Green Bay et Tampa Bay se disputaient un match crucial pour la qualification en play-offs 2023 en ce week 15. Mais la performance abyssale de la défense contre la passe de GB a relégué l’intérêt des cheeseheads ailleurs : sur la tête de leur coordinateur défensif.
Green Bay Packers – Tampa Bay Buccaneers : 20 – 34
SURVIVANCE PAR LE PASS-RUSH
Non pas qu’il faille juger un homme à l’aune d’une seule vérité. Mais quand celle-ci perdure depuis plusieurs saisons, le jugement peut revêtir un caractère définitif. Joe Barry n’a plus lieu d’être le coordinateur défensif des Packers. Le changement ne peut désormais qu’avoir lieu.
Dans quelques heures, dans quelques semaines. Qu’importe, le sort ne peut qu’être scellé. Et puisqu’il en sera ainsi, Matt LaFleur serait bien inspiré de taper du poing sur la table plutôt rapidement ou faire comme si, lui dont la personnalité n’inspire pas la fermeté.
Sinon, il pourrait lui en coûter personnellement si la défense continue, non seulement de faire briller, mais de permettre les meilleurs matchs EN CARRIÈRE des QB adverses. La performance du QB des Giants Tommy DeVito et son OL contre les New Orleans Saints en semaine 15 en est un bon indice : 20/34, 177 yards, 0 TD, 7 sacks encaissés, 4 courses pour 36 yards. Je vous laisse vérifier sa performance sur le résumé de Giants-Packers…
Il y a certes des blessés en défense. Enfin, beaucoup moins qu’en attaque. Enfin, en « secondary » en fait. Enfin, principalement Alexander (CB) qui vient de manquer son 6ème match, sans être placé sur la liste des blessés. Car l’absence de Savage (FS) au profit de Rudy Ford (S) n’est pas spécialement un « downgrade ». Douglas (CB) a été tradé et Stokes (CB) faisait même son retour. Ce dernier se coltinait une sacrée adversité pour un retour, eh bien il a pris un méchant bouillon.
De plus, le front-7 titulaire était entièrement là et pouvait présenter selon la formation pas moins de 5 premiers tours de drafts (Clark, Gary, Wyatt, Walker, Van Ness).
D’ailleurs, ce front-7 est loin d’être à blâmer et a bien rebondi après sa mauvaise performance de la semaine passée. Elle est même l’unique raison pour laquelle les Packers n’ont pas pris une volée de points humiliante alors qu’ils affrontaient une OL de bonne facture.
Sur le premier drive des Buccaneers, une pression de Gary aidait ainsi le sack de Clark (DT) sur une 3ème tentative en redzone. (0-3)
Ce premier drive des Bucs allait donner le ton de la soirée. GB gérait bien le jeu de course adverse, en même temps le + mauvais de la ligue. Mais en défense aérienne, si le pass-rush ne créait pas la pression immédiate sur Baker Mayfield (QB), les lignes arrières se faisaient trouer comme un emmental.
Aaron Jones (RB) faisait son retour, bien à propos compte tenu de l’absence d’A.J. Dillon. GB l’utilisa de suite et cela marchait comme un drive bien scripté avec des blocks bien léchés. Avec 6 courses et 43 yards, le n°33 portait l’attaque de GB jusqu’aux 5 yards de TB. Mais avec une faible profondeur de terrain, la défense Bucs stoppait deux fois Aaron Jones (Runyan salement battu sur la 3ème et 1).
Confronté à une 4ème et 2, LaFleur ne la jouait pas sécurité et tentait la 4ème au lieu d’aisément égaliser par le FG. Le jeu était conçu pour Reed en « out » vers le potelet mais Love lança trop loin d’un Reed démarqué. Turnover on downs.
C’était vite oublié grâce au pass-rush justement. Enagbare faisait le tour du RT pour cueillir le bras de Mayfield (QB), provoquer le fumble et reprendre lui-même le ballon sur les 4 yards de Tampa Bay.
GB marquait de suite avec un jeu bien préparé pour un lancer retardé à destination de Kraft (TE) qui bénéficiait des blocks de Walker (LT)et Myers (C) pour marquer son 2ème TD en carrière. (7-3)
TB allait répondre du tac au tac. Sans pression du pass-rush sur ce drive, Mayfield pouvait découper calmement la défense et le TD d’Evans sera une merveille de couverture de zone ratée. Ford (S) en cover-1, Godwin doublement couvert par Valentine (CB) et Owens (SS), Evans (WR) couvert par Stokes, Nixon (CB) s’occupant du TE. Au milieu, les ILB Campbell et Walker, les deux en « spy », un de trop.
Ford se retrouvait incroyablement avec un WR qui par un simple tracé venait face à lui complètement démarqué en trottinant à travers les ILB. Il ne put donc venir au soutien de Stokes burné dans les règles de l’art par Evans (WR). (7-10)
GB ne répliquait qu’avec un FG, dans un drive où Kraft fit une belle réception de 35 yards sur le côté gauche du terrain (dont 15 yards après réception). GB butait car Love prit trop le temps d’analyser avant de lancer en 3ème tentative. Love se voudrait Rodgers alors qu’il est encore en apprentissage. Il veut pour moi aller plus vite que la musique et on l’a vu contre les Bucs faire du Rodgers, scanner le terrain, danser et trouver des cibles certes. Mais en se rabattant trop tardivement sur la solution checkdown, celle-ci fut très souvent prise de suite par les bons LB et S adverses. (10-10)
Pour les mêmes raisons, GB ne fructifiait pas un « 3 and out » permis par le duo Gary-Clark en 3ème tentative. Si bien que TB reprenait le cuir à 2 mn de la mi-temps. Ça partait mal mais un sack de Van Ness (OLB) couplé avec un holding de TB renvoyait les Bucs dans leur moitié de terrain avec 26 secondes à jouer.
Mais la soft zone de Joe Barry permet tous les possibles. 2ème et 29, Mayfield trouve Godwin (WR) entre les défenseurs pour 24 yards et ainsi donner la chance du FG juste avant la mi-temps. (10-13 à la mi-temps)
TAMPA BAY DÉROULE
Les Packers débutaient la deuxième mi-temps avec un 3 and out et une belle incompréhension. La balle, certes un peu haute de Love, fut délaissée par Reed et Wicks dans la même zone (qui a mal exécuté sa route ?) et au jeu des politesses, aucun des deux ne tentait d’attraper le ballon.
Tampa Bay allait poursuivre son festival aérien et GB son festival de médiocrité défensive, où une 3ème et 13 est facilement convertie par une WR screen où il est logique de la voir fonctionner quand 2 CB sont alignés face à 3 WR…
Les Bucs scoraient sur une passe « slant » pour le RB White qui semait Nixon (CB) alors que Campbell (ILB), tel un pantin inutile dans l’entre-jeu tenta vainement, comme tout au long du match (blessure ?), de couper la trajectoire du ballon dans des mouvements d’une lenteur coupable. (10-20)
Love répondait du tac au tac en utilisant avec talent ses jeunes WR méconnus : Wicks, Heath, Melton et Reed. Ce fut d’abord le show Wicks (3 réceptions, 45 yards). Un Wicks qui commence à me faire penser de plus en plus au profil d’un Donald Driver, le meilleur receveur en yards de l’histoire des Packers (1999-2012) : un joueur de 3ème jour de draft, pas spécialement grand ni musculeux, mais bon sur ses tracés, solide contre les chocs et avaleur de yards après réception. Puisse t-il avoir la même carrière que l’illustre n°80.
Et c’est Reed (WR) qui marquait le TD avec une improvisation rodgersienne de Love et un lancer dans le mouvement indéfendable mais nécessitant un « tip toe » de qualité du WR. Reed l’exécutait avec brio. (17-20)
Mais ce drive me laissait penser que l’attaque devrait continuer à jouer de manière exceptionnelle pour pouvoir juste exister dans le match. La suite me le confirmait. Une 2ème et 18 convertie par un Godwin (WR) dans l’intervalle (une fois de plus…) couvert par un… Campbell (ILB) parce que l’effectif mettait là une cover-2 (2 safeties (trop) en profondeur) avec 2 ILB, soit 3 CB pour les 4 WR…
Ce fut le drive de l’affreux avec une DPI de Ballentine (CB) sur 3ème 8, une réception de 22 yards du TE en tracé « post » échouant à 2 yards de l’en-but, avant que TB ne convertisse le TD par une play action à destination d’un sombre FB sur lequel Quay Walker (ILB) ne réagissait que trop tard. (17-27)
J’avais l’impression de revivre les grandes heures rodgersiennes où l’attaque ne pouvait pas commettre d’erreur tout en espérant un seul stop de sa défense.
Ainsi, l’attaque allait commettre un écart en ne convertissant qu’un FG en redzone. Le drive avait en plus cramé un inutile challenge de LaFleur pour finalement convertir l’action qui suivait le jeu litigieux par un « tush push »… En redzone, après deux courses pour 6 yards de Jones, GB n’anticipait pas le blitz CB en 3ème tentative obligeant Love à se débarrasser du ballon. (20-27)
10 mn à jouer. TB continuait à avancer. L’apoplexie défensive viendra avec cette simple passe « hitch » de 4 yards pour le WR Moore… transformée en TD de 52 yards sur une action à la Benny Hill où Campbell (ILB) manquait la passe déviée dans une lourdeur pachydermique, Nixon se lançait dans le « air plaquage » artistique, Valentine se cassait les reins et les chevilles alors que Ford (S), en dernier rempart, glissait (voir photo en titre de l’article).
Ce dernier eut le louable mérite de se relever et de rattraper le WR pour lui perdre le ballon… quelques cm après la ligne d’en-but. Un petit coup du sort mais qui ne faisait à mon avis que retarder l’échéance tant elle semblait inéluctable. (20-34)
Condamnés à l’exploit à 6 m 30 de la fin du match, GB avançait bien en attaque accélérée avec un Love cherchant l’entre-jeu. Arrivés en zone de FG, Green Bay cherchait de toute façon le TD. Love chercha trop la longue passe tout en étant désorienté par la défense agressive des Bucs enchaînant blitz sur blitz. Sur la 4ème et 10, ne pouvant jeter la balle et poursuivi par Barrett (OLB) et L. David (ILB) qui avaient traversé l’OL, Love dut subir le sack et perdit la balle en tentant une passe désespérée.
Le fumble était en fait anecdotique, l’échec de cette 4ème et 10 scellant de toute façon la rencontre. TB repartait en milieu du terrain avec encore 4 mn 20 à écouler à la course. Mais la défense de GB abandonnait et ne demandait qu’une chose : que cela se termine. R. White (RB) rehaussait sa faible moyenne avec une course de 22 yards qui faisait passer sa moyenne de 3.3 yards à 4.1. Une course qu’il aurait pu continuer vers le TD mais il s’allongeait au sol comme pour mieux asseoir la supériorité d’un adversaire trop fort et magnanime. (20-34, fin du match)
LA DÉFENSE EN QUESTIONNEMENT
Je n’aurais pas été contre que Rachaad White capilalise son TD à la course et fasse passer le score à un vigoureux 20-41. La claque n’en aurait été que plus forte pour faire réagir. Car Matt LaFleur l’a confirmé, il n’est pas dans les plans de GB de virer Joe Barry maintenant : « cela ne fait pas partie du plan ».
Comme je l’ai dit précédemment, Joe Barry a grillé tous ses jokers. Pour défendre son bilan, il se rangeait derrière la seule statistique positive de la défense des Packers : les points encaissés.
9ème NFL avant ce match, ces 34 pts encaissés les font retomber GB à la 17ème place, pour le rang défensif le plus élogieux des Packers en 2023. Le reste est pire :
- 23ème en yards encaissés par passe tentée
- 28ème en yards encaissés par course
- 25ème en % de 3ème tentatives adverses réussies.
Le paravent derrière lequel Joe Barry pouvait se cacher a donc sauté. Et c’est encore plus rageant quand l’effectif compte pas moins de 7 premiers tours de draft dont 6 étaient en jeu dimanche.
Joe Barry n’est pas responsable des choix de draft mais il y a pour moi clairement mieux à faire avec le potentiel de cette unité que ce qui est fait actuellement.
Et jamais ô grand jamais la dichotomie entre DL et les bases arrières ne s’est autant exprimé en match. Les 4 joueurs perpétuellement envoyés au rush (quand il y en avait 5 alignés, un rebroussait en cover) semblaient une équipe à part qui devait être le plus performant possible pour ne pas exposer des lignes arrières attentistes avec au milieu deux ILB avec un potentiel théorique de qualité placés comme des plots au milieu de nulle part. Et quand on sait que Joe Barry est à l’origine un coach de linebackers, c’en est désespérant.
Le pass-rush a collecté son + gros total de sacks cette saison (5) et pourtant cela n’a aucunement endigué l’attaque aérienne des Bucs où il faut l’avouer, Baker Mayfield a su parfaitement jouer dans les intervalles.
La défense de GB n’était que dans la réaction et pas dans l’action, les alignements étaient trop souvent déséquilibrés et la sacro-sainte couverture de zone complètement inapplicable, soit par incompréhension ou soit par mauvaise qualité des joueurs dans ce style de défense. Ce n’est que la millième fois qu’on voit la défense Packers se faire ouvrir par des passes dans les transitions de zones entre défenseurs. Cela ne marche pas. Pas de cette manière. Pas avec cet effectif.
Joe Barry avait racheté du crédit en deuxième partie de saison 2022 avec de meilleures performances défensives qui avait entretenu l’espoir des play-offs. Lors de ce « run », il avait appliqué beaucoup + de 3-4 de base. Ce que je soutenais. Cette évolution est morte et enterrée avec de nouveau cette saison trop majoritairement deux DL et deux OLB envoyés au rush ou contre le run. In-va-ria-ble-ment.
Cette problématique fut déjà soulevée après l’humiliation au sol subie face aux Steelers, à laquelle LaFleur avait benoitement exprimé que 4 DL ou 2 DL – 2 LB, c’était pareil. Avec de telles inepties, on comprend que le savoir défensif est totalement délégué au coordinateur défensif qui n’a jamais mené une défense de 1ère moitié NFL et même une des pires de l’histoire de la ligue (saison 2008 des Lions, bilan de 0-16).
En choisissant de ne pas licencier Barry après une performance abyssale de fin de saison, de la même manière que Mc Carthy fut éjecté en fin de saison 2018, Matt LaFleur n’a pas pour moi pris la bonne décision, à la fois d’asseoir son autorité et de montrer une capacité à trancher et prendre des décisions. Après tout, on avait bien gardé toute la saison 2021 le coordinateur des pires équipes spéciales de la NFL avant que celles-ci participent grandement à l’élimination en play-offs.
LaFleur devrait comprendre par cette jurisprudence « Maurice Drayton » que la NFL est un business et qu’à ne pas vouloir exposer les failles des autres, on expose les siennes.
La saison 2023 devait nous renseigner sur la capacité des Packers à tabler sur une future attaque performante. De ce côté-là, le bilan commence à se dessiner et l’escouade QB-WR-TE est plus qu’intéressante et promet des lendemains offensifs qui chantent à mon avis.
On n’avait peut-être pas prévu que la saison 2023 soit celle de la remise en question de la défense dans son ensemble.
Mais c’est pourtant bien là le sujet qui nous préoccupe désormais. Plus qu’une possible qualification en play-offs. Celle-ci est toujours possible si GB gagne ses 3 derniers matchs pour finir à un bilan de 9-8. Mais ce n’est plus l’essentiel maintenant, après, et c’est troublant, deux défaites contre Giants et Buccaneers qui ont suivi deux victoires contre Lions et Chiefs.
LES STATS
GREEN BAY PACKERS :
- Jordan Love (QB) : 29/39 à la passe, 284 yards, 2 TD, 111.5 rating
- Aaron Jones (RB) : 13 courses, 53 yards, 4.1 yards par porté
- Dontayvion Wicks (WR) : 6 réceptions, 97 yards
- Tucker Kraft (TE) : 4 réceptions, 57 yards, 1 TD
- Kenny Clark (DT) : 3 plaquages, 1 plaquage assisté, 2 sacks, 2 QB hits, 2 plaquages pour perte, 1 passe déviée
- 60 yards à la course
- 1 turnover
- Efficacité en 3ème tentative : 50 % (6/12)
- Efficacité en 4ème tentative : 0 % (0/2)
- Efficacité en redzone : 40 % (2/5)
- 4 pénalités pour 31 yards concédés
- 31 mn de possession de balle
Tampa Bay Buccaneers :
- Baker Mayfield (QB) : 22/28 à la passe, 381 yards, 4 TD, 158.3 rating ; 1 fumble lost
- Rachaad White (RB) : 21 courses, 89 yards, 4.2 yards par porté ; 2 réceptions, 50 yards, 1 TD
- Chris Godwin (WR) : 10 réceptions, 155 yards
- Lavonte David (ILB) : 7 plaquages, 2 plaquages assistés, 0.5 sacks, 2 plaquages pour perte, 1 passe déviée, 1 QB hit
- 1 turnover
- Efficacité en 3ème tentative : 64 % (7/11)
- Efficacité en 4ème tentative : 0 % (0/1)
- Efficacité en redzone : 75 % (3/4)
- 5 pénalités pour 52 yards concédés
- 29 mn de possession de balle
LES MOMENTS DU MATCH
- Le forced fumble d’Enagbare (OLB) a permis à Green Bay d’espérer en 1ère mi-temps
- La passe de 4 yards convertie en TD de 52 yards par un obscur WR se jouant de 4 défenseurs Packers tue le score (20-34) et le moral des troupes
LES DÉTAILS QUI TUENT
- Pour son 93ème match en carrière, Baker Mayfield (QB) effectue son meilleur match professionnel avec une équipe alors au bilan négatif
- 1ère fois qu’un QB en visite à Lambeau Field termine avec un rating parfait de 158.3
GreenBayPackersFrance
Je ne vais pas revenir sur les problèmes du match parfaitement relevés dans l’article (et sur les podcasts depuis le début de saison). Par contre le non limogeage de Barry en dit long sur notre fin de saison où GB se met clairement en mode roue libre : On garde la même ligne directrice, plus de progrès à venir, et pour ceux qui rêvent encore des PO (pas mon cas) il faudra espérer des coups pour arracher une qualif’ et se faire sortir en wild card.
De toute façon, à part si on se prend 3 défaites pour finir, le staff dira que c’est une très bonne année de reconstruction. Et que ce soit comptablement ou visuellement on est loin d’équipes comme les Panthers ou les Bears, difficile de leur cracher dessus.
Et en y réfléchissant bien, LaFleur / Gutekunst n’ont de toute façon aucune raison de se mettre en danger dès maintenant (en se grillant le joker coordinateurs). Si des changements se font à l’intersaison (très probable à mon avis), ils vont pouvoir démarrer la saison prochaine avec plus de latitude avec une jolie carte « il faut du temps pour que tout se mette en place » bien au chaud dans la poche …