Une fois de plus, les Packers ont laissé échapper un match de play-offs à leur portée. C’était pourtant contre le n°1 NFC ultra-favori. Sous une pluie quasi-continue, les Packers ont réussi à prendre la mesure de cette équipe des 49ers mais n’ont pas su capitaliser de nombreuses occasions. Et finalement laisser échapper une qualification surprise.
DOMINATION STÉRILE
Le plan était de recommencer le même schéma que face aux Cowboys. Et c’est ce qu’ont fait les Packers. Prendre le ballon pour dicter le tempo via Aaron Jones, secondé par Emanuel Wilson (RB). Cela ne se faisait pas sans difficulté mais ça avançait. Toutefois, GB ne récoltera que 3 pts, Doubs « droppant » le ballon en endzone, avant tout par le très bon marquage du All-Pro Ward (CB). (0-3)
De même, la défense faisait ce qui était attendu d’elle : contrôler Mc Caffrey (RB) et mettre en difficulté Brock Purdy, jeune QB aux petites mains que la pluie n’a pas aidé.
Et dès le 3ème jeu, GB pouvait lui mettre la tête dans le seau, Savage (FS) recevant en plein torse le ballon… qu’il ne put capter, sans quoi un boulevard s’ouvrait devant lui pour le pick-6 et assommer d’entrée Purdy. Qui sait ce qu’il serait advenu de ce match si Savage avait alors réalisé cette interception ? Sur le moment, un sack collectif en 3ème tentative faisait un peu oublier cette énorme occasion manquée.
GB repartait offensivement de la même manière. Love avait plus de difficultés à trouver les ouvertures car le front-4 de SF était suffisant pour mettre la pression sur le QB, d’où des couvertures + maillées des Niners. Il trouva néanmoins Doubs pour 38 yards à droite.
Les Packers étaient bloqués sur 4ème et 1 en redzone adverse, quand le ballon aurait dû être placé 50 cm plus près du first down après un jugement bien prudent des arbitres sur l’avancée d’Aaron Jones en 3ème et 1.
LaFleur restait agressif et commandait alors le « tush push » wisconsinite. Il n’était pas réalisé de manière superbe mais Love tombait assez loin. Enfin, c’est ce que je pensais (comme beaucoup). Mais pas les arbitres qui placèrent le ballon bien en arrière de l’avancée de Love. Résultat, après mesurage, un turnover on downs pour 5 cm ! Gros fail des arbitres pour un 2ème tournant manqué pour GB. Et puis, ce stop fut obtenu par un Greenlaw (ILB) qui n’hésita pas à mettre sa main dans le casque de Love sans aucune pénalité signalée…
Cette fois, SF avançait en étant souvent poussé à la 3ème tentative. Sur une 1ère tentative, les arbitres laissaient passer un clair « intentional grounding » de Purdy (QB). Ce qui aurait du donner une 2ème et 20 si les règles avaient été respectées. Et quand deux jeux plus tard, sur 3ème et 5, Kittle (TE) marquait un TD de 32 yards grâce à un marquage d’écolier de Savage (FS), la pilule avait du mal à passer. (7-3)
La défense de SF ne stoppait toujours pas les drives de GB. Mais encore une fois, après être arrivés en redzone après notamment une nouvelle belle réception le long de la ligne de Doubs (22 yards), les Packers butaient, mis en difficulté par le pass-rush Niners. GB sauvait le FG alors que le snap du long snapper fut effectué en rase-mottes. (7-6)
SF gérait les 4 mn restantes pour ne pas laisser une miette à GB. Mais ce serait sans Deebo (WR), blessé à l’épaule et dont l’absence a semblé dérégler l’attaque des 49ers.
Mais les Packers ne se laissaient pas marcher dessus, contraignant les 49ers au FG de 49 yards… contré par Colby Wooden (DE) ! Les Packers terminaient menés au score une première mi-temps globalement dominée avec 189 yards contre 148 yards pour SF et un Mc Caffrey (RB) maîtrisé (9 courses, 33 yards ; 2 réceptions, 17 yards). (7-6 à la mi-temps)
GB PREND L’AVANTAGE MAIS PEINE À SE METTRE À L’ABRI
Malgré ces coups du sort, GB ne se laissait pas prendre à la reprise et forçait le 3 and out de Niners qui avaient misé sur la passe.
GB récupérait la balle. LaFleur dut avoir recours au challenge vidéo pour valider un QB sneak de Love invalidé d’abord par les arbitres et pourtant clairement passé. Puis un fumble d’Aaron Jones, qu’il récupéra néanmoins, obligeait ensuite à une 2ème et 21 où un énorme facemask fut oublié sur la réception d’Aaron Jones (6 yards).
Sur la 3ème et 15 suivante, Love tenta logiquement la passe profonde pour Melton (WR). Un chouia sous dosée, elle permit néanmoins à Melton de prendre les devants et de provoquer une « pass interference » pour 57 yards. Et dès le jeu suivant, un double pump de Love surprenait SF et trouvait Melton dont le défenseur avait glissé. Complètement seul, Melton dut s’employer à un double pas rapproché pour valider le TD en raison du lancer un poil trop fort. (7-13)
Les Niners se relançaient grâce principalement à… Darnell Savage (FS). D’abord impliqué dans la 3ème et 5 réussie par Kittle (TE), il se faisait tout simplement mystifier par Mc Caffrey (RB), incapable de le ralentir en tant que dernier défenseur, permettant un TD de 39 yards au RB jusque-là maîtrisé. (14-13)
Son pick-6 contre les Cowboys était bien un trompe l’oeil : l’ancien 1er tour de draft obtenu après trade-up est un « bust » quand on tire le bilan de ses 5 années. Il peut être libéré sans regret, le rookie Anthony Johnson est là et les agents libres Packers Ford (FS) et Owens (SS) sont à privilégier par rapport à Savage après avoir pensé draft et éventuelle free agency.
Dans ce 3ème quart-temps un peu fou, Nixon (CB) effectuait son meilleur retour de l’année. Parti de la ligne d’en-but, il remontait 70 yards avant de repiquer vers le centre par manque de confiance envers ses coéquipiers au block (dont le CB Ballentine) et en étant sûrement à bout de souffle. En bout de course, il se faisait enlever le ballon des bras pour un fumble qu’Eric Wilson (OLB) recouvrait après avoir très bien suivi l’action, lui qui est toujours très bon dans les phases d’équipes spéciales.
En 3 actions, GB reprenait l’avantage. Une passe pour Doubs plein centre (15 yards) pour arriver aux 5 yards de SF puis la passe extérieure précise pour le TD de Kraft (TE) avant la conversion à 2 pts réussie pour Aaron Jones dans le même type d’action que le TD. (14-21)
Nixon (CB) manquait de tuer le match en laissant échapper de ses mains, à l’instar de Savage (FS), une interception toute faite et là encore potentiel pick-6 à une vingtaine de yards de l’en-but Niners. C’était tout de même un 3 and out de petite consolation.
Mais alors que Purdy jouait avec son trèfle à quatre feuilles et sa patte de lapin pour éviter les embûches, Love était puni d’un lancer trop en arrière de son TE Kraft. Le TE voulut rattraper le ballon et le faisait flotter dans l’air pour que Greenlaw puisse l’attraper au milieu du terrain (interception), alors que P. Taylor attendait seul dans le « flat ». Première vraie erreur de Love payée cash malheureusement.
Purdy continuait de chatouiller sa bonne étoile avec un ballon dans les crampons d’Aiyuk (WR) qui usa de toutes les zones collantes de ses gants pour attraper le cuir et convertir la 3ème et 10. Puis, après deux passes incomplètes, Purdy était pris par le pass-rush de GB dans ce qui n’était pas compté en tant que sack pour un petit yard. Le kicker rookie des Niners enfilait le FG de 52 yards. (17-21)
UNE FIN SI ATTENDUE…
GB restait maître de son destin et pouvait toujours repousser SF à plus d’une possession à l’entrée du 4ème quart-temps. Mais Love nous ressortait sa version de début de saison en manquant, après improvisation, la cible facile d’Aaron Jones (RB) à quelques yards devant lui. Love ressentait-il un semblant de pression sur ses épaules comme une peur de gagner qui semble coller à l’histoire récente des Packers ?
Et pourtant, en bloquant Mc Caffrey, GB laissait Purdy se débrouiller et cela ne donnait rien. Punt des Niners à 9 mn 30 de la fin.
Alors, GB allait-enfin planter la dague dans ce coeur rouge et or qui ne demandait que ça ? Cela sentait bon quand, à la faveur de bons blocks, Aaron Jones partait dans une course folle de 53 yards à la fin de laquelle il manquait un peu de gaz pour ne pas la convertir en TD.
Qu’importe, GB était aux portes de la redzone de SF. Mais la bonne défense des Niners stoppait Love et consorts, surtout le blitz en 3ème tentative où une terrible mauvaise assignation de Runyan (RG) laissait un défenseur courir pleine balle vers Love. FG à tenter de 41 yards. Et comme on le craignait toute la saison, Carlson (23ème NFL en % de FG) manquait un FG à un moment crucial.
Il restait 6 mn et SF repartait de leurs 31 yards. Cette fois, SF convertissait par deux fois des 3ème tentatives et profitait d’une couverture mal agencée de la défense GB avec notamment les ILB Q. Walker et Campbell un peu paumés sur le terrain au milieu d’une défense sur les rotules. Il était terrible de se dire et de savoir par avance que la défense ne réussirait pas à faire le stop et donc à gagner ce match, comme c’est de tradition pour une défense Packers depuis plus d’une douzaine d’années.
Sans être spectaculaire, SF avançait et mangeait ce chronomètre que Matt LaFleur aurait dû stopper à 1 mn 45 de la fin malgré la 3ème et 1 à venir après une course improvisée de Purdy sur 9 yards. À la fois pour garder du temps et aussi mieux défendre l’action suivante alors que les 49ers devaient absolument marquer le TD. Celle-ci n’était malheureusement qu’une formalité pour Mc Caffrey qui trouvait le TD au bout d’un drive trop souvent vu par les cheeseheads en fin de match. (24-21)
Et voilà comment les Niners menaient au score de 3 pts après avoir été menés de 7 pts en fin de 3ème quart-temps. Je me refaisais déjà le film de toutes les occasions manquées de distancer ces Niners fébriles comme leur QB.
Bref, je n’étais pas spécialement confiant alors qu’il restait encore 1 mn 07 et 3 temps morts aux Packers pour écrire l’histoire. Mais justement, cette histoire, je l’avais trop souvent lu.
Le temps d’un first down, j’ai quand même espéré. Et à ce moment-là, Love fit une action incompréhensible. Aussi incompréhensible et similaire que la dernière action de Brett Favre en prolongations de la finale NFC 2009 qui envoyait les Saints au Super Bowl aux dépens des Vikings par la faveur d’une même interception.
Love, sous la pression, partait en « roll out » sur la droite et tentait trop confiant un lancer trop difficile pour qu’il soit précis, à destination du milieu du terrain où Christian Watson (WR) était bien couvert. Les défenseurs Niners n’étaient pas ceux des Packers et ils ne laissaient pas passer l’occasion de punir le jeune QB. Interception. Fin du match.
PRÉSENT MALHEUREUX, AVENIR RADIEUX
Pendant 3 quart-temps, on a vu le Love de la 2ème moitié de saison. Malheureusement, dans le « money time » du 4ème quart-temps, on a vu le Love de la 1ère moitié de saison contre une des meilleures défenses aériennes de la NFL néanmoins. C’est juste pour moi un accident et ses détracteurs ne doivent pas s’en repaître : l’avenir des Packers s’écrit avec Jordan Love.
Personne n’attendait les Packers à ce niveau en début de saison et à jouer la gagne pour accéder à la finale de conférence. Et pourtant, comment ne pas être déçu d’avoir laissé échapper une victoire qui tendait les bras, au propre comme au figuré, aux vert et or ?
À regarder la physionomie du match, qu’importe que les Packers 2023 aient été une équipe en reconstruction, l’opportunité était là et une fois de plus, les Packers l’on laissé échapper. L’opportunité d’écarter des play-offs l’épouvantail NFC lors d’un match qui a montré que leur QB doit encore confirmer qu’il n’est pas qu’un pur produit de l’attaque Shanahan, celle qui avait permis par exemple à un Garoppolo d’avoir des statistiques flatteuses et d’accéder au Super Bowl.
Oui, qu’importe le contexte de cette affiche présentée comme déséquilibrée. Quand on a sa chance, il faut la saisir. Maintenant, on dira que l’avenir de l’équipe la plus jeune de l’histoire NFL à avoir accéder à ce stade de la compétition est radieux. C’est probable. Mais les Niners l’ont prouvé : tout peut être renversé sur un match de play-offs et ruiné une saison régulière dominatrice.
Comment ne pas se rappeler le Super Bowl de la saison 2010 gagné par un Aaron Rodgers dans sa 3ème année de titularisation. Je voyais alors les Packers avec un avenir radieux et glaner 3 ou 4 Super Bowls lors de la décennie suivante. Vous savez tous ce qu’il en est advenu : beaucoup de joies mais des déceptions lors des moments importants.
Cette équipe est jeune mais tout va très vite en NFL. Ce corps exceptionnel de WR et de TE, il sera déjà question de le renouveler ou de le prolonger dans deux ans, et d’ici là des blessures peuvent saccager des saisons.
Cette saison se termine sur des regrets mais avec au moins la réponse à la question de l’avant-saison : Jordan Love est-il le QB du futur à GB ? La réponse est un grand oui. À moins d’un « sophomore slump » plutôt improbable, Love et son attaque devraient encore progresser. Il est d’ailleurs fort possible que les Packers lui proposent une extension à l’inter-saison. Ne soyez pas étonnés de voir dans quelques mois un Love avoir un contrat top 5 QB NFL puisque de toute façon, avec l’inflation galopante du salary cap, les contrats augmentent fortement année après année.
Si le pari Love est réussi (il faudra malgré tout que le début de saison 2024 soit du même acabit que la fin de saison 2023), c’est donc que Brian Gutekunst a réussi le sien et par la même assuré son bail pendant de longues années. Son choix de 1er tour de draft 2020 était complètement osé et même incompréhensible sur le moment. J’avais dit à l’époque que non, le timing n’était pas le bon et que je ne comprenais pas ce choix , à moins que le GM ait vu dans le rookie de Utah State le futur Mahomes.
Eh bien, si Love continue comme cela et assure sa position de QB top 5 NFL, Gutekunst aura vu clair dans un pari encore plus fou que celui de Ted Thompson en 2005 car si Aaron Rodgers avait bien été choisi en n°24, un incroyable concours de circonstance l’avait fait glisser alors qu’il était un potentiel n°1 de draft. Love n’avait pas du tout le même prestige pré-draft que Rodgers.
Matt LaFleur restera également comme head coach des Packers où il sera le « papa » de Love comme Mc Carthy l’était pour Rodgers. Pour la même fin tôt ou tard ? Il serait aussi de bon aloi que le QB coach Tom Clements soit conservé. Un homme qui a été le QB coach de Favre et Rodgers auparavant doit savoir de quoi il parle, et il ne doit pas être étranger à la progression de Love cette saison.
Reste la question du coordinateur défensif Joe Barry qui nous a refait le coup de la fin de saison prometteuse après des purges tout au long de la saison. Elle coïncide aussi avec le retour d’un Aaron Jones (RB) en forme qui a permis de beaucoup mieux contrôler le chronomètre. Mais on le sait, une fois de plus, ce n’est pas la défense de GB qui sera dominante, c’est l’attaque qui fera gagner les matchs.
Alors, y a t-il moyen d’avoir un coordinateur défensif qui puisse améliorer la situation existante au regard de l’effectif ? Je pense que oui et LaFleur doit explorer cette piste. Apporter de nouveau son soutien à Barry, c’est de nouveau se mettre en danger lors de prochaines déconvenues défensives, ce qui arrivera forcément avec Joe Barry à la manette, c’est ma conviction.
On n’en espérait pas tant pour cette saison, et pourtant la fin apparait malgré tout brutale. Une déconvenue à mettre de plus dans les armoires mémorielles des cheeseheads.
Mais comment ne pas penser que les Packers feront mieux l’année prochaine ? Aucun joueur majeur n’est agent libre. Les Packers ont 5 picks dans le top 100 de la future draft. Au niveau du salary cap, l’épisode Rodgers est expié (40 M$ de dead cap en 2023, rappelons-le). Chaque saison NFL est différente mais les Packers sont en droit d’espérer que la transition si douloureuse après le bail d’un QB futur Hall of Famer n’aura duré qu’une demi-saison.
LES STATS
SAN FRANCISCO 49ERS
- Brock Purdy (QB) : 23/39 à la passe, 252 yards, 1 TD, 86.7 rating
- Christian Mc Caffrey (RB) : 17 courses, 98 yards, 5.8 yards par porté, 2 TD ; 7 réceptions, 30 yards
- George Kittle (TE) : 4 réceptions, 81 yards, 1 TD
- Dre Greenlaw (ILB) : 6 plaquages, 2 plaquages assistés, 1 plaquage pour perte, 2 passes déviées, 2 INT
- 2 turnovers
- Efficacité en 3ème tentative : 62 % (10/16)
- Efficacité en 4ème tentative : 0 % (0/0)
- Efficacité en redzone : 100 % (1/1)
- 6 pénalités pour 83 yards concédés
- 30 mn de possession de balle
GREEN BAY PACKERS :
- Jordan Love (QB) : 21/34 à la passe, 194 yards, 2 TD, 2 INT, 72.4 rating
- Aaron Jones (RB) : 18 courses, 108 yards, 6.0 yards par porté
- Romeo Doubs (WR) : 4 réceptions, 83 yards
- Preston Smith (OLB) : 1 plaquages, 1 plaquage assisté, 0.5 sack, 2 QB hits
- 0 turnover
- Efficacité en 3ème tentative : 54 % (7/13)
- Efficacité en 4ème tentative : 0 % (0/1)
- Efficacité en redzone : 40 % (2/5)
- 1 pénalité pour 5 yards concédés
- 30 mn de possession de balle
LE MOMENT DU MATCH
- Comme la semaine dernière, trop de moments mais cette fois ce sont ceux où les Packers ont manqué d’asseoir leur domination : 2 INT manquées, le FG de 41 yards manqué, les deux 3ème tentatives aisées en 4ème quart-temps mais manquées, la 4ème et 1 « turnover on downs » mal jugée par les arbitres…
LES DÉTAILS QUI TUENT
Aaron Jones : 5ème match consécutif à + de 100 yards à la course ; il est devenu le 1er RB à courir + de 100 yards contre les 49ers depuis 51 matchs.
Les Packers sont la 1ère équipe en play-offs depuis 20 ans à avoir atteint la redzone sur leurs 3 premiers drives… sans marquer de TD
À 8 mn 30 de la fin du match, les Packers avaient 82,5 % de chances de gagner selon ESPN… 🙁
GreenBayPackersFrance
Désolé mais l’avenir radieux ou l’année prochaine ça sera super, je n’y arrive plus là tout de suite (jurisprudence de tout ce qu’il s’est passé depuis le dernier SB comme tu l’indiques).
En NFL, tout va très vite donc quand tu as une occasion comme ça, tu fais en sorte de ne pas la manquer ou tu fais en sorte de ne donner le match en ayant une quinzaine de jeu où tu aurais pu mieux faire.
Comme tu le dis, quand SF a repris le ballon a 6 minutes de la fin, je savais comment ça allait finir et ça en devient tellement énervant à regarder. Tu les vois avancer, tu vois le temps qui défile, tu vois que LaFleur n’arrête pas le chrono, tu vois le gros trou dans l’alignement dans la DEF juste avant le snap, tu vois que CMC passe par là pour limite marcher jusqu’au TD. Puis, tu ajoutes cette défaite sur la liste de toutes les défaites frustrantes et à la con depuis presque 15 ans…
Et oui, tu as raison, on s’en fout de savoir que cela devait être une saison de reconstruction, on s’en fout du 7th seed, on s’en fout que les Niners était l’épouvantail de la NFC. Ils auraient pu leur marcher dessus et leur passer plus de 30 points et ils auraient dû le faire. Rien ne dit qu’ils seront en position de le refaire un jour. Qui pensait que la saison 2022 serait une saison aussi ratée après 3 saisons à 13W ? En NFL, demain n’est pas sûr, seul aujourd’hui compte et aujourd’hui c’est tout le monde à la maison et pas en route pour Détroit.
Je suis agacé, énervé, j’ai les boules et franchement, l’avenir radieux, là tout de suite je m’en cogne. J’y penserai peut-être lors de la draft mais pas avant à mon avis.
@Guile, je comprends ton désarroi, on est tous pareils après une élimination en playoff, et on est d’accord pour dire que pour les Packers il y a beaucoup, beaucoup trop de défaites depuis le Super Bowl !
Pour ma part, mes 5 premières saisons en tant que fan 1988-92 c’était 0 participation en playoffs et depuis 30 ans, 22 ou 23 participations aux playoffs dont une vingtaine de défaites, ça fait beaucoup, mais 2 victoires et une défaite au Super Bowl sont venus égayer le tableau.
Je regarde souvent du côté de la NFC Nord, et je vois ces pauvres Lions sans participation à un Super Bowl et sans victoire en playoffs depuis 30 ans, ces pauvres Bears avec un seul Super Bowl en presque 60 ans et ces pauvres Vikings qui en ont perdu 4 il y presque 50 ans.
Ma défaite crève-cœur est pour moi le Super Bowl perdu contre les Broncos, bien pire que tout les matchs de playof6f perdus, même celui à Seattle !
Malheureusement pour nous, nous n’avons pas eu de Terry Bradshaw, de Joe Montana où de Tom Brady, 15 Super Bowl a eux trois, mais simplement deux quarterbacks malgré tout légendaires, Favre et Rodgers avec seulement deux petits Super Bowl conquis, et beaucoup, beaucoup trop de désillusions depuis 32 ans.
Avant c’était les Cowboys qui nous martyrisaient, puis les Giants et les Seahawks, maintenant ce sont les 49ers.
Oui on tenait ce match jusqu’à une minute de la fin, mais que d’erreurs accumulées, alors que les 49ers bien fébriles étaient bien prenables, la dernière passe de Love était une copie conforme de ce que Favre avait fait tout au long de sa carrière quand il forçait beaucoup trop, cette espèce de canard boiteux transversale, de droite à gauche, les plus dangereuses de toutes, résultat : game over !
Je retiendrai que Love est notre quarterback du futur (Steve Young le pense aussi), que l’équipe la plus jeune de la NFL est pleine de talent, que l’on peut se renforcer ce printemps, qu’ils vont progresser, et que le prochain Super Bowl est pour bientôt 😁
Go Pack Go !
Au moins Barry s’est fait virer c’est déjà ça.
Avec les premiers mots de LaFleur, j’ai eu peur qu’il soit encore conservé 1 an.
Faut qu’ils se dépêchent de trouver un bon DC, cela fait des années qu’on n’en a pas vu 🙂