Week 18 ~ GB – CHI : Jeunesse triomphante

TD de Wicks (n°13) félicité par Reed (n°11) ; Love (n°10) savoure (Photo : Evan Siegle)

WIN AND IN !!! Pour la 1ère année de Jordan Love aux commandes des Packers, ceux-ci vont en play-offs, consécutivement à la victoire à domicile contre les Bears en semaine 18.

Green Bay Packers – Chicago Bears : 17 – 9

LOVE CONFIRME

Cette saison 2023 était celle de la reconstruction après le départ fracassant d’Aaron Rodgers et la non reconduction d’une tonne de vétérans agents libres (dont beaucoup ont trouvé refuge aux Jets et… aux Bears) lors de la dernière inter-saison

Le premier objectif était de savoir si Jordan Love pouvait être le franchise QB des Packers. Je crois que la semaine 18 vient de clôturer le sujet : Love sera là pour longtemps et a les épaules pour mener cette franchise historique.

Car le n°10 a selon moi encore fait son meilleur match de l’année hier, dans la continuité de l’amélioration visible de ses prestations semaine après semaine depuis la mi-saison.

Je n’espérais rien d’autre que savoir ce qu’on devait faire de Love à la fin de cette saison. Pourtant, j’étais fébrile à l’entame du match, avec la pression inhérente d’une saison sur le fil avec des play-offs en ligne de mire. Maintenant que GB était là, on n’allait pas laisser échapper ce sésame pour des play-offs avec lesquels les Packers sont si habitués depuis 35 ans. Et qu’importe si on endosse le rôle de gros outsider, les grandes échéances font grandir les hommes.

Rapidement, Love m’a rassuré sur la gestion de la pression de l’évènement. Il reprenait là où on l’avait laissé la semaine dernière contre Minnesota. Avec désormais son parfait complément à la course en la personne d’Aaron Jones, 3ème match consécutif à + de 100 yards, qui met en valeur à lui seul le run block par sa lecture du jeu.

Avec un Aaron Jones au firmament, GB redevient une équipe plus équilibrée avec même un % de jeux de course sur ces 3 derniers matchs digne des attaques NFL les plus orientées à la course.

Et entre deux courses d’Aaron Jones, Love sait maintenant distiller les passes dans le bon timing pour faire avancer les chaînes en trouvant parfois des angles de lancer improbables.

Un Aaron Jones (n°33) en forme est un Aaron Jones précieux (Photo: Evan Siegle)

GREEN BAY VENDANGE

Love trouva Doubs pour le TD sur le 1er drive. Mais le WR ne put accomplir l’entier processus de réception en raison de la bonne défense de T. Stevenson (CB), joueur NFC défensif la semaine passée. Doubs se blessait sur cette action qui mettait en valeur ce défaut un peu trop souvent vu chez lui du processus complet de réception. Sur l’action suivante, Love dut encaisser son seul sack du match. Et Carlson (K), paraissant toujours fébrile, manqua le FG de 41 yards.

Sur leur 1er drive, les Bears avaient eux empoché les 3 pts d’un FG de 50 yards ricochant sur le poteau gauche. Déjà, on voyait des choses plaisantes en défense : une double couverture Valentine-Owens sur DJ Moore ou un pass-rush à 5 joueurs qui donnait le sack de Van Ness (OLB). (0-3)

Des sacks de Gary (OLB) et Wyatt (sur un blitz à 6 joueurs !) stoppaient le 2ème drive Bears. Sur son 2ème drive, GB ne faillit pas en redzone. Sur 3ème et 1, touchdown de Wicks (WR) sur un tracé cross en deuxième lecture de Love (Kraft marqué). (7-3)

La défense de GB continuait à bien gérer le cas de Justin Fields en l’obligeant à rester le moins mobile possible et à passer. Il bénéficiait d’une 4ème et 1 convertie car mesurée à l’emporte-pièce par les arbitres et d’une couverture de zone de daube entre Alexander (CB) et Q. Walker (ILB) qui permit un gain de 30 yards de DJ Moore (WR). Mais un sack de Clark en 3ème tentative forçait les Bears au FG. (7-6)

LaFleur commit alors l’erreur de laisser couler le temps entre ce sack et le FG laissant ainsi + de 40 secondes s’écouler dans les 2 dernières minutes. GB aurait pu reprendre le ballon avec 1 mn 55, elle ne le reprendra qu’avec 1 mn 17.

Ce choix est un manque de confiance en Jordan Love. Car la seule explication à ne pas avoir pris le temps mort est qu’il craignait un rapide « 3 and out ». Outre ce coupable manque de confiance, c’est aussi mal évaluer la faible force offensive de l’adversaire.

Dans cette dernière minute, après un gros gain de Melton (25 yards), GB se faisait prendre par le temps.

D’abord parce que Kraft (TE) ne sortait pas du terrain sur sa réception de 9 yards. Puis parce que Love tentait de trouver Wicks sur un tracé court à 11 secondes de la fin qui ne stoppa pas l’horloge. Mauvais et inutile appel de jeu pour gagner 3 yards sur un FG d’une quarantaine de yards. Le jeu précédent, Love avait tenté, à raison, de trouver une cible en endzone. Mais Heath (WR) était doublement bien couvert. Le WR fit d’ailleurs un bel effort pour éviter l’interception ; effort non récompensé par la suite

Les Packers et les Bears étaient presque à égalité à la mi-temps (7-6). Pourtant, GB avait dominé (200 yards contre 91 pour CHI) mais sans concrétiser.

PUIS RESPIRE

Toutefois, GB se donnait un peu d’air dès le 1er drive de la 2ème mi-temps. Elle avançait avec la même recette d’alternance Aaron Jones – 1 gros gain à la passe. Wicks (WR) concluait avec une « slant » pépère pour le TD de 12 yards dont quelques yards après contact que seul Wicks a le secret. (14-6)

Un sack de Quay Walker (ILB) en 3ème et 7 forçait le punt des Bears. On se disait que là les Packers allaient mettre un premier coup de grâce en se portant à plus d’une possession.

Cela partait bien comme l’ensemble des drives de GB sur ce match. Puis sur une 3ème et 2, Love convoqua un « audible » pour changer le jeu appelé. Ce que n’ont manifestement pas compris ses WR puisqu’ils se sont concentrés sur un jeu de course quand Love les chercha à la réception. Le QB dut alors improviser une course mais perdit malencontreusement le ballon avec le casque de Stevenson tapant directement dans le cuir. Fumble perdu en fin de 3ème quart-temps.

Chicago se relançait avec une nouvelle décision arbitrale litigieuse, la réception de DJ Moore sur 3ème et 7 étant inexplicablement validée après challenge vidéo quand le ballon rebondissait sur le sol… Misant sur sa mobilité pour s’échapper de la pression, Fields (QB) trouvait Kmet (TE) au milieu pour 27 yards. Avant de tenter le TD avec un Valentine (CB) qui manquait l’interception en endzone. FG de 35 yards. (14-9)

GB gardait la main et bien la main avec de suite une réception de Reed (WR) sur tracé « wheel » pour un gain champ ouvert de 59 yards (40 après réception) !

Après deux tentatives pour 6 yards gagnés, Love trouvait Melton (WR) dans le chas d’une aiguille au milieu de 3 défenseurs pour le TD ! Mais le n°80 tardait à maitriser son ballon, pas assez vite avant qu’il ne soit au contact du « hors zone ». GB était mal récompensé en ne prenant qu’un FG, restant à une possession d’écart. (17-9)

GB put rapidement mettre hors d’état de nuire CHI en forçant une 4ème et 5 après une passe déviée de Gary (OLB) en 3ème tentative. Mais ce même Gary faisait un faux-départ sur la 4ème, donnant automatiquement le first down. Grâce à un sack de Brooks (DT) et une passe déviée de P. Smith (OLB), les Bears ne purent que punter sur 4ème et 22.

Auparavant, Owens (SS) avait puni une course de Fields (QB) en engageant son plaquage à l’épaule au même moment que Fields glissait. Mais en ces temps de « safety NFL », la non pénalité fut presque étonnante ; elle aurait très certainement été sifflée si Mahomes (QB) avait subi le même choc.

À 6 mn de la fin du match, la défense donnait donc les clés du match à l’attaque. Un premier first down obtenu par Reed (WR) sur une 3ème et 2 parfaitement lancée dans le timing. Un deuxième first down fut gagné par deux courses d’un Aaron Jones (RB) plus volontaire que jamais. Cela commençait à sentir bon avec la 3ème et 8 improvisée de Love trouvant Kraft (TE).

Comme récompense à l’autre grand bonhomme du match avec Love, Aaron Jones scellait définitivement le match avec une course de 10 yards. (17-9 score final)

PLAISIR ET PRISE D’EXPÉRIENCE

Le score n’est pas aussi flatteur qu’il aurait dû l’être au vu de la différence de niveau qu’il y avait entre les deux équipes et les deux QB. Cela a tenu à des moments-clés offensifs des Packers mal gérés, mal exécutés ou malchanceux. Ils ne furent pas si nombreux mais dans un match avec si peu de drives (13), elles permirent aux Bears de rester à portée de fusil.

Contre une équipe de plus gros calibre comme celle que les Packers rencontreront en play-offs, ces erreurs qui allègent le score des Packers ne devront pas être autant renouvelées si GB veut espérer.

Mais le contrat 2023 est déjà rempli. GB a trouvé son QB, magnifique d’aisance ces deux derniers matchs. Et au vu du déroulement de la saison, tout semble indiquer que la progression linéaire de Love vue cette année est une tendance durable. Le tout sans jamais disposer de la totalité de son arsenal offensif, Watson (WR) ayant été absent hier et Doubs sorti sur blessure après le 1er drive.

C’est ça qui est le plus encourageant sur Love, c’est cette multiplicité de cibles qu’il arrive à faire briller, preuve qu’il n’est pas dépendant du talent d’un des WR, mais qu’il est bien capable de fructifier les qualités intrinsèques de chacune des cibles qui lui sont mises à disposition.

La défense a fait le match qu’il fallait et a su forcer le verrou par son pass-rush. Rien de nouveau : GB vivra et mourra avec les performances de son front-7. Ce n’était que Fields en face et pourtant il put quelque fois bien ouvrir la couverture par zone. D’ailleurs, cela a encore été flagrant sur ce match, les couvertures en « man-to-man » ont été beaucoup plus efficaces quand elles ont été appliquées.

Cela ne change pas mon avis sur le fait que Joe Barry doit être remplacé. Trop de failles ont été exposées contre différents types de confrontations. De même, les performances erratiques des équipes spéciales n’exonèrent pas Bisaccia d’être mis sur la sellette. Et notamment pour les performances d’Anders Carlson (K) dont il a été partie prenante du choix. Cependant, un kicker rookie est rarement exempt de tout reproche, une vérité universelle en NFL.

Pour le moment, Matt LaFleur a sauvé son fauteuil et Brian Gutekunst renforcé le sien de manager général. Le bail de ce dernier était de toute façon lié aux performances de Jordan Love, le joueur pour qui il s’est mis en difficulté dès la draft 2020 face à son QB vétéran futur Hall of Famer grognon.

Et force est de constater que si le pari n’est pas encore gagné, aucun élément ne permet de dire qu’il est perdu, bien au contraire. Le gamin californien est en train de progresser à grands pas et laisse en tout cas entrevoir des lendemains qui chantent, au grand dam des adversaires NFC North qui étaient prêts à chanter la décadence de la franchise du Wisconsin après le départ d’un certain n°12.

Au gré d’une semaine 18 toujours un peu surprenante, les Rams ont finalement battu le n°1 NFC Niners et se sont emparés du siège n°6 en NFC. Les Packers ont donc le dernier spot des play-offs NFC, le n°7. Ils rencontreront le n°2 qui ne sont autres que les Dallas Cowboys, coachés par un certain Mike Mc Carthy (head coach des Packers de 2006 à 2018). Des Cowboys qui ont plutôt bien réussi aux Packers depuis 15 ans, et notamment en play-offs. Mais ça c’était avec Aaron Rodgers à la baguette. À Jordan Love d’écrire son histoire.

LES STATS

GREEN BAY PACKERS :

  • Jordan Love (QB) : 27/32 à la passe, 316 yards, 2 TD, 128.6 rating, 1 fumble perdu
  • Aaron Jones (RB) : 22 courses, 111 yards, 5.0 yards par porté
  • Jayden Reed (WR) : 4 réceptions, 112 yards
  • Bo Melton (WR) : 5 réceptions, 62 yards, 2 TD ; 2 courses, 14 yards
  • Karl Brooks (DT) : 2 plaquages, 2 plaquages assistés, 1 sack, 1 QB hit, 2 plaquages pour perte
  • Quay Walker (ILB) : 6 plaquages, 3 plaquages assistés, 1 sack, 1 QB hit, 1 plaquage pour perte
  • 1 turnover
  • Efficacité en 3ème tentative : 70 % (7/10)
  • Efficacité en 4ème tentative : 0 % (0/0)
  • Efficacité en redzone : 50 % (2/4)
  • 1 pénalité pour 5 yards concédés
  • 31 mn 30 de possession de balle

CHICAGO BEARS

  • Justin Fields (QB) : 11/16 à la passe, 148 yards, 1 TD, 97.9 rating ; 8 courses, 27 yards
  • Khalil Herbert (RB) : 12 courses, 28 yards, 2.3 yards par porté
  • DJ Moore (WR) : 4 réceptions, 64 yards
  • Jaquan Brisker (S) : 4 plaquages, 4 plaquages assistés, 1 plaquage pour perte, 1 fumble recouvert
  • 0 turnover
  • Efficacité en 3ème tentative : 30 % (3/11)
  • Efficacité en 4ème tentative : 100 % (1/1)
  • Efficacité en redzone : 0 % (0/2)
  • 1 pénalité pour 10 yards concédés
  • 28 mn 30 de possession de balle

LE MOMENT DU MATCH

  • Pas de moment décisif tant les Packers ont loupé le coche de se mettre à l’abri de nombreuses fois ; néanmoins, le gain à la réception de 59 yards pour Reed (WR) à 12 mn 30 de la fin permet une bonne respiration à GB en assurant à minima le 17-9

LES DÉTAILS QUI TUENT

  • Sur ce match : 432 yards offensifs pour GB, 192 pour CHI
  • Jordan Love : 27/32 à la passe, soit 84,4 % de passes complétées = 2ème + haut % de passes complétées par un Packer depuis 1984 (1er : Aaron Rodgers)
  • Jordan Love : 9 matchs à 2 TD et + avec 0 INT = n°1 NFL
  • Les Packers 2023 sont l’équipe la plus jeune à accéder aux play-offs depuis 1978

GreenBayPackersFrance

4 Comments

  1. pierre38 roybon

    hello une saison en mode montagne russe !!! l’évaluation de love était la question centrale de notre exercice 2023/2024 examen réussi….merci pour tout tes papiers toujours un plaisir de te lire allez underdog de fou contre les cowboys mais quoiqu’il arrive de l’ expérience à prendre c’est toujours une bonne chose.

  2. DavidBrillac

    Bravo ! Bravo à la plus jeune équipe et la moins expérimentée de toute la NFL pour cette belle qualification en play-offs.
    Gute le manager des Packers après beaucoup de choix contestables à la draft, s’est bien rattrapé ces deux dernières saisons, avec beaucoup de joueurs prometteurs.

    Jordan Love pour sa première saison avec 32 TD à la passe et une superbe dernière partie de saison, est un excellent quarterback promis lui aussi a un long bail du côté de Green Bay.

    Saison réussie pour les Packers qui ont réussi à faire oublier les vieux briscards partie à l’intersaison et qui avaient lamentablement échoué aux portes des play-offs la saison passée ( Rodgers, Bakhtiari, Crosby, Cobb, Lazard, Lowry, Lewis, Amos, Tonyan, Reed, Barnes )
    Les Packers ont réussi l’exploit de passer en une intersaison de la plus vieille équipe à la plus jeune avec en point d’orgue cette belle qualification pour les play-offs contre nos vieux amis Texans les cowboys de Dallas.
    Peu importe l’issue de ce match entre deux franchises légendaires, les Packers auront réussi leur saison et engranger de l’expérience.
    ( Je me suis permis de copier coller mon poste de la nuit dernière sur TDA )

    Bravo pour la réactivité Julien, on est depuis le début de saison sur la même longueur d’onde sur le talent de Love, qui fait une magnifique deuxième partie de saison 6-2 pour finir, 18 TD 1 int, 11 petits sacks qui démontre que sa jeune OL, a elle aussi progressé (la poussée de son adversaire par Rasheed Walker sur 20 yards, un modèle)
    Sweat devait soit disant tout emporter sur son passage, Tom et Walker l’ont éteint.
    Les jeunes WR sont tous très prometteurs, avec une belle profondeur, Aaron Jones est de retour et la défense monte d’un cran.

    Nos vieux ennemis de l’America team avec notre bon Mike, se retrouve encore une fois sur notre route, Favre s’y était cassé les dents avant de les vaincre, comme tu le dis à Love décrire son histoire maintenant.

    Go Pack Go !

  3. Guile

    Match un peu stressant mais ça fait plaisir de pouvoir avoir du stress sur un match de saison régulière dans une année de reconstruction.

    La saison a filé vite et je suis passé par plusieurs états/sentiments entre l’attente du début de saison, un début d’optimisme après les 3 premiers matchs, un franc pessimisme après les défaites contre les Broncos et les Raiders où il n’y avait rien à sauver, puis le retour de l’optimisme avec la bonne série, l’incompréhension après les non-matchs défensifs contre les Giants, les Buccs et les Panthers et l’espoir des playoffs en fin de saison.

    Je partais sur un prono à 6/7W dans la saison et pas de qualification en PO donc je suis content de m’être trompé.

    Après, je reste sur l’avis de l’article sur le match des Vikings : la saison est réussie niveau joueurs avec des révélations, des joueurs qui montrent un potentiel intéressant ou une marge de progression intéressante, des confirmations, etc.

    Par contre niveau staff bah non et je ne voudrais pas que la qualification en playoff file un blanc-seing à ce staff de demi-bras cassés entre Barry qui ne fait progresser aucun joueur niveau défense ou qui s’entête toujours à ne pas comprendre qu’un trio sur les gros de la DL ça marche mieux (avec les joueurs qu’il a à sa disposition) qu’un duo avec deux pass-rusher, LaFleur qui n’aide pas ses joueurs et qui fait des conneries (la fin de première MT est une masterclass de non-encadrement), Stevanich/Butkus où j’ai toujours des doutes avec l’OL et certains joueurs qui restent trop longtemps malgré leurs perfs abyssales (ex. Newman) ou qui ne progressent pas non plus trop. Bisaccia avait fait du bien l’année dernière mais cette année, la ST n’a pas vraiment progressé (voir même régressé) et je ne sais ce qu’il file comme conseil à LaFleur mais soit il y a de la friture sur la ligne soit LaFleur n’écoute pas.

    Après, je ne boude pas mon plaisir sur le match de play-off de dimanche. Les Boys sont favoris au vu de leur fin de saison et de leur attaque mais ils ont eu très chaud contre les Lions et nous ne sommes pas à l’abri d’une foirade de Prescott même si cette année, il est beaucoup plus régulier. Et puis juste pour le plaisir de bouffer Big Mac 🙂

    Go Pack Go !

  4. marc

    Hello ! Au vu du nombre de yards offensifs parcourus (432/192), le résultat est un peu décevant, nous aurions pu faire mieux. Evidemment, il y a faute d’arbitrage ((incompréhensible !??!), mauvaise décision de coaching, kicker qui me stressssse à chaque fois, mais ne boudons pas notre plaisir : nous sommes en PO, inespéré en mi-saison ! Nous pouvons déjà être fiers de notre saison, et déjà aussi féliciter Love d’avoir relever avec succès l’immense défi de remplacer Rodgers. A noter : les Boys n’ont perdu aucun match @home cette saison, à nous de clore cette belle série. GO PACK GO !

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