Week 8 ~ GB – MIN : Cuisson nordique

Green Bay Packers – Minnesota Vikings : 22 – 28

Il n’y a vraiment qu’un match de division qui puisse rebattre les écarts de niveaux entre deux équipes aux bilans si éloignés. Surtout quand l’une, les Packers, n’a aucune réponse face à l’arme principale adverse, les courses de Dalvin Cook. Résultat, Minnesota a cuisiné (cooking en VO) Green Bay à ses petits oignons, vent contraire et pénalités discutables faisant le reste.

GB PRIS À SON PROPRE JEU

Eh bien, je me méfiais de l’eau qui dormait du côté du Texas la semaine passée, c’est pourtant celle du Minnesota, l’Etat aux 10.000 lacs, qui a bouilli à la figure des Packers par les courses de Cook, tranchant encore et encore la défense Packers, comme un arrière-goût de finale NFC 2019.

Il était dit que c’était la journée des Vikings quand la météo nous réservait un blizzard, parfois neigeux, mais surtout violent (rafales à 70 km/h), rendant l’importance du jeu de course proéminente.

Pourtant l’attaque des Packers avait commencé son petit train-train efficace habituel. Dans ces conditions venteuses, GB surutilisait Jamaal Williams (RB), convertissait une 4ème et 1 avec une réception du TE Sternberger (4 joueurs possibles en cible sur cette action) avant de trouver aisément Davante Adams pour le TD sur un double pas de démarrage dont il a le secret. (7-0)

En face, même recette, sauf que vent ou pas, les Vikings allaient de toute façon se baser sur leur RB star Dalvin Cook : 6 courses pour 44 yards dès ce premier drive, avec en plus une réception de 13 yards, soit 7 des 11 jeux Vikings dans ce premier drive pour leur RB. Avec pour finir un TD de 21 yards où le n°33 violet se retrouva dans un grand canyon creusé par des blocks monstrueux (seul Alexander (CB), qui anticipait mal, aurait pu tenter de plaquer le RB s’il avait bien lu l’action). (7-7)

GB reprenait le même concept contre le vent avec cette fois A.J. Dillon (RB), et Jamaal Williams dans un second temps qui convertissait tout juste une 4ème et 1, et un peu plus de variété au niveau des receveurs (1 réception chacun pour les WR Shepherd et Valdes-Scantling). Mais la conclusion était la même : TD facile d’Adams, grâce un block de Shepherd sur deux défenseurs violets. Au terme d’un drive de 19 jeux en 9 mn ! (14-7)

MIN faisait un copié-collé du drive des Packers. Ils convertissaient une 4ème et 1 par une course de… Cook bien sûr. Rageant quand les Vikings partaient d’une 2ème et 19 grâce à un sack sans mérite de Lowry, complètement oublié par l’OL Vikings. Mais Cousins trouvait des petits gains de Jefferson (WR) et Thielen (WR). Les dernières courses de Cook sur ce drive (avec le TD bien sûr) laissaient les cheeseheads ressentir une sensation d’impuissance. Comme si en fait, quoi qu’il arrive, GB n’aurait pas de solution face à Cook. Et qu’il faudrait que l’attaque soit parfaite car il ne faudrait pas attendre un stop de la défense (ou exceptionnellement un).

Bref, alors que le score était à égalité (14-14), la confiance n’était pas de mise pour la seconde mi-temps. Car oui, on était déjà à la mi-temps avec 5 drives seulement d’effectués (dont le dernier de 30 secondes des Packers qui ne tentèrent rien), le plus faible total depuis plus d’un an et plus de 300 matchs NFL.

UNE DÉFENSE RÔTIE

Mes craintes se confirmaient dès… la première action de la seconde mi-temps. Alors que Keke (DT) avait l’occasion de provoquer une perte de yards à Cook, son manque d’équilibre le faisait prendre au petit crochet du RB qui s’ouvrait le terrain côté droit en grand. 37 yards stoppés par le n°37 Packers (Josh Jackson – CB) évitant l’humiliation. Suivie d’une 3ème tentative convertie par l’obscur Beebe (WR), plus connu pour être le fils de l’ancien WR Don Beebe, Packer des grandes années Favre en 1996 et 1997.

Tout cela avant que les arbitres n’y ajoutent leur grain de sel avec deux interférences de passe défensives qui auraient pu être sifflées comme ne pas l’être. La première pour le marquage à la culotte d’Alexander sur Jefferson, dans le style d’Alexander, c’est-à-dire collé à son WR et physique. Donc du contact, mais pas de maillot attrapé ou de bras retenu. En tout cas, si Alexander se fait sanctionner sur ça, ses performances vont forcément en pâtir. 20 yards dans la tronche sur 3ème tentative bien sûr. Et la deuxième, sur 3ème tentative aussi bien sûr, de Josh Jackson (CB) dans l’en-but sur Thielen (WR), les deux joueurs s’attrapant, mais J. Jackson effectuant malgré tout un petit holding qui, sifflé comme tel, aurait donné une 4ème et 1 pour le TD. Rien à voir avec la 1ère et 1 dont jubilait bien sûr Cook. (14-21). Rageant d’autant plus que sur les deux « DPI », les deux ballons de Cousins étaient loin d’être captables par les WR. Bref…

Panique à bord chez les Packers qui lâchaient la course. Et face au vent violent, Rodgers (QB) se montrait imprécis. Un peu imprécis pour un Tonyan (TE) complètement seul qui dut plonger pour réceptionner et s’en tenir à un gain de 45 yards quand un TD de 82 yards aurait pu être possible, grâce à la triple couverture dont avait été victime Davante Adams. Pareil pour la 4ème et 10 tentée en profondeur pour le TD avec St-Brown (WR) ; la balle ralentissait dans les airs et permettait le sauvetage in extremis du SS Harrison Smith. Dommage pour St Brown qui avait relâché un ballon pas facile mais visé au cordeau par Rodgers sur la 3ème tentative. En tout cas, le n°19 Packer ne semble pas avoir perdu le sens de ses tracés.

Ce « turnover on downs » issu d’une 4ème et 10 tenté en raison du fort vent de face, redonnait le cuir aux Vikings sur leurs 37 yards. Et au bout de quelques jeux, sur une 3ème et 9 (encore…), l’humiliation était là, sur une passe écran de 50 yards pour Dalvin Cook, modèle d’exécution de blocks (même si Thielen poussant de l’avant-bras dans le dos de Darnell Savage aurait pu être sanctionné et annuler l’action). Une action qui rappelait terriblement d’autres… (14-28)

Les Packers étaient sur le fil et tentaient une 4ème et 3 au milieu du terrain, réussie par une réception de St-Brown. Mais avec deux « holdings » de suite (dont un incompréhensible contre Marcedes Lewis (TE), GB se tirait une balle dans le pied (2ème et 30 donc…). Cette fois, malgré le vent contraire, il fallait bien punter sur 4ème et 22.

GB continuait à se faire victimiser par Cook. Une 3ème et 4 était juste réussie par un WR où la défense rushait à 3 joueurs. Mais une obscure interférence de passe offensive enrayait le bulldozer violet. Par cette décision arbitrale, les Packers avaient la possibilité de renverser la vapeur avec encore 11 mn à jouer. Mais l’OL Packers commençait à faillir, si bien qu’encore une fois GB dut tenter une 4ème tentative (et 9). Avec cette fois, une longue passe pour Tonyan (TE). Le défenseur tenait le corps de Tonyan avec la main gauche et percutait son bras droit : mouchoir de pénalité logique, que l’arbitre central annulait tout simplement dans un second temps ! De quoi encore nourrir le roman de l’interférence de passe.

Il restait 8 mn, balle aux mains des Vikings. Ça sentait le roussi mais la défense décidait enfin de tout miser sur le n°33 (impair et manque^^). Bingo, GB arrivait à stopper le RB, notamment avec un Amos (SS) qui ne visait que Cook pour une perte de 2 yards sur la 3ème tentative, délaissant complètement la « motion » de Thielen (complètement libre d’ailleurs).

6 mn à jouer, GB joue avec un tempo plus élevé. Les débuts du drive sont poussifs jusqu’à une pénalité provoquée par Rodgers pour 12 hommes sur le terrain. Malik Taylor se démarquait bien ensuite dans le trafic du milieu de terrain pour une réception de 26 yards, comme Sternberger (TE) pour 27 yards sur le côté droit. Avant que Rodgers ne trouve un Adams pourtant retenu par la maillot pour le TD grâce à une passe lobée millimétrée. 3ème TD pour Adams.

Mais le temps avait trop tourné avec un tempo de l’attaque élevé, mais sans plus. Et puis, sur le punt des Vikings précédent, un temps mort aurait été de bon aloi pour ne pas griller 40 secondes précieuses, puisque de toute façon, GB devait marquer deux fois. Les Packers tentaient la conversion à 2 points par une course trop souvent vue, et souvent annihilé, de Jamaal Williams (RB) ; mais il réussissait tout juste à franchir le plan vertical. (22-28)

Sur la remise en jeu, les Vikings relançaient le kickoff avec un chrono s’arrêtant à… 2 mn 39. Matt LaFleur décidait de ne pas utiliser encore son premier temps-mort. Une course de Cook, de 6 yards en plus, amenait au « 2 mn warning ». Un first down après, les Packers arrivaient tout de même à stopper des Vikings logiquement conservateurs, mais en grillant ses trois temps morts et n’ayant plus que 47 secondes à jouer.  L’exploit semblait difficile. D’autant plus que Tonyan réceptionnait dans le terrain et que Jamaal Williams ne s’alignait pas correctement sur la mise en jeu suivante, faisant perdre de précieuses secondes (les Vikings jouent beaucoup mieux la défense préventive que les Packers d’ailleurs…). Il ne restait que 12 secondes et Rodgers préparait son Ave Maria avant de se faire sacker par derrière avec fumble quand 6 bloqueurs étaient présents pour 3 rushers violets seulement… Fin en queue de poisson avec ce fumble perdu par Rodgers.

UNE FAIBLESSE CHRONIQUE

Si la défaite est rageante dans la course aux play-offs, elle en est très décevante sur la manière. Tout le monde savait, et Matt LaFleur le premier, que les Vikings allaient se baser sur Dalvin Cook. Ainsi, la défense n’a jamais joué autant sur des schémas de base 3-4 sous l’ère Pettine (depuis 2018 donc) plutôt que son habituelle version « nickel » (2 DL seulement) : environ 75 % des mise en jeu défensives impliquaient donc 3 DL et 2 ILB. Mais malgré cela, GB a été complètement démuni face aux courses de Dalvin Cook.

Comment ne pas penser à la branlée prise en finale NFC 2019 contre les San Francisco 49ers et leur coureur jusqu’alors inconnu du grand public Raheem Mostert. Et comme un fait exprès, Dalvin Cook a eu, dimanche, exactement la même ligne statistique que Raheem Mostert en finale NFC : 226 yards au total (courses et réceptions) et 4 p***** de touchdowns. Une blague.

Le problème, c’est que ce n’est pas exceptionnel pour les Packers sous Matt LaFleur. Ainsi, sur les 6 défaites de son règne en tant qu’entraineur en chef de GB, les Packers ont encaissé 1.063 yards à la course : 177.2 yards par défaite. Et rares sont les rencontres où GB a pu renverser la vapeur du score en sa défaveur après le 1er quart-temps.

Et si on a vu cela dimanche, c’est que ça se sait, et un coach avisé comme Mike Zimmer, qui dispose en plus d’un talentueux RB, s’en est délecté. Et le reste de la ligue alors ? Va t-on devoir trembler dès qu’on va rencontrer une attaque top 10 à la course ?

Problème de joueurs ou de schémas ? Un peu des deux mon capitaine. Depuis 2009 et l’arrivée de Dom Capers au poste de coordinateur défensif, les Packers sont passés en défense 3-4 suivant la tendance de la ligue avec ce type de défense plus adapté au jeu de passe plus que jamais proéminent. Mais depuis quelques saisons, on voit se redévelopper les défenses 4-3 en même temps que le jeu de course se retrouve finalement revalorisé. GB est resté en 3-4 avec Mike Pettine prenant la relève au poste de DC en 2018.

Surtout, Brian Gutekunst a recruté en conséquence, avec notamment les arrivées tapageuses des Smiths Brothers, formidables pass-rushers, mais piètres run blockers. Kenny Clark est bien seul au milieu de la ligne depuis le départ de Mike Daniels. Ces deux derniers auraient pu être encore meilleurs je pense en DT 4-3. S’il a déjà gagné son contrat monstrueux, Clark voit son talent un peu gâché dans cette exploitation de ses qualités.

Ça manque donc de talent également, notamment sur la DL. Et après la volée prise en finale NFC, le poste de DL me semblait franchement une priorité, que ce soit à la free agency ou à la draft, plus qu’un WR. On se contentera pour le moment de l’amélioration de notre corps d’ILB, Kamal Martin ayant été l’élément le plus probant ce dimanche ; Barnes s’est par contre méchamment troué et doit encore polir sa vision du jeu.

En attaque, les éléments (vent et pénalités) étaient contraires. Il tarde néanmoins que Lazard (WR) soit de retour pour moins dépendre d’Adams. Quant à Jamaal Williams, j’adore sa bonne humeur et ses danses, mais côté run, il n’a pas la puissance que son style laisserait à penser ; sa qualité de réception le sauve.

Court moment de repos avant un déplacement jeudi soir chez les San Francisco 49ers. Après une défaite contre des Vikings ravagés par les blessures, si nous revivons une redite de l’année passée en Californie, la saison des Packers pourrait prendre un tout autre tour.

 

LES STATS

 

Green Bay :

  • Aaron Rodgers (QB) : 27/41 à la passe, 291 yards, 3 TD, 1 fumble perdu
  • Jamaal Williams (RB) : 16 courses, 75 yards, 4.7 yards par porté, 1 TD ; 6 réceptions, 27 yards
  • Davante Adams (WR) : 7 réceptions, 53 yards, 3 TD
  • 10 receveurs différents ont capté des passes de Rodgers
  • Adrian Amos (SS) : 6 plaquages, 2 plaquages assistés, 1 plaquage pour perte
  • Efficacité en 3ème tentative : 45 % (6/11)
  • 6 pénalités pour 63 yards concédés

Minnesota :

  • Kirk Cousins (QB) : 11/14 à la passe, 160 yards, 1 TD
  • Dalvin Cook (RB) : 30 courses, 163 yards, 5.4 yards par porté, 3 TD à la course ; 2 réceptions, 63 yards, 1 TD à la réception
  • Dalvin Cook : 226 des 323 yards offensifs Vikings !
  • Eric Kendricks (ILB) : 8 plaquages, 4 plaquages assistés
  • Efficacité en 3ème tentative : 50 % (3/6)
  • 5 pénalités pour 20 yards concédés

L’ACTION DU MATCH

  • La réception en passe écran de Dalvin Cook en milieu de 3ème quart-temps, humiliante pour la défense et faisant le score à 28-14 pour MIN  : VIDÉO

LE DÉTAIL QUI TUE

  • Dalvin Cook est devenu le premier Viking de l’histoire avec + de 200 yards à la passe et à la réception cumulés à 4 TD dans un seul match. Merci la défense des Packers !
HIGHLIGHTS

2 Comments

  1. Guile

    Je sentais bien le match piège et la première mi-temps a confirmé ce sentiment vu que, comme prévu, la défense n’arrivait pas à arrêter Cook ce qui a permis à Cousins de ne pas lancer les nombreux parpaings qu’il balance dans les bras des défenseurs depuis le début de saison.

    Au final, tout s’est presque joué sur les deux premiers drives de la seconde mi-temps. Les deux PI ont permis à MIN de marquer un TD alors qu’au mieux, il n’aurait eu qu’un FG. Et après, j’ai trouvé que LaFleur a paniqué en appelant beaucoup trop de passes alors que le vent jouait un rôle prépondérant (il aurait pu rester sur la même philosophie qu’en première mi-temps avec des drives longs pour tenter de maintenir l’égalité ou rester à un TD d’écart en attendant un stop de la DEF qui finirait bien par arriver).
    Une fois que nous avons été derrière, entre les drops, les holdings et les appels parfois téléphonés, le match était plié et honnêtement, même le retour à -8 ou les 47 secondes pour remonter le terrain ne m’ont pas laissé d’espoir tellement ça semblait écrit qu’on se ferait marcher dessus.

    La bonne nouvelle est que les Bears ont perdu donc que nous restons en tête de division.
    L’autre bonne nouvelle est que devant l’avalanche de blessure chez les 49ers, on peut espérer gagner le match alors que jamais je n’aurais mis un kopeck sur une victoire (même si on aura un corps de RB démuni à cause du COVID et des blessures).

    La mauvaise nouvelle c’est que Gute n’a rien fait avant la trade deadline pour avoir un renfort en défense pour stopper la course donc ça va être comme l’année dernière : on ira en playoff pour se faire marcher dessus par une équipe avec un bon coureur.
    Rien que pour la performance de la défense contre MIN, Pettine aurait mérité de se faire virer parce que c’est inadmissible de se faire trouer comme ça et de louper autant de plaquage match après match…

  2. james5

    Si on enleve Rodgers à cette equipe… il n’y a plus rien.

    La défense est faible. l’attaque est… faible, limitée et hétérogène. Alors oui on a une star en receveur et un RB tres fort dans la End zone. Mais sans rodgers ces 2 joueurs n’existeraient que trop peu.

    Bref, il est évident que notre faiblesse et notamment contre la course est un vilain talon d’Achille., pour ne pas dire un poison qui nous tue a petit feu. Mais la moindre des choses quand on a une defense faible c’est d’avoir une attaque complete au top pour prétendre à aller loin en PO. Mais voila, on joue avec des receveurs en carton qui n’ont pas le niveau NFL et qui sont en plus tres fragiles. On use et abuse de notre star Adams qui accumule les stats folles mais qui risque la blessure à chaque match. Et puis on a une papardelle de coureurs…. dont l’ensemble parait bien surcoté quand meme… meme si Jones fait ses stats. Et puis, La protection du QB est de plus en plus faible au fil des années…

    bref il n’y a rien dans cette equipe ou presque, on draft des joueurs qui ne jouent pas et qui ne joueront peut etre jamais et en plus qu’on a probablement surcoté. On ne recrute personne… ou presque. On est meme pas capable d’aller chercher un receveur de bon niveau pour donner de l’aide a davante addams. Le jour ou il se blesse serieusement on se sentira tres cons…

    Parfois je me demande si il ne faudrait pas que rodgers se blesse pour montrer a cette direction que cette equipe est un champs de ruines pour que le président fasse le grand ménage. mais a son age on ne peut pas souhaiter une telle chose…

    que peut on esperer? vivoter encore quelques années avant que rodgers parte? et que la vérité éclate au grand jour?

    Que rodgers fasse une belle fin de saison mais rate les PO en raison d’une equipe bien trop faible a ses cotés?

    aller en PO pour se faire ridiculiser comme l’an passé? car a ce jour il est quasi certain que si on affronte Tampa NO Seattle et meme peut etre les rams on se prendrait une féssée phénoménale. On pourrait meme perdre face au dallas qui abuserait d’elliot et qui permettrait a dalton d’enfin gagner un match en PO.

    enfin… sinon hier on a pas été capable de donner ne serait ce qu’un 3 eme tour pour ce talentueux receveur et si rapide qu’est fuller et qui aurait été parfait en Num 2 derriere Addams et qui a probablement le potentiel pour devenir a terme un receveur Num1 par contre mettre un 2 eme choix sur sur un RB qui ne joue pas (et qui semble tres limité) ca on sait faire…

    a gerber…

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