Week 7 ~ GB – HOU : La patte Hafley

Eric Wilson (n°45) exulte après un sack, bientôt félicité par Clark (n°97) et Wooden (n°96)
Photo : Evan Siegle

Quand votre équipe concède 3 turnovers et n’en force aucun, l’issue du match est en général sans surprise. À moins d’une performance défensive de choix, c’est ce qu’ont réalisé les Packers qui ont soufflé chaud et le froid en attaque et en équipes spéciales pour une victoire à la dernière seconde contre les Texans.

Green Bay Packers – Houston Texans : 24 – 22

LES ERREURS PACKERS

Températures estivales pour le « winter warning » au Lambeau Field en ce 20 octobre, l’ensemble des supporters étant tout de blanc vêtus comme exceptionnellement les joueurs des Packers.

Agressifs de suite en prenant la balle de mise en jeu, Love (QB) nous montrait toute son ambivalence. Première action : connexion de 23 yards avec Doubs (WR). 4ème action : Love vise Wicks (WR) doublement couvert alors que Doubs est complètement libre quelques mètres à côté. Malgré la force du lancer, la balle est déviée pour retomber dans les bras d’un LB que Love ralentira pour éviter le pick-6.

Mais déjà la défense de Jeff Hafley faisait le boulot. De retour en formation 4-3 base avec Eric Wilson en 3ème ILB, elle innovait encore avec par exemple un Gary en mouvement tel un ILB derrière la DL pour mieux rusher sans opposition un C.J. Stroud sans solution. On le saura plus tard mais le « drop » de Dell (WR) dans la endzone (le CB Nixon battu) quelques jeux plus tôt sera très important. FG. (0-3)

Voulant continuer sur la passe, GB récoltait un 3 and out. Heureusement, CJ Stroud (QB) sentait et sentira tout l’après-midi le souffle du pass-rush Packers, son OL ne l’aidant pas vraiment dans sa protection. Un sack de Gary était suivi d’un sack de McKinney qui s’était mis en position de CB blitz.

En revenant à ses bases au sol et à sa valeur sûre Tucker Kraft (TE), GB repartait de l’avant pour se terminer dans l’apothéose d’un TD laser pour Kraft (TE) auteur d’une réception tout aussi spectaculaire que le lancer. Tucker Kraft commence gentiment à atteindre le top NFL à sa position. (7-3)

Des courses croisées d’Enagbare (DE) et Gary (DE) sur 3ème tentative perturbaient un CJ Stroud qui clairement ne savait plus où il en était. Oui mais voilà, les Packers ont l’art de se tirer des balles dans le pied. Cela arriva avec le punt qui suivait. Alors que le ballon retombait vers la zone rouge avec des joueurs en approche, Nixon fit l’erreur de ne pas sécuriser la réception pour laisser rebondir le ballon. Résultat, le ballon toucha la jambe du pauvre Ballentine (CB) : ballon vivant récupéré par HOU sur les 11 yards Packers.

Un premier tournant dans le match tant les Texans semblaient avoir la tête sous l’eau en ce début de 2ème quart-temps. Deux courses de Mixon plus tard, HOU passait devant au score. (7-10)

Un autre tournant arriva très vite avec cette passe latérale de Love pour Reed qui commit un drop coupable. Passe incomplète. Seulement la passe n’était pas forcément vers l’avant, ce qui alors aurait pu être jugé comme un fumble avec une balle recouverte par un Texan. Voulant éviter une révision vidéo coûteuse, Love accéléra la mise en jeu, ce qui en plus surprit la défense texane. Balle lobée dans le coin : touchdown de Wicks (WR) pendant que Demeco Ryans, le head coach adverse s’échinait sur la ligne de touche et on ne sait pas s’il criait sur les arbitres (temps mort ? Challenge ?) ou sur ses joueurs. (14-10)

Demeco Ryans avait lui aussi compris que la solution passerait par le sol. Il impliqua à partir de là quasiment exclusivement son RB1 Joe Mixon. Ça ne suffisait pas et un blitz en 3ème et 12 obligea au FG de 52 yards, réussi. (14-13)

Mais il était dit qu’on aurait la plus belle version de Doctor Jekyll and Mister Love. Le QB, sous la pression de Hunter (DE) ayant pris de vitesse Tom (RT), envoyait une bouteille à la mer à Watson (WR). Ce dernier ne tentait pas le tout pour le tout sur cette balle trop haute, ce qui aurait pu gêner le safety rookie Bullock. Interception très coûteuse à 4 mn 20 de la mi-temps.

Les Texans ne se privèrent pas alors de pilonner avec Mixon (RB), encore plus quand Alexander, en position de CB blitz, lut mal le jeu et oublia Mixon passant à côté de lui, trop focalisé sur le QB adverse (32 yards sur cette course). GB semblait cette fois bien démuni, Mixon avançant les chaînes jusqu’au TD à 1 mn 13 de la mi-temps.

HOU tentait la conversion à 2 pts à 1 yard après un premier essai où un holding de Nixon fut sifflé sur une tentative de passe. Le deuxième essai fut une course de Mixon qu’Evan Williams (S) lut parfaitement pour tacler le massif RB et éviter 2 pts de +… (14-19)

Il restait bien 1 mn 13 pour scorer. Mais il apparait que les Packers de Jordan Love ne se pressent que rarement dans ces moments-là, comme si marquer des points était juste une option et que le principal était de ne pas commettre d’erreur fatale à ce moment du match. Souvenirs de traumatismes passés pour LaFleur ou prudence de sa part sur la capacité de Love à tenter tous les lancers et même ceux dangereux et possiblement interceptables ?

Toujours est-il que LaFleur ne prit aucun de ses 3 temps morts disponibles… Après un sack de – 8 yards, l’affaire semblait entendue mais Love lança une ogive vers la droite en profondeur pour Jayden Reed (WR) qui ne put compléter la réception qu’il avait débutée, le tout à l’orée de la redzone. (14-19 à la mi-temps)

BATAILLE DE PUNTS ET FINAL HALETANT

La défense remettait la pression dès l’entame de la seconde période par un 3 and out, avec un Kenny Clark (DT) retrouvé depuis 2 matchs (contre toutefois des faibles adversaires directs), aboutissant à un sack d’Eric Wilson (ILB), devenu le facteur X de cette défense un match sur deux.

GB repartait avec sa recette gagnante : Jacobs à la course, un gars sûr à la réception (ici le WR Doubs). Ce drive récompensera Jacobs par une réception dans le flat avec un Sean Rhyan (RG) en translation devant lui. TD, le premier à la réception de Jacobs dans toute sa carrière, dans sa 6ème année NFL et après 211 réceptions ! (21-19)

À partir de là, les attaques devenaient stériles. Chacune des deux attaques n’y arrivant plus par les airs, les OL subissant le pass-rush adverse, ce qui n’était pas nouveau pour HOU mais ce qui le devenait pour GB face aux assauts des pass-rushers W. Anderson et D. Hunter (1 sack chacun en 2ème mi-temps). D’autant plus que les courses renversées de GB étaient inefficientes car manquant de fluidité et bien repérées par l’adversaire, ce qui est de plus en plus le cas ; il songerait peut-être à se réinventer sur ces phases de jeux.

Les Packers jugulaient mieux Mixon dans cette 2ème période. Mais à 8 mn du terme, la défense était cette fois exsangue face au RB. Le destin semblait écrit avec des Packers défaillants au plus mauvais moment : faux-départ d’Enagbare changeant une 3ème et 6 en 3ème et 1 ou Alexander (CB) battu par le sophomore X. Hutchinson (4ème réception de la saison !) sur une 3ème et 10 !

Les Texans étaient aux 12 yards de GB et il ne restait que 2 mn à jouer. Heureusement, GB disposait de ses 3 temps morts. Et heureusement, HOU la joua très conservateur. Les deux premières courses de Mixon ne servaient qu’à faire consommer les temps morts adverses. Confronté à la 3ème et 14, HOU tenta quand même le coup mais la passe pour Dell (WR) marqué par Stokes (CB) ne pouvait être captée dans le terrain. FG de 35 yards. HOU repassait devant (6ème changement de leader dans le match) pour un point à 1 mn 44 du terme. (21-22)

La mission était simple (assez de temps et un temps mort) et compliquée à la fois compte tenu de la performance offensive de la 2ème mi-temps. Une interception sur une double déviation de ballon manqua de ruiner tout espoir. Love tenta même le long TD pour Wicks en un contre un, manqué car la passe ne décala pas assez le WR de son défenseur.

Ce drive fut sur la corde raide avec un Romeo Doubs (WR) assurant des réceptions pas si simples, la dernière lui ayant été arrachée des mains, une fois qu’il tomba les fesses à terre. Cette dernière action sema la confusion (fumble, passe incomplète, réception ?). Si bien que le temps mort ne fut pas de trop pour stopper l’horloge à 3 secondes de la fin.

Field goal de 45 yards pour le nouveau kicker vétéran Mc Manus arrivé 3 jours plus tôt dans le Wisconsin pour palier les défaillances des jeunes kickers depuis 1 saison et demie. Mauvais snap du long snapper Orzech que Whelan (P) rattrapa in extremis dans un timing record pour présenter le ballon à Mc Manus. Malgré cette péripétie, le ballon filait droit, certes un peu plus près des poteaux que sur le 1er essai gelé par un temps mort texan. FG réussi. Fin du match. Victoire par deux points. (24-22, fin du match)

LA PATTE HAFLEY

Quand on voit cette fin de match, on peut se dire que pour une fois, le destin semblait avoir choisi GB comme vainqueur tant le dernier drive offensif n’a tenu qu’à un fil.

Les Packers ont aussi forcé leur destin en réalisant une performance défensive de haute volée qui a réduit les Texans à 3 pts en 2ème mi-temps.

Certes, Mixon a couru 115 yards, mais sur 25 courses avec donc une moyenne de 4.6 yards qui n’est pas infamante. D’autant plus que les Texans, comme je le pensais, ont complètement changé leur fusil d’épaule au niveau du playcalling. 10ème équipe pour le + grand % de passes dans ses tentatives avant le match (60 %), HOU a réduit sa portion de passes à… 43 % !

Il faut dire que la défense aérienne des Packers a infligé la plus mauvaise performance de la carrière de CJ Stroud (rookie offensif de l’année 2023) : 86 yards ! Ce qui était la 5ème équipe la + prolifique en yards de la NFL avant ce match a effectué la + mauvaise performance aérienne de la week 7 (désormais 9ème NFL dans la même catégorie).

Au total, GB a encaissé 197 yards quand en week 6, HOU était 6ème NFL avec 375 yards offensifs de moyenne ! (désormais 11ème attaque NFL en yards : 350). De même, HOU était la meilleure attaque NFL en redzone (75 %) avant ce match, or GB n’a subi qu’un taux de réussite adverse de 50 % sur 4 tentatives.

Certes, l’absence longue durée de Nico Collins (WR) a dû peser et pèsera sur les prochaines échéances des Texans. Un Collins n’aurait peut-être pas relâché le ballon en endzone sur le 1er drive ou aurait finalisé par un TD le dernier drive Texan.

Mais rendons grâce au travail du nouveau coordinateur défensif Jeff Hafley. Une défense qui n’encaisse que 3 pts de moyenne en 4ème quart-temps cette saison. Une défense qui reste agressive tout au long du match et qui ne laisse pas s’installer dans le confort l’adversaire. Une défense qui aligne ses meilleurs joueurs disponibles. Une défense qui n’est pas figée, qui s’adapte à l’adversaire et qui sait se réinventer pour être plus efficace, avec comme symbole l’utilisation sur ce match d’un Rashan Gary souvent en électron libre au lieu du poste fixe de DE où sa transition apparait compliquée en ce début de saison.

Bref, voilà un match gagné par la défense qui a su faire rester dans le match une attaque et des équipes spéciales coupables de 3 turnovers.

Concernant l’attaque, si la diversité des cibles est un atout, les valeurs sûres dans les airs ont émergé : Jayden Reed, Tucker Kraft et Romeo Doubs. Reed connait un trou d’air depuis deux matchs. Contre Houston, GB n’a pas su assez attaquer l’entre-jeu où la paire de LB titulaires était absente et où un Tucker Kraft et un Doubs auraient pu faire des merveilles (ce qu’a fait Doubs en fin de match).

Après une saison et demie, Love parfait son apprentissage, capable de tous les lancers, sans peur et sans reproche, ce qui le soumet aux radars des lignes adverses. Si Rodgers avait un sacro-saint dégoût de l’interception, Love a plutôt propension à ne pas vouloir encaisser le sack quand celui-ci parait la solution la plus sage. Notre QB doit rester ce qu’il est mais faire preuve d’un esprit de décision plus affiné. Il est jeune et va encore progresser. Au même stade de carrière, Rodgers n’avait pas atteint les play-offs et menait les Packers à un bilan de 3-4 après la week 7 de sa deuxième saison.

Son OL a eu des difficultés face à un duo de pass-rushers élites, mais là aussi Love doit aussi être capable de décisions plus rapides et plus automatiques, ce qui a marché d’ailleurs sur le dernier drive. GB a beaucoup moins couru que d’habitude. Cela lui a été plutôt préjudiciable quand elle ne lançait pas son drive avec Jacobs (RB). Ce dernier n’a pas de statistiques ronflantes mais est un chêne sur lequel GB peut s’appuyer en toute circonstance.

Enfin, le management a eu le nez creux du recrutement de Mc Manus (K) quelques jours avant un match se décidant par un FG à la dernière seconde. Il doit apporter la stabilité nécessaire sur les XP et tous les FG de 50 yards ou moins. Il doit d’ailleurs une fière chandelle au punter Whelan qui a su éviter le fiasco d’un FG mal tiré et qui dans ses fonctions de punter a été très bon avec 57 yards de moyenne sur ses 5 punts dans une deuxième mi-temps où le gagne-terrain était de mise.

Toutefois, le bilan des équipes spéciales est loin d’être parfait quand celles-ci coûtent un turnover imputable au joueur le mieux payé de ces unités : Keisean Nixon. Ce dernier doit néanmoins être le relanceur attitré (et éviter cela à Reed) mais il nécessite un recadrage que son coordinateur fétiche Bissacia ne lui fera peut-être pas.

Malgré leur regain, les Jaguars doivent être une étape sans encombres la semaine prochaine pour les Packers qui seront en choc la semaine suivante avec les Detroit Lions, vainqueurs sur le fil cette semaine des Minnesota Vikings, resserrant une NFC North plus dense que jamais (les 3 équipes précitées en position de play-offs).

LES STATS

GREEN BAY PACKERS :

  • Jordan Love (QB) : 24/33 à la passe, 220 yards, 3 TD, 2 INT, 95.5 rating ;
  • Josh Jacobs (RB) : 12 courses, 76 yards, 6.3 yards par porté ; 5 réceptions, 16 yards, 1 TD
  • Romeo Doubs (WR) : 8 réceptions, 94 yards
  • Eric Wilson (ILB) : 6 plaquages, 4 plaquages pour perte, 2 sacks, 2 QB hits, 1 passe déviée
  • 0 turnover
  • Efficacité en 3ème tentative : 40 % (4/10)
  • Efficacité en 4ème tentative : 0 % (0/0)
  • Efficacité en redzone : 100 % (2/2)
  • 8 pénalités pour 55 yards concédés
  • 29 mn de possession de balle

HOUSTON TEXANS

  • CJ Stroud (QB) : 10/21 à la passe, 86 yards, 58.8 rating ; 5 courses, 19 yards
  • Joe Mixon (RB) : 25 courses, 115 yards, 4.6 yards par porté, 2 TD
  • Stefon Diggs (WR) : 5 réceptions, 23 yards
  • Tim Settle Jr (DT) : 4 plaquages, 1 sack, 2 plaquages pour perte, 1 QB hit
  • 3 turnovers (2 INT, 1 fumble)
  • Efficacité en 3ème tentative : 31 % (4/13)
  • Efficacité en 4ème tentative : 0 % (0/0)
  • Efficacité en redzone : 50 % (2/4)
  • 5 pénalités pour 55 yards concédés
  • 31 mn de possession de balle

LE MOMENT DU MATCH

  • Le turnover sur le punt des Texans à 7-3 pour GB relance totalement les Texans dont les Packers commençaient à prendre la mesure. Ce turnover donnera un 10-7 pour HOU et lancera la machine Mixon (RB).
  • Le dernier drive des Texans : 6mn30 de souffrance pour GB, mais agressive, pleine d’abnégation et en profitant de la prudence texane, la défense de GB a donné les clés du match à son attaque et son kicker.

LES DÉTAILS QUI TUENT

  • 4ème comeback au 4ème quart-temps en carrière pour Jordan Love ; Aaron Rodgers et Brett Favre n’en avaient que 3 au même stade de leur carrière.
  • 40 TD sur les 20 premiers matchs débutés par Jordan Love ; 34 pour Rodgers, 20 pour Favre.

GreenBayPackersFrance

1 Comment

  1. Guile

    J’ai bien cru pendant tout le match que l’attaque et la ST feraient tout pour gâcher le bon match de la défense afin de perdre ce match qui devenait prenable alors que je ne pensais pas de premier abord (surtout avec la présence de Mixon qui donne plus d’armes à Stroud). Parce que bon, à la mi-temps, sur les 19 points des Texans, 16 sont dus aux pertes de balles (les 2 INT et la foirade en ST).

    Je suis d’accord avec toi qu’on commence à voir la patte du DC avec du blitz très régulièrement (celui de McKinney était vraiment bien vu), des alignements qui changent pendant le match (ce qui nous change beaucoup des prédécesseurs et de leur alignement fixe), des rotations de joueurs utiles, des joueurs qui prennent de la place alors qu’on les voyait en fond de rotation (Evan Williams)
    C’est malheureux à dire (vu que ça concerne la santé) mais la commotion de Walker a montré qu’il ne servait à rien. Wilson et Cooper sont meilleurs.

    Niveau attaque, Love est en train de se changer en Brett Favre. Autant bon, la première INT, même s’il lance le ballon vers un joueur assez couvert ce qui est discutable, elle est déviée par un défenseur (puis par le WR non ?) pour finir dans les bras d’un second défenseur, ça pourrait passer si ce n’était pas dans les 5 premières passes du match.
    Par contre la seconde, c’est juste une passe foireuse, mal dosée, mal placée qu’il n’aurait jamais dû lancer. Et comme pour la foirade en ST, ça casse la possibilité de momentum.

    D’ailleurs en ST, je ne comprends toujours pas ce que Reed fait en PR. Si Nixon se blesse, c’est un peu chiant mais pas spécialement grave. Si Reed se pète en ST c’est plus grave parce que c’est le meilleur WR de l’équipe pour l’instant (même si Doubs se remets en ligne depuis 2 matchs). A chaque fois que je le fois, j’ai l’image de Dillon qui se pète en ST lors du match de playoff perdu 13-10 contre les 49ers et qu’on ne peut plus utiliser pour ouvrir des brèches à la course.

    En parlant de brèche, il est bien courageux Jacobs de courir derrière une OL qui lui ouvre une porte 1 fois sur 4 ou 5. Heureusement qu’il a des appuis et des changements de direction parce que sinon…

    Enfin bref, une victoire pas prévu sur le board d’avant-saison donc je prends (surtout avec un FG victorieux ce que je n’aurai pas parié de la saison avec Narvesen ou Carlson).
    Dimanche, il faut tordre les Jaguars pour arriver contre les Lions en pleine confiance parce que, eux, honnêtement, jouent un des plus beaux football que j’ai vu depuis que je suis la NFL (et j’ai commencé à suivre sérieusement au moment du Greatest Show on the Turf de Mister Warner, c’est moins que David mais ça commence à faire).

    Go Pack Go !

Laisser un commentaire