manière exceptionnelle si les arbitres ne s’étaient pas foirés sur la première action Seahawks : un fumble du tight-end Seahawk Hollister. Le problème, c’est que les arbitres avaient jugé ça comme une passe incomplète, jugeant l’action terminée à la perte de balle. Bien que plusieurs joueurs s’écharpaient pour récupérer le ballon, gagné au sol de manière évidente par Chandon Sulllivan (CB), les arbitres n’avaient pas pris la peine de voir qui avait recouvert le cuir. Matt LaFleur avait bien demandé une révision vidéo qui montrait le fumble mais qui ne montrait pas clairement que Sullivan avait le ballon. Bah oui, en général, dans ces cas-là, ce sont bien les arbitres qui, en détachant l’amas de joueurs, voient qui a le ballon au final. Mais comme ils n’ont pas daigné le faire, les Seahawks se retrouvaient bien chanceux de ne pas redonner la balle à GB déjà en position de field goal.

Seattle dut punter sa première possession, notamment en raison du premier sack de Za’darius Smith, monstre d’abnégation, mais GB n’en profitait pas, notamment pour un sack de Jefferson (DE) dont Bakhtiari (LT) avait manqué l’assignation.

SEA n’arrivait rien à la course « classique » ; Lynch n’enquillera que 26 yards en 12 courses. GB n’en profitait pas à cause d’une interférence offensive de passe gaguesque de Lazard qui faisait tout simplement un « block » et d’un bon plaquage de Mc Dougald (CB) sur Jamaal Williams (RB) dans le « flat » en 3ème tentative.

Première action offensive réussie pour SEA après 13 mn de jeu : une passe de 28 yards pour Lockett qui s’était joué de King (CB). Cette seule action permettait les premiers points Seahawks par un FG. Le n°20 Packer n’était pas à la fête puisque l’action d’avant, il vendangeait une interception lancée dans ses mains. (7-3)

Après 2 drives terminés par un punt, Rodgers passait la seconde en visant Adams, Adams et Adams. D’ailleurs, à trop jouer avec lui, le n°17 fit un fumble sur un « reverse » qui lui était destiné, un fumble qu’il récupéra heureusement. Le n°17 provoquait ensuite une interférence de passe défensive un peu sévère de Griffin (CB). Avec ce drive « adamsien », les Packers se retrouvaient avec 4 tentatives à 1 yard de l’en-but. Il fallut attendre la 3ème tentative pour voir Aaron Jones… flirter avec la ligne d’en-but. Si au cours du match, j’estimais qu’il n’y avait pas TD pour quelques cm à la manière de Seattle lors de ultime seconde de la saison régulière face aux 49ers, en le revoyant ultérieurement, il apparait que la pointe du ballon situé sur le torse d’Aaron Jones touche le plan vertical de la ligne d’en-but. Pas évident mais pas un vol manifeste non plus. Tant mieux, car c’était une 3ème et 1 sur les 1 yard qui auraient placé GB devant un choix délicat. (14-3)

Russell Wilson (QB) commençait à trouver ses marques derrière son OL avec des mouvements adaptés d’évitement (passe de 31 yards pour Lockett et 13 yards pour D.K. Metcalf ) mais un sack de Z. Smith, bénéficiant d’un blitz de BJ Goodson (ILB), obligeait SEA à un FG de 50 yards… manqué !

Avec un peu moins de 6 mn à jouer en première mi-temps, l’occasion était belle d’enfoncer le clou pour GB, ce qu’elle fit. D’abord avec un « reverse » d’Ervin (RB) pour 18 yards (une belle trouvaille du GM sur les « waivers »), puis avec une pénalité de 15 yards pour prise du casque de Rodgers (QB) par Clowney (DE), les Packers arrivaient à 13 yards de l’en-but et pilonnaient à la course les Seahawks. Sur encore une 3ème et 1 à 1 yard de l’en-but, Aaron Jones gagnait cette fois aisément la terre promise dans la canyon formé entre les blocks de Kumerow (WR) et M. Lewis (TE). (21-3)

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2ème TD à la course d’Aaron Jones (Photo : Evan Siegle)

Les Seahawks n’eurent pas le temps, notamment en raison d’un sack de Kenny Clark (DT), de remonter le terrain en fin de période.

WILSON ORCHESTRE LE RETOUR SEAHAWKS

Avec un score de 21-3 à la mi-temps, les cheeseheads emmagasinaient de la confiance tout en restant prudents compte tenu de l’historique de cette saison. Et ils eurent raison de rester prudents car la seconde période fut un show Russell Wilson, échappant à la pression du pass-rush comme s’il fallait attraper un poulet sur un terrain sans enclos selon les termes de Preston Smith (OLB), Wilson bien aidé par une OL revitalisée (et par quelques holdings non sifflés il faut bien le dire aussi).

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Insaisissable Russell Wilson ! (Photo : Evan Siegle)

Sur leur premier drive, Wilson concluait une 3ème tentative avec une course de 22 yards et mettait SEA en ordre de marche pour la deuxième mi-temps. Convertissant une 4ème et 1 en « rollout » (passe pour Lockett mais que Wilson aurait pu convertir à la course), SEA marquait le TD sur un double effort de M. Lynch (RB). (21-10)

Ce fut la mi-temps des QB car Rodgers ne fut pas en reste. Il trouvait notamment Graham dans le chas d’une aiguille entre le LB et le S dans un lancer « vintage » du n°12. Puis, dans une formation à 3 TE, il visait Adams sur le même tracé que le premier TD, sauf que la balle étant un peu haute, Adams stoppait sa course puis vit tout le champ ouvert côté droit pour piquer un sprint vers le TD. (28-10)

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Adams court vers son second TD (Photo : Evan Siegle)

Wilson rendait coup pour coup à sa manière, « scramble » d’abord : 4 courses, 26 yards, puis toujours en courant, trouver Lockett (WR) pour le TD ; Lockett qui s’était débarrassé d’Alexander en le tirant clairement vers le sol. Pas d’OPI… mais Alexander, pas avare de contact, ne permet pas de plaider facilement sa cause. (28-17)

Le match s’emballait. Enfin, surtout côté Seahawks, les Packers n’avançant plus à la course, et Rodgers oubliant Ervin libre en 3ème tentative en visant Adams. Wilson avançait cette fois à la passe, la défense en perdant la tête à ne plus savoir s’il fallait « rusher » ce QB insaisissable ou non. Ce fut encore à Lynch (RB) l’honneur de marquer le TD de 1 yard, encore au terme d’un double effort. SEA tentait la conversion à 2 pts, mais un blitz d’Alexander (CB) empêchait Wilson d’envisager quoi que ce soit (sack). (28-23)

On crut que GB allait réenclencher la seconde quand Rodgers trouvait Allison plein centre sur une balle un peu basse pour convertir une 3ème et 10 et quand Rodgers lui-même allait pour courir 14 yards plus une pénalité de Clowney (DE) de 5 yards. Mais alors que GB commençait à lécher la zone de FG (40 yards de SEA), les Seahawks lançaient audacieusement un blitz avec les deux frères Griffin (le LB et le CB). Rodgers n’eut pas le temps de tenter quoi que ce soit et dut subir un sack obligeant au punt.

GB redonnait le ballon à SEA à 5 mn du terme et les souvenirs les plus noirs revenaient à la surface. Mais puisque définitivement, ce match aura été un condensé de la saison des Packers, la défense allait faire l’action qu’il faut : à savoir un sack de Preston Smith sur Wilson en 3ème et 6.

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Preston Smith (OLB) redonne avec ce sack les clés du match à l’attaque Packers en fin de match (Photo : Evan Siegle)

La défense remettait les clés du match à l’attaque et à Rodgers à 2 mn 30 du but. Après les sacro-saintes courses destinées à manger le chrono et cramer les temps morts de Seattle, Rodgers réussit deux troisièmes tentatives d’anthologie. La première, 3ème et 8, trouva en passe lobée millimétrée Davante Adams bien sûr pour une réception de 32 yards. Rodgers ne cria pas victoire car Adams fut poussé en dehors du terrain, stoppant le chronomètre.

Avec le temps mort automatique des 2 mn, il fallut se remettre à l’ouvrage sur une 3ème et 9. Rodgers trouva Graham libre plein centre mais percuté par un défenseur, Rodgers délivrait une balle un peu basse qu’un Graham, souple comme un rocher, captait en perdant l’équilibre. Résultat, il tombait au sol droit sur la marque du first down, signalé comme tel. La révision vidéo était automatique et confirmait l’arbitrage, ce qui, faute de temps mort pour les Seahawks, finissait le match.

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La dernière réception du match des Packers, par Graham, scelle la victoire de GB (Photo : Evan Siegle)

Durant le temps de la révision, les commentateurs faisaient naître une polémique inutile (ou utile pour les médias NFL) sur la réalité du first down. En se fixant sur la ligne virtuelle jaune, oui, pourquoi pas. Sauf que cette ligne jaune était en amont de 30 à 40 cm de la marque orange officielle du bord de touche. Pourquoi un tel écart ? Les mystères de la technologie audiovisuelle. Mais une caméra placée sur le marqueur officiel de first down montrait avec certitude que le ballon était au moins sur le plan vertical du first down.

UNE SAISON RÉUSSIE, UNE OCCASION À SAISIR

La joie pouvait s’emparer du stade pour ce qui était quoi qu’il arrive le dernier match de la saison des Packers au Lambeau Field. Les joueurs communiaient avec le public pendant que les flocons tombaient du ciel comme pour mieux célébrer cette ambiance unique de la frozen toundra.

Pour moi, la polémique de la fin de match fut vite éteinte. Les Packers avaient mérité leur victoire derrière un Aaron Rodgers dont on avait retrouvé la magie d’autrefois et une défense toujours aussi méritante. Cette dernière dut malgré tout manoeuvrer un Russell Wilson de gala qui fit tout pour maintenir les Seahawks à flots. La défense de SEA a su rendre l’attaque unidimensionnelle en seconde mi-temps, effectuant peut-être sa meilleure prestation de la saison contre la course.

Les joies d’être exempté de tour des wild-card font qu’avec cette victoire, les Packers se retrouvent déjà en finale NFC et dans le dernier carré 2019 des 32 équipes NFL. Qui aurait pu le croire en début de saison ? Je n’osais l’espérer même si avoir Aaron Rodgers donne de facto un droit au rêve. Et pourtant, ce n’est pas que grâce à lui que GB s’en est sorti, loin de là. Si Aaron Jones ne s’était pas révélé au grand jour (21 TD saison régulière et play-offs inclus, à un seul TD de la marque absolue des Packers établie en 2003 par Ahman Green) et si la défense n’avait pas été sérieusement améliorée par l’arrivée des Smiths Brothers notamment, la saison 2019 aurait pu beaucoup plus ressembler à l’année passée qu’à cet improbable 13-3, deuxième marque de saison régulière dans la carrière d’Aaron Rodgers.

4ème finale NFC dans la carrière d’Aaron Rodgers qui a eu tout, tout de suite : un Super Bowl à sa 3ème saison de titularisation en 2010 laissant augurer une dynastie possible dans le Wisconsin. Las, il n’y eut que deux autres apparences à ce stade de la compétition, en 2014 et en 2016, pour deux humiliations confondantes. 12 saisons titulaire, 4 finales NFC, beaucoup s’en contenteraient, mais pour un QB du calibre d’Aaron Rodgers, on ne peut s’empêcher de trouver le bilan maigre, à l’instar d’un Dan Marino, légendaire QB des Miami Dolphins de 1983 à 1999 (17 saisons, 10 apparitions en play-offs, 3 finales AFC, 1 Super Bowl perdu).

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Rodgers célèbre Lambeau Field, mais sa mission n’est pas terminée ! (Photo : Stacy K.)

Le prochain adversaire est connu : les San Francisco 49ers, ceux-là même qui avaient écrasé du fromage fondu en semaine 12, score de 37-8, dans un match où tout allait de mal en pis pour GB. Nous y reviendrons ultérieurement dans la pré-analyse du match mais les Packers n’ont rien à perdre, la pression n’est pas sur les épaules de GB.

Cette finale de conférence ressemble à s’y méprendre à la finale NFC 2014 : un déplacement sur la côte ouest chez un adversaire qui les avait démontés en saison régulière (victoire 36-16 desSeahawks en semaine 1 de la saison 2014) et s’appuyant sur une défense féroce et un jeu de course puissant. Et pourtant, pendant 56 mn, les Packers étonnaient la planète NFL en dominant leur adversaire à la surprise générale. La suite est rentrée dans l’histoire de la NFL, aux dépens des Packers. Mais cette référence montre que tout est possible dans un seul match NFL. Let’s go !

LES STATS

SCORE

Green Bay Packers :

  • Aaron Rodgers (QB) : 16/27 à la passe, 243 yards, 2 TD ;
  • Aaron Jones (RB) : 21 courses, 62 yards, 3 yards par porté, 2 TD
  • Davante Adams (WR) : 8 réceptions, 160 yards, 2 TD
  • Blake Martinez (ILB) : 7 plaquages, 3 plaquages assistés
  • Za’darius Smith (OLB) : 2 plaquages, 2 sacks, 1 plaquage pour perte
  • 5 sacks
  • Efficacité en 3ème tentative : 64 % (9 sur 14)

 

Seattle Seahawks :

  • Russell Wilson (QB) : 21/31 à la passe, 277 yards, 1 TD ; 7 courses, 64 yards
  • Marshawn Lynch (RB) : 12 courses, 26 yards, 2.2 yards par porté, 2 TD
  • Tyler Lockett (WR) : 9 réceptions, 136 yards, 1 TD
  • Jadeveon Clowney (DE) : 4 plaquages, 3 plaquages assistés, 0.5 sack, 1 plaquage pour perte
  • Efficacité en 3ème tentative : 33 % (3 sur 9)
  • 6 pénalités pour 47 yards concédés

 

LE DÉTAIL QUI TUE

  • Lambeau Field est le seul stade que Russell Wilson a visité plus d’une fois et où il n’a jamais gagné : bilan de 0 victoire et 4 défaites.

5 Comments

  1. DavidBrillac

    Hé oui 0-4 pour le feu follet des Seahawks au Lambeau, je l’avais prédit 0-9 pour les moineaux depuis 20 ans.

    On a retrouvé un Rodgers niveau playoff, un Adams de gala, et si ces deux reproduisent cette performance dimanche en Californie, il y a de l’espoir !
    Mais il nous faudra aussi un Aaron Jones à plus de 100 yards, et à plus de 4 yards par courses.

    La défense nous a aussi permis de respirer, les Smith brothers on été dominants comme depuis septembre, Preston qui s’était un peu endormi ces derniers temps, est revenu épauler son homonyme Z qui lui est toujours à 100 à l’heure.
    Au passage j’aime bien ses petits messages façon Toifilou Maoulida.

    Je rage un peu de ne pas pouvoir jouer dimanche sur la toundra par moins 15°, pour quelques centimètres, j’aurais bien voulu voir si les chercheurs d’or auraient reproduits le même match que le premier, certainement pas !

    Mentions spéciales au petit LaFleur, première saison, 13-3, finale NFC, personne avant lui ne l’avait fait, bravo !

  2. Guile

    J’ai lu aussi l’ITW de Rodgers avec le passage sur Nelson. Petite pique au passage pour Gute ? Aucune idée mais c’est dommage que cette petite phrase n’arrive pas plus tôt dans la saison (on aurait peut-être eu un rappel de Nelson).

    Je suis d’accord avec toi, il s’agit d’une des rares erreurs de Gute de ne pas avoir su voir l’importance pour Rodgers de joueurs tels que Nelson ou Cobb. Avoir des joueurs avec qui ton QB joue les yeux fermés ça n’a pas de prix (ou en tout cas, un peu plus que l’offre à priori minable qu’il avait faite à Nelson) et au final, c’est peut-être ce qui va nous manquer cette année (plusieurs menaces sérieuses à la réception)…

    Mais bon, les WR ne semblent pas être la tassé de thé de Gute parce que les plus gros fails ou déceptions des drafts sont pour l’instant les WRs (J’Mon Moore qu’on a pas gardé, MVS qui se prend un sophomore wall énorme) et aussi parce qu’il n’a pas jugé bon d’investir en FA sur ce poste… En plus, il a pas de bol parce que St Brown qui montrait de belles choses et semblait prêt à prendre le slot s’est blessé juste avant le début réel de la saison.

    Pour la prochaine draft/FA, faut de l’ILB (un vrai second ILB) et du WR…

    Bon, on va arriver à Friso en underdog en s’étant fait marcher dessus en saison régulière et avec les 49ers qui ont vu des retours de blessures donc clairement personne ne s’attend à quelque chose de notre part (je crois que les cotes nous donnent perdant de minimum 7 points). L’occasion de gagner et que toute l’équipe sorte le même tee-shirt que Z contre les Seahawks 🙂

    Faut faire un super début de match pour instiller de doute au 49ers et voir s’il arrive à gérer ça.

    Je ne suis pas sûr de pouvoir mater le match en direct dans la nuit de dimanche à lundi donc je vais sûrement passer toute la journée du lundi à faire un blackout de toute news de sport dès fois que quelqu’un me gâche le replay du lundi soir…

    Go Pack Go !

  3. Laogurdr

    Salut tout le monde.
    Pour moi franchement la saison est réussie je n’en attendais pas tant. 13-3 et une finale NFC je n’aurais pas misé dessus en début de saison avec le changement de staff e tout ça. Vu l’effectif je pensais plus à une saison…. bah comme les Vikings avec peut-être même une victoire en moins en saison régulière. Un 10-6 ou 9-7 avec wild card et une défaite en divisional car quitte à être en wild card je ne peux pas me résoudre à la défaite à ce moment là 😉.
    Donc quoi qu’il arrive je suis content.
    Pour dimanche je ne suis vraiment pas très confiant les Niners sont très complets et ne semblent pas trop gênés par le fait de jouer en playoffs vu la prestation face aux Vikings. Mais une finale NFC n’est pas un divisional round après deux semaines de repos mais bon soyons optimistes Go pack go !!!!

    Pour la saison prochaine comme vous ILB et WR en priorité j’espère juste que si Martinez re-signe ça ne sera pas pour un contrat max car ça nullité à la couverture est très désespérante à longueur de match. Par contre à la réception je vois Lazard en futur WR2 très fiable en NFL Adams + St Brown + Lazard + Tonyan + Steinberger + 1 bon WR et ou TE en FA/draft et on est monstrueux. Par contre le poste de tackle droit je ne sais pas trop encore. Bulaga sur un contrat correcte sur 2 ans pourquoi pas. En même temps je n’ai pas trop suivi ce poste cette saison en NCAA pour la draft. Ou alors Turner qui je pense serait meilleur en tackle droit que guard droit.

    Bon la saison n’est pas finie, comme toi @Guile je commence tôt lundi avec une grosse journée de boulot donc en mode off toute la journée et replay direct en rentrant en espérant un énorme match de nos protégés et que Matt LaFleur soit la nouvelle star du coaching NFL !!!!

  4. DavidBrillac

    @ Guile et Laogurdr, si ça peut vous arranger, vous me donnez votre numéro, et discrètement pour ne pas vous dérangez lundi dans la matinée, je vous envoie juste un petit emoji 😀 pour victoire, 😩 pour défaite, d’accord ?

  5. DavidBrillac

    @ Guile, au faite Guile comme dans notre jeu préféré de 1991 ?
    On a eu de cesse toute la saison de se plaindre de Gute, et sa gestion désastreuse du poste au combien clé de WR, qui risque tout simplement de nous coûter le Super Bowl malheureusement !
    J’ai écrit plusieurs fois depuis le début de saison que le pauvre Rodgers qui survolait la NFL par les airs, au début des années 2010, avec pour armes fatales, Driver, Jennings, Nelson, Jones, Cobb, excusez du peux ! Imagine seulement deux de ses cinq là dimanche prochain avec Adams.
    Mais en plus comme tu le soulignes fort justement, les têtes pensantes des Packers ont délaissé le poste via la free agency, et on été nulles via la draft !
    Je n’oublie pas que les dirigeants de l’époque, avaient fourni des armes à Favre avant le Super Bowl en 96 avec les recrues, Don Bebee l’ancien Bills, le futur MVP Desmond Howard, et le rapide Andre Rison.
    On risque de mourir encore une fois aux portes du paradis, par faute de talent a ce poste clé !

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