
Ce qui devait être une formalité s’est transformé en journée calamiteuse pour GB face à un adversaire qui n’avait plus rien à jouer si ce n’est cette fameuse rivalité entre les deux franchises les plus anciennes de la NFL. Alors qu’ils devaient se mettre en orbite pour les play-offs, les Packers partent avec des incertitudes pour le prochain match, le plus important de l’année.
Green Bay Packers – Chicago Bears : 22 – 24
ATTAQUE SANS ENVIE
Les Packers devaient se rassurer et c’est tout le contraire qu’ils ont montré ce dimanche. Avec une température ressentie de – 14°C, GB a semblé congelé et Jordan Love le premier.
Depuis qu’il s’est dit qu’il allait corriger ses erreurs, Love a certes drastiquement baissé son nombre d’interceptions, mais il en a fait de même avec ses lancers longue portée. C’est comme si désormais le QB avait mis le frein à main, scannant le terrain à n’en plus finir et n’osant plus lancer des cibles qui ne sont pas totalement libres. Seulement, sa vision du terrain n’est pas (encore ?) « rodgersienne » et le n°10 semble depuis quelques matchs comme apeuré.
Dans ce match, les Packers avançaient au sol mais ils manquaient terriblement d’efficacité dans les airs. Si bien qu’ils ne trouvaient pas la solution au 1er quart-temps avec seulement 3 pts en 4 drives et demi. Or, ce 1er quart-temps est primordial pour ces Packers en 2024 car il installe le jeu au sol et la domination de GB dans leurs victoires.
Ce ne fut donc pas le cas. Et pour bien mettre les Bears en orbite, les Packers se fendirent de deux belles cagades.
La première fut un retour de punt pour le TD, mené à la Houdini par les Bears puisque DJ Moore (WR) se fit passer pour le retourneur quand la balle allait à l’opposé. Le problème, c’est que toute l’escouade verte et or s’est fait attirer par cet aimant alors que le ballon partait sur le côté opposé. Ce qui est incroyable, c’est que l’équipe qui punte doit savoir quelle partie du terrain vise son punter. Manque de communication ou direction manquée par Whelan ?
On ne le saura pas. Toujours est-il que le CB adverse Blackwell avait un boulevard devant lui et remontait presque en trottinant 94 yards pour le TD. Seul le TE Fitzpatrick aurait pu se mettre en travers de son chemin mais il fut retenu de manière éhontée par un holding non signalé par un aveugle arbitre. (0-7)
Et quand Jayden Reed se fit puncher le ballon à l’entrée de la redzone Packers pour un fumble perdu, les Bears en difficulté offensive jusque-là (- 11 yards sur leurs 2 premiers drives !) ne se firent pas prier pour marquer un 2ème TD. (3-14)
Comme si cela ne suffisait pas, Watson (WR) tomba seul au champ d’honneur. Rupture des ligaments croisés. Fin de saison et saison 2025 en suspens. Quelques instants plus tard, Love se prit une décharge dans le coude suite à une pression Bears lorsqu’il avait réussi à trouver de manière désespérée Jacobs (RB) par une passe de volleyeur. Direction le banc de touche pour le QB1 qui ne reviendra plus sur le terrain.
Pour Jacobs aussi, ce début de 2ème quart-temps marquait ses dernières mises en jeu. Mais c’était plus positif puisque le n°8 marquait un TD pour le 8ème match consécutif, record de franchise égalé pour un RB. (10-14)
On pensait les Packers capables alors de renverser la tendance d’un match débuté de la pire des façons. La défense tenait le choc, annihilant les courses et mettant la pression sur Caleb Williams (QB) qui jetait le ballon plus souvent qu’à son tour.
Avec le QB2 Willis, le RB2 E. Wilson et le RB3 Brooks, GB avançait principalement au sol mais butait en redzone. (13-14 à la mi-temps)
INEFFICACITÉ ET FIN BÂCLÉE
La défense continuait à être hermétique. CHI tentait le trick play mais Keenan Allen (WR) tenta le lancer « n’importe quoi » qui tombait dans les bras de McKinney (S) pour sa 9ème interception de la saison (2ème NFL). Mais Willis conserva le ballon alors que le jeu lui commandait de lancer rapidement. Il ne vit pas le safety K. Byard débouler pour un sack fumble des familles récupéré par Chicago.
GB montrait une inefficacité offensive comme rarement vu cette saison. Sur leur 2ème drive de la 2ème mi-temps, GB remontait 47 yards mais se vit confronté à une 4ème et 3 sur les 37 yards adverses (soit un FG de 54 yards). LaFleur tenta le coup avec une « reverse » de Jayden Reed (WR) complètement anticipée par la défense Bears. Reed n’y put rien. Turnover on downs.
Les Packers avaient trop gâché et même ces Bears-là allaient en profiter. Eux qui en 3 quart-temps n’avaient gagné que 88 yards, sortaient enfin de leur hibernation. CHI convertissait de justesse deux 3ème tentatives, dont une aurait dû se terminer par un sack d’un Cooper (ILB) trop pressé.
Les Bears sortaient enfin un gros jeu. Ce fut une simple passe-écran pour DJ Moore. Mais celui-ci bénéficiait de deux OL bien détachés et claquait un cadrage-débordement à Bullard (S) que n’aurait pas renié le XV de France. TD de 32 yards. (13-21)
Avec Willis (QB) qui subissait le sack, cela obligeait GB à punter à 7 mn 30 de la fin du match. L’affaire commençait à être sérieuse. La défense faisait le boulot et redonnait le cuir à l’attaque avec 6 mn à jouer.
La grâce intervint par… le WR6 Malik Heath. Sur un lancer 50-50 que n’aurait pas renié Jordan Love, Heath sortait un saut de joueur NBA pour capter le ballon aérien pour une réception de 41 yards !
E. Wilson nous sortait un cutback des familles comme il en a fait souvent sur ce match pour marquer le TD de 21 yards en coin. Willis, touché au pouce deux plus tôt, vit sa balle lancée au sol sur la tentative à 2 pts. (19-21)
Les Bears n’exécutaient que des courses ou des passes latérales. C’était prévisible, trop. Sur une passe latérale au 2 mn warning, Valentine (CB) « blastait » DJ Moore (WR). Fumble ! Récupéré par Bullard (S) qui se précipita comme un chien fou et percuta Valentine alors qu’une seconde de réflexion lui aurait permis de prendre le couloir vers la touche pour un bon gain voire le TD. Mais bon, ce turnover était salvateur, et encore une fois les Packers allaient vaincre en se moquant de ces Bears maladroits.
Car GB était déjà à 43 yards de l’en-but des Bears avec ce fumble récupéré, 1 mn 49 à jouer et surtout 3 temps morts. Bref, quand on sait maîtriser le chrono en NFL, une éternité. Mais GB jouait bizarrement en attaque accélérée. Quand vint la 3ème et 2, LaFleur précipita une course plein centre de Wilson pour 2 yards… perdus. Avec Willis aux commandes, il aurait été tellement plus judicieux de placer une « zone read » où Willis aurait couru pour lui-même après une feinte pour le RB.
LaFleur n’avait pas anticipé cet échec et dans la panique prit rapidement un temps mort à 58 secondes de la fin. Quelque soit la décision, manifestement pas prise, d’un FG ou d’une 4ème tentée, il eut fallu laisser 15 secondes de + couler au chrono. Et encore +, quand la décision finale fut de tenter le FG puisqu’un FG raté sonnait la fin du match.
Heureusement, Mc Manus est un métronome au kick et enfila le FG de 55 yards dans le froid glacial avec une balle dure comme une brique. (22-21)
L’exploit était là. Oh, il restait bien 54 secondes, le résultat d’une très mauvaise gestion du chronomètre, mais c’était les Bears menés par Caleb Williams (QB) quand même. Il fallait qu’ils remontent au moins 45 yards pour espérer. C’était trop pour une équipe qui avait avancé de 157 yards seulement en 59 minutes de jeu. Imaginez, 45 yards en 48 secondes…
Mais comme les petites rivières font les grands fleuves, les petites erreurs font les grandes défaites. Et alors que Caleb Williams allait se débarrasser du ballon ou ne gagner que quelques yards à la course, Enagbare (DE) ne trouva rien de mieux que de commettre un « horse collar ». Et bim, 15 yards dans la figure.
Après un first down, Cooper manqua encore le sack décisif en se faisant avoir par la rotation de Caleb Williams qui avait vu arriver le découpeur. Et finalement, CHI était acculé à une 3ème et 11 pile au milieu du terrain et 15 secondes à jouer. Mais l’impensable se produisit.
La défense se mettait dans une formation inexplicable : 3 safeties jouant une Hail Mary improbable, 3 CB se mettant près de la ligne de touche pour éviter une réception avec sortie du terrain laissant des couloirs de « slant » et 3 rushers seulement. Seul Wilson (ILB) était à peu près bien placé en « spy » du RB. Mais il y avait un trou béant de 30 yards sur 20 yards au milieu du terrain. Personne, absolument personne. Alors que c’était la zone cible des Bears, une passe de 15 yards dans cette zone les amenant à un possible FG.
Il suffit d’une passe slant pour DJ Moore que Valentine propulsait à terre. Et Caleb Williams eut assez de temps pour jeter le ballon à terre à 2 secondes de la fin du match. Ce que ni Hafley ni LaFleur n’avaient pensé possible je pense, car cette formation fut une ineptie totale. Et pourtant, beaucoup de cheeseheads ont dû halluciner comme moi en voyant cette formation. Il restait un temps mort pour GB et j’en ai même mimé le « T » avec mes mains. Pas LaFleur.

Et voilà, les Bears avec le match à leur portée s’ils réussissaient le FG de 51 yards. Pas d’exploit improbable de Brooks (DT) pour contrer le ballon. Santos enquilla les 3 pts de la victoire et Chicago, comme une réponse du berger à la bergère, gagna par un FG à la dernière seconde, brisant une série de 11 défaites consécutives contre les Packers et engrangeant une première victoire au Lambeau Field depuis 9 ans.
ESPOIR OU DÉSESPOIR ?
Rarement je ne me suis senti aussi peu ambitieux à l’attaque des play-offs. Du temps d’Aaron Rodgers, il y avait toujours l’espoir parce que Rodgers était là. L’année dernière, les play-offs étaient déjà une satisfaction pour l’an 1 de la reconstruction.
Cette saison, les Packers ont enfin, je pense, trouvé l’identité que Matt LaFleur souhaitait avec un Josh Jacobs (RB) qui le lui rend bien. En se basant sur la course pour ouvrir la passe. Cette identité bien affirmée (3ème équipe NFL à courir le +) met encore plus LaFleur devant son bilan : plus de Rodgers pour contester ses choix, plus de QB dans sa 1ère saison titulaire.
Alors oui, le bilan est meilleur que l’année dernière (11-6 au lieu de 9-8) mais la saison a été d’une linéarité incroyable avec 5 défaites contre les équipes en play-offs (+ cette dernière bévue contre les Bears). Côté victoires, sur les 11, deux seulement ont été obtenues contre des équipes qualifiées en play-offs : les Texans qui ne font plus peur à personne et des Rams qui étaient amputées de Kupp (WR) et Nacua (WR).
Plus que jamais, dans cette saison des Packers avec peu de saveur car peu de moments inoubliables, le match de wild-card à venir va être le révélateur de cette saison. Une grosse défaite et ce sera l’inter-saison des questionnements.
Pour vaincre en play-offs, il faudra lâcher cette bride que LaFleur et Love semblent avoir mis sur l’attaque aérienne depuis plusieurs semaines. Volontairement ou pas, les Packers n’auront littéralement rien à perdre à tout tenter lors du prochain match. Jordan Love doit redevenir ce « gunslinger » avec des « big plays » peuvent changer le cours d’un match… comme les turnovers.

Cette saison régulière terminée est quand même le moment de tirer aussi du positif. Il y avait bien un problème de coordinateur défensif auparavant. Jeff Hafley a transformé une mauvaise défense en bonne défense :
- n°6 en points adverses (n°13 en 2023)
- n°5 en yards concédés (n°22 en 2023)
- n°12 en % de 3ème tentatives réussies (n°28 en 2023)
- n°3 en yards concédés par course (n°25 en 2023)
- n°11 en yards concédés par passe (n°18 en 2023)
- n°4 en turnovers effectués par match (n°26 en 2023)
Avoir changé de système a mécaniquement aidé la défense contre la course. Avoir recruté le meilleur ou un des meilleurs safeties de la NFL aussi. Avoir drafté une star au poste d’ILB également. Mais si j’enlève l’incompréhensible dernière action de ce match contre les Bears, comment ne pas être satisfait des drastiques progrès de la défense des Packers.
Évidemment, le système instauré est moins flashy pour les pass-rushers et ces derniers n’ont pas su s’adapter au mieux à cela pour menacer constamment le QB adverse. Cela a pu marcher contre les QB médiocres, pas contre ceux qui savent faire le boulot. Ce n’est pas catastrophique non plus puisque GB est n°9 en sacks et n°16 en taux de pression. Mais le retour sur investissement n’a pas été concluant pour Rashan Gary (DE) et Kenny Clark (DT), payés comme des stars à leur poste (même si Gary a obtenu de manière surprenante une sélection au Pro Bowl).
Les Packers sont en play-offs mais ne sont pas champions NFC North, pour la 3ème année consécutive. Ce n’était plus arrivé depuis… les débuts d’Aaron Rodgers où les Packers avaient laissé le titre de division de 2008 à 2010.
Avant de penser à la reconquête du Nord, celle-ci pourrait paraître bien accessoire si GB gagne dimanche prochain. À eux de nous surprendre mais il faudra de toute façon une autre prestation offensive pour vaincre.
LES STATS

GREEN BAY PACKERS :
- Malik Willis (QB) : 10/13 à la passe, 136 yards, 109.8 rating
- Emanuel Wilson (RB) : 14 courses, 73 yards, 5.2 yards par porté, 1 TD
- Malik Heath (WR) : 3 réceptions, 53 yards
- Edgerrin Cooper (ILB) : 4 plaquages, 3 plaquages assistés, 1 plaquage pour perte, 1 QB hit, 1 fumble recouvert
- 2 turnovers
- Efficacité en 3ème tentative : 30 % (3/10)
- Efficacité en 4ème tentative : 0 % (0/1)
- Efficacité en redzone : 33 % (1/3)
- 5 pénalités pour 45 yards concédés
- 31 mn de possession de balle
CHICAGO BEARS :
- Caleb Williams (QB) : 21/29 à la passe, 148 yards, 1 TD, 95.2 rating ; 3 courses, 10 yards
- D’Andre Swift (RB) : 20 courses, 65 yards, 3.3 yards par porté, 1 TD
- DJ Moore (WR) : 9 réceptions, 86 yards, 1 TD, 1 fumble perdu
- Kevin Byard (S) : 9 plaquages, 5 plaquages assistés, 1 sack, 1 plaquage pour perte, 1 QB hit, 1 fumble provoqué
- 2 turnovers
- Efficacité en 3ème tentative : 50 % (7/14)
- Efficacité en 4ème tentative : 100 % (1/1)
- Efficacité en redzone : 100 % (1/1)
- 7 pénalités pour 45 yards concédés
- 29 mn de possession de balle
LE MOMENT DU MATCH
- Le holding non sifflé sur Fitzpatrick (TE) lors du retour de punt peut annuler cette incroyable action de TD et peut changer la face du match
- Les deux dernières minutes du match après le fumble récupéré par Bullard est un festival d’occasions manquées et d’actions mal emmanchées.
LES DÉTAILS QUI TUENT
- Fin de la + longue série de victoires consécutives des Packers face aux Bears, stoppée à 11.
- Le bilan intra-NFC North des Packers est de 1-5, ce qui les place à la 4ème place (mauvais point average face aux Bears) des pensionnaires NFC North sur les seuls matchs intra-division
GreenBayPackersFrance
1-5 contre la NFC Nord, effectivement ce n’est pas glorieux.
C’était la saison du puissant contre les faibles, et faibles contre les puissants !
La saison 2024 étant derrière, place au playoffs et peu importe le bilan des uns et des autres, en playoffs tout reste ouvert pour tout le monde.
Que retenir de cette saison, que nos deux super free agent sont devenus Pro Bowler dès leur première saison avec les Packers et ont vraiment assuré leur salaire contrairement à Clark et Gary le néo Pro Bowler 🤣😂🤣
Cooper est un super ILB, le nouveau DC a largement amélioré notre défense, la OL progresse et n’a subi aucune blessure, mais nos WR sont bons sans être extraordinaires et ont surtout tous le même défaut, branchés sur courant alternatif, malheureusement.
Love peut mieux faire, ses blessures ne l’ont pas aidé, mais il doit progresser.
13ème apparition en playoffs pour les Packers sur les 16 dernière saisons, et 39ème saison en playoffs, numéro 1 de tout les temps.
Place aux Eagles, et ce serait une erreur de penser que les Packers n’ont aucune chance.
Go Pack Go !
En regardant le match, je me disais qu’ils étaient en train de faire tout ce qu’ils pouvaient pour perdre le match face à une équipe des Bears qui était globalement inoffensive (comme la Terre dans la superbe trilogie en 5 volumes « Le guide du voyageur intergalactique » du très regretté, au moins par moi, Douglas Adams 🙂 )
Match complètement raté mais au moins, il n’a influé sur rien niveau classement vu que les Commanders ont fait le job en parallèle.
Après, oui, je te rejoins sur Love qui joue avec le frein à main. Au début, il est revenu à un peu plus de sécurité en arrêtant de lancer sur des joueurs en double ou triple couverture mais là finalement ça ne devient plus de la sécurité mais de l’inhibition. Et il n’est pas aidé par le fait que Watson soit absent parce qu’il l’aide bien à attaquer la profondeur ou à laisser des espaces en zone intérieure pour Doubs, Reed ou Kraft qui eux n’ont pas cette vitesse et cette verticalité (ce qui fait que les défenseurs peuvent se concentrer sur une zone à défendre plus réduite).
J’ai quand même aussi l’impression que Love est pas spécialement aidé par le playcalling de MLF. Pendant les premières années, on se disait que Rodgers devait limiter le playcalling avec ses audibles et son propre cahier de jeu mais depuis 2 ans, il est sensé être « libéré » de cette influence et ça reste assez coincé.
Il y a quelques jeux intéressants sur certains matchs mais c’est vite redondant et surtout visible de très loin comme la reverse de Reed en 4ème tentative ou la course plein centre de Wilson sur la 3ème et 2.
Et puis le nombre de motion où on voit Reed arriver puis faire le tour du RB et repartir, c’est même plus surprenant ou inhabituel alors qu’une motion est sensée filer un moment de doute à la DEF.
Il n’arrive à être imaginatif que quand l’équipe mène d’au moins 2 possessions. Dans le cas contraire, il reste peu imaginatif et très sécuritaire dans ses choix de jeu.
Le seul vrai point négatif de ce non-match ce sont les blessures finalement. Watson s’est fait le LCA et Love est à moitié blessé (et on sait pas trop pour Willis qui semblait aussi souffrir de la main) ce qui s’ajoute à l’absence problématique d’Alexander qui fait que la DEF est largement vulnérable sur l’attaque aérienne (et on l’a vu contre les Vikings).
Autant, je pense que ça peut passer contre les Eagles si la DEF arrive à contenir un peu Barkley et qu’elle met le sort du match (côté Eagles) dans les mains de Hurts, autant, je ne vois pas comment ça peut passer contre les Lions et si exploit monumental il y a, contre (sûrement) les Vikings. J’ai dans l’idée que ça fait beaucoup même si bon, on est supporter donc on n’y croit 🙂
Faut dire qu’un SB remporté en partant du seed 7 en démontant successivement les Eagles, les Lions, les Vikings puis les Chiefs (ou les Bills voire les Ravens) ça aurait vraiment de la gueule 🙂
Bonne année a toutes les tetes de fromage !!!
Malheureusement pour nos Packers, l’année 2025 commence comme 2024 s’est terminée….
Avec des matches qui concentrent exactement tous les défauts que nous connaissons de notre équipe (et de notre HC!!!!!), avec une mention particulière pour le match des Bears.
LaFleur avait insiste des la préparation sur l’importance du match propre. On reconnaît la la patte d’un grand coach…
Des le coup d’envoi les pénalités et les erreurs se sont enchainées. Fumbles, drops, flags, mésententes, gestion du chrono. On demande le départ de LaFleur, pas forcement parcequ’il est mauvais, mais parcequ’il n’y a aucune progression, ni de sa part, ni de celle des coordinateurs qu’il maintient. Les memes défauts sont présents.
David l’a bien mentionne, on a vu une nette progression de notre défense depuis l’arrivée de Haffley, même si lui non plus n’est pas parfait. On attend maintenant les même changements pour la gestion de l’équipe et des ST.
Du point de vue joueurs, commençons par le positif. On a des joueurs élite : Tom, McKinney, Jacobs, Kraft, Cooper. Mais on observe vite qu’un seul de ces joueurs évolue a une position premium (Tackle). Aucun de nos joueurs élite n’est WR, EDGE, CB ou QB. Et c’est bien la notre probleme principal, les mauvaises draftes successives a des postes clés.
Si après 3 ans, la draft 2021 est un échec, après un an la draft 2024 est une calamité :
Morgan pris devant DeJan et Barton et qui en plus se blesse, Cooper est élite, Bullard est un courant d’air, Marshawn Lloyd s’est blesse, on aurait mis un troisième tour sur Hopper pour n’être qu’en équipe spéciale, Williams est OK, et entre Monk, Oladapo et consort, c’est simple on ne sait même plus s’ils sont dans l’effectif. Pour ceux qui veulent se faire du mal, prenez le temps de lire les bilans des dafts écrits sur ce site, tous les doutes sur les joueurs ou les positions auquel ils ont été recrutes se sont révélés exacts…. Comme quoi notre GM ne sait pas faire simple.
Revenons sur les quelques satisfactions, avec la OL que je trouve bonne, et je reste persuade que Rahyan progresserait beaucoup a cote d’un vrai centre. Les seuls receveurs fiables sont Doubs et Heath que l’on utilise peu, et la DL est tenue par des joueurs de deuxième moitié de draft ou undrafted. Bref, malgré le bilan plutôt honorable, je reste très déçu par cette saison, la non progression voir régression de certains joueurs, le manque de liant collectif, le manque de tenue des matchs, et la récurrence de certains problèmes qu’on ne gommera pas sans changer certains décideurs.
Je ne crois absolument pas en une victoire contre les Eagles, je crains même qu’on se prenne une grosse Pickett. Mais je serai très heureux si la semaine prochaine j’écris en disant que j’ai eu tort.
Go Pack Go