Week 4 ~ DAL – GB : Égalité imparfaite

(Photo : Madison Morris)

40-40. Égalité. Non, vous n’êtes pas à Roland-Garros mais bien dans le stade des Cowboys qui a vu une orgie de points entre Dallas et Green Bay qui a duré jusqu’en prolongations pour un final retombé comme un soufflé.

Dallas Cowboys – Green Bay Packers : 40 – 40 (OT)

Quand, après moult péripéties, les Packers sont rentrés dans la redzone Cowboys à 1 mn 15 de la fin de la prolongation avec encore un temps mort et au terme d’un drive échevelé (une 4ème et 6 convertie), on pensait que le vent soufflait dans la bonne direction pour les vert et or.

Puis le vent portant s’est essoufflé. Le QB accélérait certes un peu le rythme mais loin d’un « hurry-up » bien cadencé tandis que les choix de jeu n’attaquaient pas l’en-but mais jouaient plutôt en latéralité. Comme un cheval qui recule devant l’obstacle. Comme si GB ne voulait pas affronter son destin.

Si bien qu’après deux tentatives inutiles (passes sur le côté) et coûteuses en temps, Jordan Love attaqua enfin l’en-but avec… 6 secondes à jouer. Et il s’en est fallu d’une seconde pour que cette dernière action ne condamne pas la remontée des Packers. Un coup du sort favorable qui ne sanctionnait pas un manque d’agressivité patent sur le drive qui aurait donné la victoire à GB en cas de TD.

UN DÉBUT MAÎTRISÉ AVANT UN CRAQUAGE INSTANTANÉ

Tout avait bien commencé pour les Packers, comme chez eux dans l’antre de Jerry Jones, le président milliardaire des Cowboys qui a commis le fumble estival de laisser partir un Micah Parsons (DE) pas spécialement prêt au départ.

1er drive, Jordan Love trouvait la profondeur avec Golden (46 yards), se connectait avec Kraft (TE) et marquait le TD avec Doubs sur slant isolée. (0-7)

Comptant sur sa défense (2 premiers drives Cowboys annihilés), GB se montrait prudent (4ème non tentée au milieu du terrain) puis savourait son 2ème TD avec encore Doubs sur un copié-collé de son 1er TD, au terme d’un drive qui aura vu Love improviser avec une passe « rugby » pour Jacobs (RB) et 28 yards.

Mais le premier grain de sable vint avec la transformation XP, où Musgrave (TE) laissait filer un Cowboy à l’intérieur (plus sûrement assigné à son équiper B. Banks). Coup de pied contré… et retourné pour scorer 2 pts. (2-13). 11 points d’écart… au lieu de 14 dans 99,9 % des cas.

Toujours sans points après leur 3ème drive, DAL mettait la marche avant sur leur 4ème. Prescott trouvait rapidement des cibles courtes. Pour ne rien arranger, Wyatt se blessait au genou et sortait du match, impactant grandement la pression intérieure de la DL pour la suite.

La défense pliait sans rompre jusqu’à une « hourra football pass » d’un Dak Prescott lançant une longue balle en cloche pour que Pickens se débrouille en un contre un face à Hobbs (CB). Et même contre deux avec E. Williams (SS) qui arrivait pleine balle mais au lieu de dévier la balle, le n°33 mit ses mains de manière à tenter l’interception. Si bien qu’il facilita la prise de balle de Pickens qui n’en demandait pas tant, lui qui est adepte des réceptions spectaculaires.

Dak n’eut ensuite plus qu’à faire son spécial « QB draw » auquel la défense n’était pourtant pas préparée… (9-13)

Avec 41 secondes à jouer et un temps mort, LaFleur tentait le coup. Love lançait trop haut sur un tracé post de Doubs qui aurait fait un gros gain. Et puisqu’il y avait beaucoup de terrain à remonter, Love prit son temps pour armer son bras sauf que Rasheed Walker (LT) était complètement débordé par J. Houston (DE) qui déboulait côté aveugle de Love. Grosse frappe sur le bras, fumble, recouvert par les Cowboys sur les 15 yards de GB.

Action suivante, Prescott trouvait plein centre de nouveau Pickens (WR) qui avait littéralement laissé sur place Hobbs (CB), cataclysmique sur ce match. Ballot pour la 2ème + grosse recrue FA des Packers au printemps…

En 37 secondes, DAL avait marqué 14 pts dans ce moment si stratégique avant la mi-temps. Et allait débuter la 2ème mi-temps avec le ballon. Un gros coup de bambou sur la tête des cheeseheads après une 1ère mi-temps où GB semblait en contrôle (18 mn de possession sur 30 mn). (16-13 à la mi-temps)

(Photo : Madison Morris)

À TOI, À MOI

Bien heureusement, GB se remettait à l’endroit. Stoppait d’abord DAL (merci le drop de Pickens seul) puis arrivait enfin à s’appuyer sur ses valeurs sûres : Jacobs (passe dans le flat pour 15 yards, course de 20 yards) et Kraft (TE) pour ce qui aurait dû être un TD de 14 yards. C’est finalement Jacobs (RB) qui marquait. (16-20)

DAL ne fut pas en reste et fit un drive abouti où tout passait. La défense de Jeff Hafley se muait en défense « barrysienne » tant tous les défenseurs furent pris en défaut. Les CB (Valentine, Hobbs) mais aussi les cadres (Cooper, Mc Kinney) étaient coupables face à un Prescott qui évoluait sans pression. TD de 8 yards de Ferguson (TE). (23-20)

GB répondait par la course. Celle d’abord improvisée de Love pour 26 yards sur 3ème tentative. Puis celle de 19 yards de Jacobs qui put enfin lancer la machine et qui cassa les reins des défenseurs par deux crochets ravageurs récompensé par un 2ème TD. (23-27)

Réponse du berger à la bergère avec cette fois Dallas qui enfonçait GB à la course (7 courses, 33 yards), même si GB aurait pu stopper DAL sur une 4ème et 2 convertie par Pickens (WR) plein centre. C’est d’ailleurs J. Williams (RB) qui marquait le TD. (30-27)

Il restait 5 mn à jouer. En s’appuyant sur les courses de Jacobs et E. Wilson, bon au soutien en RB2, et sur sa valeur sûre en receveur (Doubs), GB repassait devant. Avec d’abord une balle 50-50 convertie sur 3ème et 8 puis un magnifique TD de 15 yards (tracé post) sur 3ème et 10. (30-34)

Les Packers reprenaient l’avantage mais laissaient 1 mn 45 aux Cowboys. Une éternité au vu du niveau de la défense des Packers ce dimanche.

Et ce dernier drive fut une purge à bien des niveaux. D’abord un retour de kickoff de 45 yards… Puis un « intentional grounding » si évident qu’il ne fut pas sifflé, les arbitres ayant considéré que la balle ayant glissé des mains de Prescott, ce lancer n’était pas intentionnel…Avant que Prescott ne trouve Tolbert pour 19 yards sur 3ème et 3, Valentine étant aux fraises.

Valentine était encore mis au supplice par le simple demi-tour de Pickens qui allait courir 20 yards vers le potelet orange pour le TD de 28 yards à 43 secondes de la fin. En une gross minute, Dallas avait conclu un drive qui avait des relents de défense passoire que les Packers avaient trop connu il y a quelques années. (37-34)

Il ne restait que 43 secondes à jouer mais en une action, passe flat pour un Jacobs étonnament libre, GB prenait 25 yards et arrêtait le chrono. GB la jouait prudente et comptait sur son kicker quasi-métronome pour égaliser. Elle fit bien, le FG de 53 yards était marqué et emmenait les deux équipes en prolongation. (37-37)

Le drive des Cowboys pour ouvrir la prolongation fut presque trop simple. La défense verte et or n’y était tout simplement plus.

Cela commença d’abord par une nouvelle cagade des équipes spéciales qui laissait le WR Turpin remonter 41 yards, seulement stoppé par Mc Manus (K) qui offrait son corps à la science de la NFL. Puis ce fut donc un festival d’erreurs : Cooper, Valentine, Nixon. Ce dernier fut pris sur action gag : Prescott lançait une passe arc-en-ciel désespérée, 15 yards trop courte. Mais le WR Tolbert avait gardé un oeil sur le ballon et, par un demi-tour aussi sec, captait le ballon à 5 yards de l’en-but.

Par miracle, les 3 tentatives Cowboys échouaient, notamment par un sack de Parsons qui, en poursuite de Prescott, réussit à lui crocheter la cheville et évitait le TD tout fait. FG. (40-37)

(Photo : Madison Morris)

FINAL MANQUÉ

Avec le ballon en main et seulement 3 pts de retard, les Packers avaient leur destin en main. Ça partait mal, GB étant déjà acculés à une 4ème et 6. Mais Love trouva plein centre Golden, le rookie aux mains sûres, pour 14 yards. Cette action décisive libéra GB qui enchainait les bons gains, notamment par Wilson (RB) au sol. Les Packers étaient sur les 12 yards adverses avec 32 secondes et c’est là que GB se prit les pieds dans le tapis de ses choix tactiques et de sa gestion du chronomètre. Si bien que l’égalisation miraculeuse (FG à 1 seconde de la fin) laissait place au soulagement après l’incompréhension des actions précédentes. (40-40)

DU BON, DU MOINS BON

Quatre matchs, seulement quatre matchs et déjà toutes les facettes d’une équipe se sont révélées. Le bon comme le mauvais avec une équipe qui a joué les montagnes russes en ce début de saison.

Contre les Cowboys, l’ensemble des entraîneurs n’a pas été au niveau.

La fin de match ratée incombe à l’entraîneur en chef Matt LaFleur qui a clairement joué pour ne pas perdre au lieu de tenter la victoire, ce qui, pour une seconde, a failli se retourner contre lui.

Jeff Hafley s’est lui retrouvé démuni face à une attaque Cowboys qui avait pris le (bon) parti d’éviter Parsons en jouant de son côté opposé par la passe ou par la course.

Et que dire du coordinateur des équipes spéciales, ces dernières étant toujours aussi mauvaises alors que GB n’a pas eu depuis de nombreuses années un trio K-P-LS aussi stable et performant. Les retours adverses sont trop fructueux et les FG-XP bloqués une aberration et sont dus d’abord à du personnel mal positionné.

Quant au poste de retourneur, celui-ci n’est toujours pas fixé avec sur les kickoffs sur ce match, Melton et S. Williams, et sur les punts Golden et Doubs. Il me semble consternant de mettre des ressources aussi précieuses que les deux meilleurs WR actuels de GB sur des actions aussi dangereuses que des retours de punts d’autant plus que ce sont soit un rookie de 1er tour au gabarit léger ou soit un WR avec un gros historique de commotions cérébrales. Quant à Savion Williams, il a plusieurs fois mal apprécié les kickoffs avec rebond du kicker adverse.

Viennent ensuite les problèmes de personnel. La ligne offensive n’est pas aux standards attendus. Love est souvent harcelé alors qu’il est quasi-parfait dans une « poche » sans pression. Quant au run block, on a vu que si Jacobs n’est pas pris au niveau de la ligne de mise en jeu, il peut faire très mal (même s’il a cependant une fâcheuse tendance à crocheter parfois inutilement en début de course quand un E. Wilson fonce réellement tout droit).

La bye week permettra peut-être de récupérer les 3 manquants Tom, Banks et Belton de l’OL. Les Packers doivent trouver leur stabilité sur cette unité pour pouvoir voir loin, ce que les blessures ont jusqu’ici empêché. GB est l’équipe qui a le + utilisé de combinaisons d’OL en 2025 (10) quand elle était celle qui en utilisait le moins en 2024 (9).

En défense, la blessure de Wyatt (DT) est problématique. Un problème accentué par l’envoi de Clark (DT) aux Cowboys dans le trade de Parsons, lui et Wyatt devant former la paire titulaire de DT. Sans Wyatt désormais, les clés de la DL intérieure sont confiés à des joueurs n’ayant jamais été titulaires. Coïncidence, la défense a commencé à choir dès la sortie de Wyatt du match avec un Dak Prescott qui a pu prendre son rythme et délivrer une bonne performance.

Ce match contre les Cowboys l’a montré une fois de plus, la défense des Packers vit par son pass-rush. Sans cela, les limites de secondary sont exposées. Hobbs (CB) a été aligné sur Pickens (WR) et s’est fait détruire montrant qu’il reste d’abord un CB slot. Nixon a été le + correct mais il joue d’abord contre les 2ème voire 3ème couteaux adverses. Curieux quand on se clame CB1.

Et en plus, sur ce match, Cooper (ILB) et Mc Kinney (FS), alors qu’ils doivent être les cadres qui stabilisent leurs unités, ont failli

Reste Micah Parsons. S’il n’a pas effectué de sacks spectaculaires, si on regarde de manière isolée sa performance, il a encore été le meilleur élément de la défense avec sa vitesse et son mouvement de bras à la Reggie White qui met constamment ses adversaires en difficulté et souvent à la limite de la pénalité. Crédité de 10 pressions et d’une action décisive empêchant un score de 44-37, ses efforts n’ont cependant pas profité à Gary, Van Ness ou Enagbare, trop souvent invisibles.

Les Packers sortent de ce match avec un nul qui fait éviter de justesse une mini-crise. Finalement , cette bye week précoce est un bienfait actuel qui va peut-être permettre de récupérer l’ensemble des blessés en week 6 et peut-être même un Watson (WR), voire un Lloyd (RB) de la liste PUP.

Avec les deux derniers résultats, il ne faudrait pas que GB accumule trop les revers de fortune, au risque qu’une mini-crise couve rapidement. Car on le rappelle, avec le trade de Parsons, c’est comme si le GM avait posé un ultimatum sur le potentiel de cette équipe. Il faut que ces matchs contre les Browns et Cowboys doivent servir de leçon pour espérer voir loin en début d’année prochaine. Les Bengals, cataclysmiques depuis la blessure de leur QB Joe Burrow offre un mets de choix pour se relancer après la bye week.

(Photo : Madison Morris)

LES STATS

1234OTFinal
DAL016714340
GB76714340

DALLAS COWBOYS :

  • Dak Prescott (QB) : 31/40 à la passe, 319 yards, 3 TD, 124.9 rating
  • Javonte Williams (RB) : 20 courses, 85 yards, 4.3 yards par porté, 1 TD
  • George Pickens (WR) : 8 réceptions, 134 yards, 2 TD
  • Osa Ozighizuwa (DT) : 3 plaquages, 3 plaquages assistés, 1 plaquage pour perte, 2 QB hits
  • 0 turnover
  • 430 yards offensifs
  • Efficacité en 3ème tentative : 36 % (4/11)
  • Efficacité en 4ème tentative : 100 % (1/1)
  • Efficacité en redzone : 80 % (4/5)
  • 11 pénalités pour 95 yards concédés
  • 34 mn 30 de possession de balle

GREEN BAY PACKERS :

  • Jordan Love (QB) : 31/43 à la passe, 337 yards, 3 TD, 1 fumble perdu, 118.1 rating
  • Josh Jacobs (RB) : 22 courses, 86 yards, 3.9 yards par porté, 2 TD ; 4 réceptions, 71 yards
  • Romeo Doubs (WR) : 6 réceptions, 58 yards, 3 TD
  • Micah Parsons(DE) : 1 plaquage, 2 plaquages assistés, 1 sacks, 2 QB hits, 10 pressions
  • 1 turnover
  • 489 yards offensifs
  • Efficacité en 3ème tentative : 71 % (10/14)
  • Efficacité en 4ème tentative : 100 % (1/1)
  • Efficacité en redzone : 83 % (5/6)
  • 7 pénalités pour 53 yards concédés
  • 35 mn 30 de possession de balle

LE MOMENT DU MATCH

  • Le sack fumble à 20 secondes de la mi-temps est le tournant qui remet les Cowboys vraiment à l’endroit

LES DÉTAILS QUI TUENT

  • Le score de 40-40 n’a jamais été vu en NFL
  • C’est la seconde + haute égalité après un 43-43 en 1964
  • 1ère fois dans l’histoire des Cowboys qu’un XP est contré et retourné pour 2 pts
  • Les Packers restent invaincus à l’AT&T Stadium, antre des Cowboys, avec un bilan de 6 victoires, 0 défaite et désormais 1 nul (Super Bowl 2010 inclus)

GreenBayPackersFrance

1 Comment

  1. Guile

    Depuis 2 matchs c’est quand même le festival des foirades à presque tous les niveaux.

    Contre Cleveland :
    – Niveau stratégie offensive, j’ai rarement vu plus minimaliste. Alors OK, leur défense est bonne mais juste 10 points…
    – LaFleur a beau prendre le point de l’INT de Love, les deux comiques sont quand même à la limite d’expliquer que Delpit a été tellement furtif que personne ne l’a vu sur le terrain. Encore un peu et le mec est sorti d’une cape d’invisibilité pour intercepter le ballon.
    – Je sais qu’il est rookie mais Golden sur sa réception, perso, je suis sûr que ça fait TD et non, le mec sort tranquille du terrain sans essayer de gratter plus de terrain et en mode « je suis un super héros ».
    – Les pénalités récurrentes de l’OL avec aucun spécialiste à son poste, juste des mecs moyens que tu peux mettre partout et qui n’arrivent pas à ouvrir un couloir pour un RB. J’ai tellement mal pour Jacobs quand je le vois commencer à courir alors que les pass-rusher d’en face sont déjà sur lui.
    – La ST qui est revenue à son niveau habituel de ses dernières années parce que bon, si le FG est pas bloqué, vu le peu de temps qu’il reste c’est gagné

    Contre Dallas
    – Méga foirade de la défense après la sortie de Wyatt. Alors ok, il prend de la place mais de là à passer de « les mecs en face ne marquent pas de points » à « on se fait marcher dessus et on encaisse des points à chaque drive », il y a un juste milieu. Et c’est vrai, je suis méchant, sur le premier drive en 2nde MT, ils ne prennent pas de points. J’avais pas compris qu’on ne garde pas Slaton. OK, il était pas transcendant mais le mec prenait de la place et se bougeait et je pense qu’il aurait été meilleur que la pompe qui a remplacé Wyatt.
    – Disparation totale de Gary sur ce match. Parsons est double teamé tout le temps mais niveau pass-rush c’était le néant de l’autre côté. Van Ness, je l’ai vu sur le terrain donc je sais qu’il était là mais Enagbare est passé totalement inaperçu.
    – Re-foirade de la ST avec le air-blocage sur l’XP. En comptage purement mathématique ça gagnait de 3 points sans ça. Et puis le retourneur qui remonte jusqu’au 50 yards quasiment à 1 minute de la fin. Tellement prévisible.
    – Les CB… On le savait mais franchement c’est risible. Entre Nixon qui passe son match à faire le kéké avec je sais plus quel receveur de Dallas alors que s’il est si bon que ça, il n’avait qu’à choper Pickens au lieu de laisser Hobbs puis Valentine. Hobbs ne vaut pas grand chose sur l’extérieur et Valentine est motivé mais limité. Dommage de ne pas avoir adresser le poste dans les premiers tours de la draft sachant qu’ils voulaient faire partir Alexander.
    – Le RTT posé par Edgerrin Cooper. C’est là que tu vois que c’est lui qui tiens la baraque en LB parce que c’est pas « No Brain » Walker qui va compenser.
    – La stratégie sur le dernier drive en OT : entre choix foireux (vives les passes latérales) et hurry up joué à un tempo de grand-mère, c’était désespérant. J’ai d’ailleurs du mal à comprendre pourquoi ils n’ont pas appuyé sur Kraft à ce moment-là. Tu as un TE costaud qui attrape bien le ballon et avance bien au contact, balance lui tous les ballons.

    Bref, 2 pas en arrière après 2 pas en avant.
    Avec juste un peu de sérieux, le bilan devrait être de 4-0.

    J’espère que la BYE week va les remettre à l’endroit.

    Go Pack Go !

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