Wild-Card ~ DAL – GB : Rêve éveillé

3 TD pour Aaron Jones qui a montré la voie du succès (Photo : Evan Siegle)

Wow, wow, wow ! Ce n’est évidemment qu’un match de wild-card mais la victoire des Packers sur les Cowboys dans ces play-offs 2023 est de celles dont on se souviendra longtemps en tant que cheesehead. Un match qui s’est déroulé presque comme dans un rêve.

Dallas Cowboys – Green Bay Packers : 32 – 48

TORNADE VERTE ET OR

Il y a décidément des séries qui ont la vie dure. Et celle des défaites des Cowboys face aux Packers ces 15 dernières années était bien ancrée. Pensez donc, GB était invaincu dans le stade actuel des Cowboys inauguré en 2009. GB sortait de 9 victoires face à DAL lors des 10 derniers matchs.

Pourtant, c’était bien l’aspect kryptonite des Packers qui était le plus fort argument à l’heure où les vert et or se déplaçaient au Texas dans l’antre du propriétaire Jerry Jones.

Pensez donc :

  • DAL était la meilleure attaque NFL en 2023 : 29,9 pts quand GB était la 12ème défense en terme de scoring, ce qui est de loin la meilleure statistique défensive des Packers 2023.
  • DAL restait sur une série de 16 victoires à domicile.
  • DAL possédait le WR n°1 de la NFL.
  • DAL disposait d’une défense 5ème NFL en points encaissés avec le meilleur intercepteur de la ligue.
  • DAL, n°2 NFC, rencontrait le n°7 NFC et jamais en 4 saisons depuis l’instauration du 7ème rang qualificatif en 2020, il n’y avait eu de n°7 vainqueur.

Bref, tous les voyants devaient être au vert pour l’équipe coachée par l’ancien head coach des Packers Mike Mc Carthy (2006-2018).

Les Packers étaient certes sur une récente bonne dynamique. Jordan Love s’affirmait comme le QB de la franchise depuis la mi-saison avec des performances digne d’un top 5 NFL, aidé en cela par un corps de receveurs et tight-ends jeune et dynamique. De même, la défense ressortait les barbelés.

Mais les deux derniers matchs de la saison régulière gagnés par les Packers l’étaient contre des Vikings et des Bears au bilan négatif et menés par des QB inefficients. Cette fois, elle rencontrait Dak Prescott que certains avaient même évoqué comme possible candidat au titre de MVP.

Non, rien ne présageait la victoire des Packers, sauf pour ses plus fidèles supporters. Et encore moins la dérouillée qu’ont infligé les Packers aux Cowboys. On ne s’en rend pas forcément compte vu du Wisconsin mais cette défaite laissera d’énormes traces dans la franchise de Jerry Jones. Avec peut-être un remue-ménage complet au niveau du coaching staff et la remise en question d’un QB titulaire aux épaules pas si larges que cela.

UNE ATTAQUE INARRÊTABLE

Comment on en est arrivés là ? Avec les recettes d’une équipe qui n’avait rien à perdre et qui a été agressive de suite en choisissant de prendre le ballon d’entrée de jeu après le tirage au sort favorable et de réussir à appliquer son plan de jeu.

Le premier first down fut obtenu par une pénalité pour un vrai holding de Bland (CB) sur Wicks (WR) ; sans cette pénalité repérée, GB aurait du affronter une 3ème et 12.

À partir de là, l’attaque de GB a pu dérouler son plan de jeu comme si la défense des Cowboys ne valait pas plus que celle des Vikings ou des Bears.

Aaron Jones (RB) avançait. C’était irrégulier mais aux non gains s’alternaient des courses obtenant le first down, voire supérieures aux 10 yards. Et pour alterner tout cela, des lancers de Love décourageants pour Dallas tant ils faisaient mouche à chaque fois.

Love a indéniablement progressé tout au long de cette saison. Il a accru ses capacités de vision et de gestion du pass-rush au point d’en devenir actuellement expert. Il développe des capacités de lancer improbables permettant des lancers traversant la latéralité du terrain ou trouvant son receveur dans le chas d’une aiguille. Le tout dans une gestuelle d’une souplesse rare et peu académique. Il reste encore des scories d’imprécision ou sous-dosage/surdosage sur certains lancers, principalement en profondeur. Mais ceux-ci sont parfois le fruit des trajectoires improbables qu’il arrive à trouver. Tout n’est pas parfait. Mais s’il continue à cette vitesse de progression, les Packers vont vite redevenir une des meilleures attaques NFL.

L’audace du « coin toss » avait payé. Après 8 mn de drive, Aaron Jones marqua son 1er TD. (0-7)

La défense se mettait au diapason. Elle jugulait Pollard (RB) et constatait une mésentente patente entre le QB Prescott et son WR star Lamb. Une mésentente qui en devenait publique face aux caméras, digne d’un tout début de saison mais complètement incroyable en play-offs !

LES TURNOVERS IDÉAUX

Évidemment, pour faire basculer un match, les turnovers sont idéaux. Coincé dans sa redzone, Prescott visait Cooks (WR) sur « slant ». Dans un incroyable mimétisme et dans le style rugueux qu’on lui connait, Alexander (CB) faisait une interception digne du meilleur contrat NFL pour un CB.

Les Packers s’en délectaient et donnaient l’offrande à Aaron Jones pour son 2ème TD en début de 2ème quart-temps. (0-14)

Dak Prescott venait de terminer le 1er quart-temps de sa carrière NFL dans lequel son équipe ne marque pas un seul point. Un signe.

Après avoir trouvé en passe lobée au milieu d’une forêt de Packers son TE Ferguson (22 yards), Prescott n’était pas à l’aise et subissait inexplicablement le sack de Nixon sur un « roll out ». Un sack qui sortait DAL de la zone de FG.

Reprenant le manche sur ses 7 yards, Love impressionnait. Il trouvait ultra précisément un Kraft en mouvement alors qu’il était lui-même en bootleg inversé. Puis il trouva Doubs pour 39 yards sur la droite du terrain. Un Doubs qui profita à plein de la gestion du pass-rush de Love s’intercalant à merveille dans une défense Cowboys aux abois ressemblant au plus mauvais ersatz d’une défense à la Joe Barry. Doubs qui fera son meilleur match en carrière lors de ce match de play-offs : 6 réceptions, 151 yards, 1 TD.

Love et les Packers marchaient sur l’eau. Et boum ! Sur 3ème et 7, alors que DAL envoyait full blitz, Love lançait l’ogive pour Wicks (WR) plein axe. (0-20)

Dans cet océan d’allégresse, la transformation manquée de Carlson (K) sonnait comme un petit retour sur terre. De courte durée. Interception pick-6 de Savage qui lut parfaitement la trajectoire du ballon entre Prescott et Lamb. (0-27). Surréaliste !

Toujours dans le traumatisme de déceptions passées, je rageais de voir Campbell (ILB) relâcher l’interception dans ses mains à 20 secondes de la mi-temps. Au lieu de cela, les Cowboys marquaient un TD à la dernière seconde de la mi-temps par Ferguson (TE), alors qu’un faux-départ du LG aurait dû être sifflé. (7-27 à la mi-temps)

Les Cowboys repartaient avec le cuir en seconde mi-temps et pouvaient revenir à deux possessions d’écart. Une bête pénalité de Clark pour un facemask sur Prescott qu’il avait bloqué pour donner une 4ème et 2 permettait aux Cowboys d’avancer mais pas de concrétiser complètement, avec la passe déviée de Preston Smith (OLB) sur 3ème et 10. FG. (10-27)

GREEN BAY PREND LE LARGE

Mais rien ne pouvait arrêter cette attaque Packers. Même une incompréhension dans le block d’Aaron Jones qui se percutait avec Love. Malgré cela et la pression de Parsons (LB) qui poussa par terre le QB (Mahomes aurait obtenu un flag pour cela), Love repéra encore un Doubs complètement seul (46 yards).

Et avec un super run block de l’OL qu’Aaron Jones sait lire comme personne, le n°33 faisait la passe de trois TD. (10-34)

On n’était qu’en milieu de 3ème quart-temps et la défense lâchait un peu la bride. Elle autorisait le TD du RB Pollard après 3 mn 30 de drive Cowboys. (16-34)

Mais comme du temps du grand Rodgers, elle devait savoir que l’attaque ne faiblirait pas. Le double mouvement croisé de Kraft (TE) et Aaron Jones (RB) perturbait les Cowboys qui ignorèrent complètement Musgrave qui attendait patiemment l’offrande pour un TD de 38 yards du rookie TE. (16-41)

Dallas était aux abois. Sous pression, Prescott dut envoyer son lancer dans les tribunes sur la 4ème et 5 tentée. Turnover on downs.

Au contraire, GB surfait une vague magique. Ça avançait à la course avec Aaron Jones et Emanuel Wilson. En 4ème et 2 sur les 3 yards de Dallas, Matt LaFleur n’assura pas les 3 pts du FG et tentait le TD. Sur la play action, Kraft (TE) était bien couvert. Pas grave, Love trouvait au milieu d’une forêt de bras Doubs. (16-48)

48 à 16. Les Packers venaient d’égaler leur plus haut score en play-offs de l’histoire de la franchise. Il restait 10 mn à jouer. Tout le monde avait compris. Le stade se vidait.

4ÈME QUART JOUÉ TROP FACILE

GB la jouait même un trop préventive, que ce soit dans les jeux offensifs ou défensifs appelés que dans les joueurs impliqués (remplaçants).

Face à des titulaires Cowboys qui voulaient sauver leur honneur, cette tactique permit à DAL de faire gonfler les statistiques de ses joueurs qui avaient failli (Prescott, Lamb) et d’offrir un score final plus acceptable grâce à deux TD obtenus à 6 mn et 3mn30 du coup de sifflet final, petit bémol à la performance des Packers à l’AT&T Stadium.

Les cheeseheads traumatisés tremblaient… un peu mais GB recouvrait 2 onside kicks. Le match se terminait sur une passe Ave Maria de Prescott qui partait dans les tribunes, symbole de la faillite de son équipe. (32-48 score final)

AVENIR PROCHE ET LOINTAIN

Le score final qui restera dans les tablettes (ni même les statistiques) ne diront pas l’ampleur de la performance des Packers en ce dimanche 14 janvier 2024. Il fallait le voir pour le croire.

Il était jouissif de voir une attaque jeune et dynamique s’éclater sur le terrain emmenés par leur RB dévoué, formidable quand il n’est pas blessé, et leur QB devenu si prometteur au fil des matchs, insensible à l’énorme pression qui régnait sur ses épaules cette année.

Ce n’était qu’un match des wild-cards. Est-il le début de quelque chose. Peut-être cette année, peut-être pas. Mais les Packers se déplaceront toujours sans complexe chez les San Francisco 49ers, n°1 NFC bien plus complets que les Cowboys. Mais cette attaque ne me semble avoir peur de personne. Et quant à la défense revigorée, peut-elle mettre en difficulté un QB pas encore très aguerri ?

Pour le dernier titre NFL des Packers pour la saison 2010, ceux-ci avaient obtenu le dernier rang qualificatif (le 6ème) en battant les Bears par un petit score en dernière semaine de saison régulière. Puis, ils surprirent en wild-card le champion NFC East dans leur stade (Eagles). Avant de rencontrer le n°1 NFC en divisional (Falcons) qu’ils battirent sèchement. Vous voyez où je veux en venir ?

L’objectif premier de la saison était de tester Love comme le futur franchise QB. C’est vérifié et c’est de plus en plus prometteur. Tout ce qui vient est du bonus mais je prends tous les bonus. Les portes peuvent s’ouvrir aussi facilement que se refermer.

LES STATS

DALLAS COWBOYS

  • Dak Prescott (QB) : 41/60 à la passe, 403 yards, 3 TD, 2 INT, 89.8 rating ; 6 courses, 45 yards
  • Tony Pollard (RB) : 15 courses, 56 yards, 3.7 yards par porté, 1 TD
  • Cee Dee Lamb (WR) : 9 réceptions, 110 yards
  • Jake Ferguson (TE) : 10 réceptions, 93 yards, 3 TD
  • Damone Clark (LB) : 5 plaquages, 3 plaquages assistés, 1 plaquage pour perte
  • 2 turnovers
  • Efficacité en 3ème tentative : 62 % (10/16)
  • Efficacité en 4ème tentative : 0 % (0/2)
  • Efficacité en redzone : 0 % (0/2)
  • 6 pénalités pour 48 yards concédés
  • 31 mn de possession de balle

GREEN BAY PACKERS :

  • Jordan Love (QB) : 16/21 à la passe, 272 yards, 3 TD, 157.2 rating, 13 yards par passe
  • Aaron Jones (RB) : 21 courses, 118 yards, 5.6 yards par porté
  • Romeo Doubs (WR) : 6 réceptions, 151 yards, 1 TD
  • Preston Smith (OLB) : 1 plaquages, 1 sack, 1 QB hit, 1 plaquage pour perte, 1 passe déviée
  • Keisean Nixon (CB) : 7 plaquages, 4 plaquages assistés, 1 sack, 1 QB hit, 1 plaquage pour perte, 2 passes déviées
  • Darnell Savage (S) : 3 plaquages, 1 plaquage assisté, 1 passe déviée, 1 INT, 1 TD retournée sur 64 yards
  • 0 turnover
  • Efficacité en 3ème tentative : 60 % (6/10)
  • Efficacité en 4ème tentative : 100 % (1/1)
  • Efficacité en redzone : 100 % (4/4)
  • 7 pénalités pour 66 yards concédés
  • 29 mn de possession de balle

LE MOMENT DU MATCH

  • Tellement de moments… Mais le pick-6 de Savage (S) donne un 27-0 à moins de 2 mn de la mi-temps

LES DÉTAILS QUI TUENT

Aaron Jones : 4 matchs en carrière contre les Dallas Cowboys pour une moyenne de 122 rush yards par match, meilleure marque établie par un RB face aux Cowboys, devant un certain Barry Sanders (119 yards par match) et un certain Walter Payton (115 yards par match)

Pass blocking et Love : les Cowboys n’ont généré que 4 pressions malgré des blitz sur 10 des 21 tentatives de passe (47.6%) ; bilan des 4 pressions : 4 passes complétées, 114 yards, 1 TD.

Jordan Love : s’il n’avait pas dû revenir sur le terrain en fin de match pour assurer le coup, le QB aurait posté un rating parfait de 158.3, ce qu’aucun QB n’avait jamais fait avant lui pour son 1er match en play-offs ; il égalise malgré tout la meilleure marque historique établie… la veille par CJ Stroud, QB des Houston Texans.

Les Dallas Cowboys n’avaient jamais encaissé + de 38 pts à domicile en play-offs. Ils sont la 1ère équipe de play-offs à avoir gagné 12 matchs sur 3 saisons consécutives sans jouer une finale de conférence.

Les Packers n’avaient jamais marqué autant de points dans un match depuis 2014.

Les Packers 2023 sont l’équipe la plus jeune de l’ère du Super Bowl à gagner un match de play-offs

GreenBayPackersFrance

4 Comments

  1. Guile

    C’était beau !
    Et le fait de le faire contre les Cowboys et Big Mac, ça rajoute une touche de plaisir 🙂

    Au bout d’un moment, tu uses les expressions toutes faites.
    Après le 1et QT, on leur marchait dessus.
    Après le pick-6, on leur roulait dessus.
    A 48-16, j’ai arrêté de chercher une expression toute faite, c’était juste un surclassement total, un match complet des deux côtés du terrain comme cela arrive parfois (même si la défense du 4e QT était vraiment trop préventive).

    La tête de Jerry Jones valait le déplacement.

    D’un match comme ça, c’est difficile de ne sortir qu’un seul joueur.

    Love a été très bon pour notamment se sortir de la pression mais les WR et les TE ont quand même réussi plusieurs fois à se démarquer totalement pour faciliter le job de leur QB. Jones c’est Jones, j’adore ce mec, j’adorais le duo (notamment comique 🙂 ) qu’il formait avec Jamaal Williams et quand il est en forme (pas blessé), qu’est-ce qu’il est bon. Il finit toujours par trouver des espaces pour mettre l’équipe dans le bon sens et LaFleur a enfin compris qu’il faut insister avec Jones même si sur les 2-3 premiers portés, il se fait attraper tôt.

    Niveau défense, qu’est-ce que j’ai adoré l’interception d’Alexander et qu’est-ce qu’il est bon quand il joue agressif et sur l’homme comme ça plutôt qu’en attente à 10 yards. Qui dira depuis cette fin de saison que Kenny Clark n’a pas besoin d’un NT pour être encore plus tranchant ? Tu commences à voir des double teams sur Slayton depuis quelques temps et comme tu ne peux pas double teamer tout le monde ça libère de l’espace.

    Bref, un match qui fait très plaisir et ça permet de profiter pendant quelques jours avant d’aller se coller les 49ers. C’est encore la marche au-dessus et si CMC est présent et en forme, ça va être vraiment dur mais si on veut aller loin en PO, il faut obligatoirement se coller des avions de chasse.

    Go Pack Go !

  2. DavidBrillac

    Fantastique, pas d’autres mots pour un tel spectacle, 6 TD sur les 7 premières possessions, à Dallas, en prime time, avec si peu d’expérience, réussir ça, alors que tu arrives avec le 7eme side, et la plus jeune équipe depuis les années 70, je dis bravo les petits jeunes (je pourrais être le père de tout les joueurs de l’équipe, même Bakhtiari )

    Whaou, Wahou, Wahou, tu as raison d’en mettre trois, tout comme Bernard et Marcelin sur Bein qui étaient éberlués de la perf’ des Packers.

    J’avais dit qu’il nous fallait du grand Aaron Jones (merci à la blessure de Dillon) pour soulager Love, il est vraiment le bourreau de l’équipe de son défunt père, et est chez lui dans son Texas natal.

    Romeo Doubs a été vraiment fantastique, une des plus belles performances d’un WR Packers en playoff et la liste avant lui était pourtant très longue, il a découpé la défense des Cowboys.

    Love, pour qui en son honneur tous les joueurs NFL on décidé de porter son nom à l’arrière de leur casque 🙂 a lui aussi été grandiose, la pression glisse sur ce joueur et est vraiment le fameux troisième quarterback que tous les fans des Packers espéraient après les départs des deux monstres.
    L’avenir les amis s’annonce encore pour longtemps tout en haut de la NFL, et un futur Super Bowl dans les années a venir.

    La défense à créer deux turnovers, 4 sacks, 1 TD, limité les cowboys à 8 points (8 points cadeaux des zèbres avant la mi-temps, et 16 points pour le personnel dans le temps des poubelles, et a elle aussi contribué au spectacle).

    10 ans que les Packers n’avaient pas autant scoré, Love, l’a fait, si il marque encore le weekend prochain, il deviendra le troisième plus prolifique QB de tout les temps pour une première saison derrière Patrick Mahomes et Kurt Warner, excusez du peu !

    LaFleur a lui aussi été parfait, un coach jeune, avec une bande de jeunes plein de talent, avec 5 choix dans le top 100 de la prochaine draft, que du bonheur, mais depuis la fin des années 80 et le début du fameux The Pack Is Back, je suis verni et habitué au caviar…

    The Pack Is Back ! Go Pack Go !

  3. dredge

    Je ne veux pas faire mon casse la joie de service, mais c’est quand même les Cowboys qui ont été en dessous de tout. Un paquet de fautes qui nous laisse vivant dès le premier drive (super mal embarqué), des stars offensives pas du tout au rendez-vous, l’absence d’ajustements offensifs et défensifs, … ils ont vraiment tout fait pour nous offrir la qualif’ !

    Après difficile de ne pas se réjouir de profiter d’une attaque aussi insouciante que pleine de vie et de talents évoluer, de voir notre défense faire des turnovers, de sentir qu’on joue (enfin!) un maximum des qualités de nos joueurs (même si on pourrait faire bcp mieux en défense avec les pépites qu’on a, mais bon on a l’habitude cette saison…).

    Par contre quelle gestion de fin de match détestable, entre gros manque d’humilité, une absence totale de clairvoyance (on est en playoff contre le seed 2 nfc hein…) et tout ce stress inutile emmagasiné alors que tout était fait. On était pas si loin de faire une Falcon, et cela aurait été vraiment catastrophique pour la confiance de nos joueurs.

    Mais bon on ne va pas bouder notre plaisir, et quelque soit le résultat de samedi prochain (que je ne pense pas positif) on tient le match référence sur lequel s’appuyer pour les prochaines années !

  4. Guile

    Point un peu HS mais à noter en début d’intersaison (en tout cas pour les équipes non-qualifiées) : je ne vois aucune demande d’ITW d’autres équipes pour nos cerveaux (DC, OC, Coach de lignes, etc.) alors qu’il y a des équipes qui tapent tout azimut…

    Faut-il en tirer une leçon ? Vous avez 4h ! 🙂

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