Deuxième match contre une équipe d’AFC South en 2 semaines pour les Packers, mais cette fois contre une équipe mieux armée que les Jaguars sur le papier : les Indianapolis Colts. Au moins, les Packers ne seront pas gênés par la météo comme la semaine passée, le Lucas Oil Stadium des Colts étant un stade couvert.
Les Colts peuvent faire peur, ils sont leaders de l’AFC South après avoir renversé de leur trône les Tennessee Titans il y a 10 jours. Ils ont un bilan de 6-3 quand les Packers sortent d’une série de 4 matchs (oubliables) contre des équipes à bilan négatif.
UNE ATTAQUE COLTS ADAPTÉE À LA DÉFENSE PACKERS
Mais les forces et faiblesses des Colts conviennent bien au profil des Packers. D’abord, pour une énorme raison : le jeu au sol des Colts est faiblard.
Les Colts ne courent que 3,8 yards par course tentée, soit le 29ème total NFL (quand les Packers sont 13ème dans la même catégorie). Il faut dire qu’ils ont perdu leur RB 1 Marlon Mack (11ème RB 2019 en yards à la course) dès la rentrée 2020, le joueur ayant subi une rupture du tendon d’achille. Et pour le remplacer, le moins qu’on puisse dire, c’est que Jonathan Taylor, l’ancien Badger du Wisconsin en NCAA, drafté au 41ème choix 2020 (2ème tour) n’a pas enfilé le costume de révélation. GB ne doit donc pas être en difficulté de ce côté-là malgré la qualité de l’OL adverse.
Attention aux passes-écran par contre où Taylor et son substitut Nyheim Hines (RB) peuvent faire des dégâts. Ce dernier, véritable feu-follet, est d’ailleurs tout simplement le meilleur « receveur » des Colts, parfait également en soupape de sécurité. Ce même Hines est également un formidable retourneur ; les équipes spéciales de GB sont prévenues, elles qui ont encaissé un TD de 91 yards la semaine passée sur un retour de punt des Jaguars.
Rivers ne va pas hésiter à utiliser ses RB à la passe. Philip Rivers est en effet devenu le nouveau QB des Colts en 2020… après 17 saisons aux San Diego/Los Angeles Chargers. À 39 ans, Rivers n’est plus de première jeunesse et joue plutôt en zone rapprochée (27ème NFL pour le nombre de passes > à 40 yards). Résultat, le WR 1 T.Y. Hilton, receveur pourtant longue portée est sevré de ballons avec une moyenne de réceptions par match la plus basse de sa carrière (3 par match), n’égalant même pas la moyenne de son année rookie en 2012. Contre lui, T.Y. Hilton devra se coltiner le CB star des Packers Jaire Alexander de retour de sa commotion. Mais Rivers est Rivers, et il n’hésitera pas à tenter sa chance ; résultat, il a déjà quand même 7 interceptions dans l’escarcelle.
À son crédit, il faut dire qu’après avoir perdu son RB 1 pour l’année, son WR 2 Parris Campbell manque également à l’appel. Mais Rivers a un atout de choix : il joue derrière un mur, étant le QB le moins sacké de la NFL (8 sacks subis en 9 matchs). Et pourtant, Papy Rivers est le QB le moins mobile qui soit. Avec lui, pas de souci de QB « scrambler ».
Son OL lui donne tout le temps de trouver une solution, une OL de choix constituée de 4 joueurs choisis dans les 40 premiers choix de draft avec en star le LG Quinton Nelson, 6ème choix général de la draft 2018. En comparaison, il faut remonter à Bulaga (RT) en 2010 pour la draft d’un lineman offensif par les Packers dans les 40 premiers choix (même si on retrouve E. Jenkins, 44ème choix en 2019, et Jason Spriggs, 48ème choix en 2016 après un trade-up (gloups !). Ce n’est vraiment pas contre cette OL qu’il faudra faire du « 3 men rush », ce pêché mignon de Mike Pettine si peu efficace. Il faudra mettre plus pour mettre la pression.
Même s’il sera dur de toucher Rivers, la défense des Packers a les moyens de contenir l’attaque des Colts. Celle-ci a en effet un faible jeu au sol et un QB immobile : les deux talons d’achille de la défense de GB. Et face au jeu de passe de Rivers, GB peut compter sur le retour des CB Alexander et King (alleluia !) alors que Savage (FS) commence à trouver ses marques.
LES PACKERS PAR LES AIRS
La tâche apparaitra plus ardue pour l’attaque des Packers face à une des meilleures défenses de la NFL.
GB se retrouvera face à une défense contre la course du niveau des Buccaneers, c’est-à-dire dans le top 3 NFL. Et on se souvient des difficultés des Packers à poser son jeu au sol en Floride. Le front-7 des Colts a été revigoré par l’arrivée de Deforest Buckner (DT) en provenance des San Francisco 49ers à l’inter-saison. Le vieux Justin Houston est toujours là en pass-rusher, mais à son opposé il manquera l’autre pass-rusher Denico Autry, absent pour cause de Covid, une absence qui peut faire la différence.
Toujours évaluée comme la meilleure OL NFL, malgré un perpétuel changement de composition, l’OL des Packers aura un gros challenge, du même niveau que celui des Buccaneers. Attention d’ailleurs à la seconde lame des linebackers avec une paire Leonard-Okereke qui a peu à envier à la paire White-David des Bucs et qui sera autant menaçante contre la course que contre la passe.
Les Colts apparaissent également efficaces contre la passe, en étant 5ème NFL en yards encaissés par la passe et 2ème NFL pour le nombre d’interceptions. Cependant, cela risque bien d’être là qu’il faudra que l’attaque Packers tente de forcer le verrou Colts.
Cependant, quand on regarde les victoires Colts, on s’aperçoit que leurs adversaires vaincus ne sont pas des foudres de guerre : Jaguars, Vikings en semaine 2, Jets, Bengals, Lions et donc Titans. Hormis ce match référence contre les Titans la semaine passée montrant notamment un Rivers de plus en plus à l’aise avec son attaque, l’ensemble des autres victoires le sont contre des équipes sans bilan positif. Soit des victoires pour les Colts contre des équipes présentant un bilan total de 22 victoires, 41 défaites et 1 nul.
Bref, un vrai test de valeur pour ces Colts 2020, dont on espère qu’il sera négatif face à nos Packers qui seront, et c’est assez rare pour le souligner, au complet.
LES COMPOSITIONS PROBABLES
INDIANAPOLIS COLTS
Attaque :
Rivers (QB) – Taylor (RB) – Castonzo (LT) – Q. Nelson (LG) – R. Kelly (C) – Glowinski (RG) – B. Smith (RT) – Doyle (TE) – Alie Cox (TE) – T.Y. Hilton (WR) – Z. Pascal (WR)
Défense :
Hosuton (DE) – Buckner (DT) – G. Stewart (DT) – Muhammad (DE) – Leonard (OLB) – Walker (ILB) – Okereke (OLB) – Ya-Sin (CB) – X. Rhodes (CB) – J. Blackmon (FS) – K. Willis (SS)
GREEN BAY PACKERS
Attaque :
Rodgers (QB) – A. Jones (RB) – Bakhtiari (LT) – Jenkins (LG) – Linsley (C) – Patrick (RG) – Turner (RT) – Tonyan (TE)– Adams (WR) – Lazard (WR) – Valdes-Scantling (WR)
Défense :
Clark (DT) – Lowry (DE) – Keke (DE) – Z. Smith (OLB) – Kirksey (ILB) – K. Martin (ILB) – P. Smith (OLB) – Alexander (CB) – King (CB) – Savage (S) – Amos (SS)
Coup d’envoi dimanche 22 novembre 2020 à 15h25, heure locale, 22h25, heure de Paris.
Espérons que dans l’Indiana, Jones^^ retrouve la pêche et soulage un peu l’autre Aaron.
Dans un dôme, Rodgers n’est jamais décevant et performe pratiquement à chaque coup !
Si les Packers gagnent à Indianapolis, ça commencera à sentir bon pour la place de numéro 1, surtout que les Saints avec l’ancien Packers au poste de QB, sont sérieusement handicapés !
mais qu’est ce que j’en ai marre de Pettine et de sa défense. On bave sur Kirksey, et il est responsable sur le TD de Pittman, mais il joue 80% des snaps tout seul ? bordel mais ils sont les autres ?? j’en ai marre de voir les équipes adverses débouler plein centre et enchainer les big plays ou les 1st down sans opposition. c’est pathétique.
et les équipes spéciales ça va s’arrêter quand la rigolade ?? on va continuer à se faire ridiculiser encore combien de temps ?
jamais on doit perdre ce match ! même avec les pertes de balles, même si MVS a montré pourquoi il restera toujours qu’une menace profonde et rien d’autre.
virez moi Pettine sinon on va sortir comme des laches en wild card contre le premier tocard venu