Week 13 ~ GB – KC : Enthousiasmant

2ème TD spectaculaire pour Watson (n°9) – (Photo : Evan Siegle)

Après le leader de la NFC North, les Packers se sont offert le scalp de celui de l’AFC West : les Kansas City Chiefs, accessoirement champions en titre également.

Green Bay Packers – Kansas City Chiefs : 27 – 19

DE NOUVEAU UN BON DÉMARRAGE

Quoi de mieux pour gagner un match que de bien le commencer. Après la meilleure 1ère mi-temps 2023 effectuée contre les Lions la semaine passée, GB ne fut pas loin de rééditer pareil exploit.

Premier avec la balle en main, elle réussit un drive de 8 mn en réussissant à courir. Rien d’impressionnant mais A.J. Dillon faisait avancer les chaînes, assez pour que KC le prenne en considération et que ça fasse fonctionner les play actions. Comme celle qui amena le TD de 1 yard du TE Ben Sims qui se dégageait du block pour s’isoler aisément, dans une action où Kraft (TE) s’était aussi libéré du même côté. (7-0)

1er TD en carrière pour le rookie non drafté Sims (TE) – (Photo : Evan Siegle)

De la même manière, KC allait utiliser à foison son coureur Isaiah Pacheco, virevoltant dimanche soir. Après notamment une course de 27 yards de son RB, KC était 5 yards du TD. Mais un sack de Van Ness (OLB) en 1ère tentative suivi d’un sack de Gary (OLB) en 3ème tentative obligeait KC au FG en redzone. (7-3)

Les deux premiers drives du match avaient mangé tout le 1er quart-temps. Le second drive de GB partait aussi bien mais en intégrant plus de passes avec toujours une bonne « pass protection » pour faire briller Kraft (TE) et Wicks (WR).

Sur la 3ème et 5 en redzone, la poche se refermait sur Love (QB) mais d’un calme olympien tout en étant collé au dos d’Elgton Jenkins (LG), il visait le milieu de la endzone pour que Watson (WR) dans un sprint latéral vienne cueillir l’offrande. (14-3)

Watson a semé son défenseur pour cueillir le TD au milieu de la endzone

Pour KC, on continuait sur la même recette : principalement Pacheco (RB) et parfois, sur un gros oubli de la défense de GB, un bon gain d’un Kelce (TE) esseulé. Mais une nouvelle fois, GB tenait bon en redzone, avec encore un sack, cette fois pour Preston Smith en 3ème tentative. (14-6)

Mahomes (QB) avait tout simplement subi 3 sacks en redzone en 1ère mi-temps, ce qui équivalait à son + haut en carrière.

Avec un peu + de 2 mn à jouer avant la mi-temps, l’espoir était permis pour que les Packers, jusque-là parfaits, ne mettent la tête sous l’eau des Chiefs. Ça partait bien avec cette 3ème et 3 réussie pour 9 yards de Watson qui sortait du terrain, puis avec cette course improbable de P. Taylor (RB) sur 24 yards qui profitait de la défense préventive de KC.

En position de FG, Reed (WR) effectuait un faux-départ évitable avant que les blitz de KC n’obligent finalement GB à punter avant la mi-temps. Les Chiefs restaient donc dans le match après une première mi-temps qui n’avait connu que 6 drives, une première pour un match NFL en 2023. (14-6 à la mi-temps)

COUP POUR COUP

Et du coup, de la même manière que face aux Lions, l’adversaire des Packers se remettait en selle avec un 1er drive de 2ème mi-temps victorieux. Toujours de la même manière (Pacheco et Kelce). Le paroxysme de ce drive viendra avec cette 3ème et 18 convertie par un Kelce (TE) esseulé au milieu de 6 défenseurs verts et or hypnotisés par l’improvisation de Mahomes pas inquiété par le 3-men rush. Cette défense préventive aurait dû entourer Kelce au plus près. Le genre de réception qui fait mal et peut changer le momentum.

D’ailleurs, le TD fut ensuite une formalité avec Pacheco gagnant le yard du TD aisément, profitant de l’attaque accélérée qui ne laissait aucune chance à la défense de GB. Toutefois, la conversion à 2 pts par une course de Pacheco fut stoppée par une défense rageuse. (14-12)

Pacheco (n°10) a fait mal à la défense de GB toute la soirée (Photo : Sam Lutz)

Allait-on assister à un changement de physionomie du match ? On le crut quand GB fut stoppé au milieu du terrain pour une 4ème et 1. Sentant le danger, LaFleur la tentait par une passe de Jordan Love en position shotgun. On voyait que Love regardait le côté gauche du terrain pour viser la profondeur avec les WR Doubs ou Watson.

Pressé par le pass-rush, Love dut lancer sur le reculoir avec une passe de type Ave Maria dans la zone de Doubs. La balle était dans le bon périmètre mais cette balle en cloche la laissait sous la menace de l’interception de 3 défenseurs présents autour de Doubs. Insensible à la pression, Doubs capta le cuir malgré le choc. Une 4ème et 1 convertie de manière un peu désespérée, comme d’autres lancers précédemment non convertis dans la saison, mais qui bizarrement basculent désormais du bon côté de la pièce de monnaie.

Après ce coup favorable du destin, c’est par contre par un lancer ultra-maîtrisé que GB marquait son TD, Love trouvant Watson dans la mire parfaite, là où le WR, pourtant bien couvert par son défenseur, pouvait utiliser sa grandeur et son impulsion pour capter le ballon. (21-12)

Kansas City répondait du tac au tac puisque Pacheco (RB) pouvait courir à loisir dans la défense de Joe Barry. Pour le TD néanmoins, KC surprenait son monde avec le TD de 2 yards du TE 2, permis par une nouvelle mauvaise couverture de zone entre les défenseurs de GB. (21-19)

4ÈME QUART-TEMPS IRRESPIRABLE

Talonnés par les Chiefs dans un match à peu de drives, l’erreur n’était pas permise à l’entrée du 4ème quart-temps. Pourtant, GB dut punter après un « delay of game » en 1ère tentative qui permit à KC d’être agressif sur les suivantes. Mais ouf, KC n’en profitait pas en essayant pour une fois de jouer long, sans succès comme assez souvent pour eux cette saison.

À 11 mn de la fin, l’attaque de GB reprenait le manche avec de belles actions. Love trouvait Doubs (WR) sur le côté gauche pour 27 yards. Puis une double reverse permettait à Watson (WR) de courir pour 12 yards. Malik Heath (WR) fit ensuite le crochet de l’année en laissant son défenseur faire un « air plaquage » pour finir la tête dans le gazon (15 yards).

GB calait pour la 1ère fois en redzone, un CB blitz amenant Love à encaisser le sack en 3ème tentative. Carlson (K), si peu régulier ces derniers matchs, enquillait parfaitement le FG de 40 yards. (24-19)

KC avait le ballon à 6 mn de la fin du match pour repasser devant. Mauvais signe ? Pas si GB intercepte Mahomes ! Sur un ballon vers l’extérieur pour S. Moore (WR), ce dernier n’était pas en phase avec le lancer de son QB et se laissait lober. Nixon (CB) comprit lui parfaitement la trajectoire et captait le ballon comme un WR.

À 5 mn de la fin, cela paraissait une balle de match. Encore fallait-il convertir quelques first downs pour s’en assurer. Une première fois avec une course d’A.J. Dillon de 7 yards. Une deuxième sur 3ème et 1 avec un « tush push » en mode GB dénommé « the Love shove » par le présentateur américain. Une troisième avec une course renversée de Watson pour 10 yards où ce dernier se blessait malheureusement à l’ischio-jambier. Tout cela amenait aux 2 mn en ayant grillé les temps morts de KC.

Love manquait la balle de match en concédant le sack sur 3ème tentative tout en reculant de 10 yards. Plus de peur que de mal : Carlson (K) marquait sans faiblir le FG de 48 yards. (27-19)

1 mn 09 et KC ne pouvait qu’au mieux égaliser. Ce dernier drive fut un peu fou avec malheureusement un festival d’erreurs d’arbitrage.

D’abord, sur une course de Mahomes, le QB se prit un Owens (SS) lancé qui n’eut pas peur de violenter l’intouchable Mahomes. Intouchable en effet puisqu’une pénalité fut lancée alors que le plaquage était tout à fait licite car effectué dans le terrain. Cela permit à KC d’arriver sans effort dans le territoire de GB avec encore 1 mn à jouer.

L’action suivante, le WR rookie de KC Rice se fit plaquer et relâchait le ballon pour un fumble retourné en TD par Ballentine (CB) ! Las, après révision vidéo, l’action était retournée (sûrement à raison) alors que l’évidence nécessaire pour renverser la décision était loin d’être évidente justement

Dès le jeu suivant, on repartait sur une action litigieuse avec une « deep ball » de Mahomes pour Valdes-Scantling (WR). Valentine (CB) collait aux basques du WR mais sautait une seconde trop tôt pour dévier le ballon. Résultat, il touchait bien le ballon mais en s’appuyant sur le dos du WR pour une interférence de passe défensive qui aurait pu être appelée.

Mahomes trouvait ensuite Edwards-Helaire (RB) au centre du terrain pour 8 yards et cela faisait tourner le chronomètre. Il ne restait plus que 24 secondes quand Mahomes se connectait sur l’extérieur avec Valdes-Scantling (WR), pris par Ballentine (CB) qui le fit reculer sur son plaquage. Bien que poussé hors du terrain, le fait que MVS soit sur le reculoir n’aurait pas dû faire arrêter le chronomètre comme l’a fait l’arbitre.

Cela aurait dû ne laisser qu’une seule possibilité pour Mahomes pour un Ave Maria. Qu’à cela ne tienne, la bonne défense de GB engendrait quelques actions plus tard cet Ave Maria à 5 secondes de la fin. Et comme dans toute Ave Maria, l’action ne fut pas sans contact. Ainsi, on décelait bien la poussette de l’avant-bras de Owens (SS) dans le dos de Kelce (TE) qui empêchait le n°87 de jouer le ballon, mais un poussette pas flagrante et très habituelle dans ce type d’action. (27-19)

Les Chiefs ne se cachèrent pas sur cette dernière Ave Maria pour admettre leur défaite, la pénalité ne garantissant le TD sur l’action suivante, ni la nécessaire conversion à 2 pts, qui aurait pu emmener le match dans des prolongations qui n’auraient pas été forcément au bénéfice de KC.

Rudy Ford (n°20), le plus prompt sur l’Ave Maria clôturant le match (Photo : Evan Siegle)

CHRYSALIDE PERCÉE ?

Cette saison, on attendait ce qui pouvait être le déclic pour voir si cette jeune attaque, et notamment son QB, allait pouvoir porter vers les sommets les Packers ces prochaines années. Si cette victoire n’est pas un déclic, elle en porte malgré tout beaucoup d’atours.

Cette victoire est tout simplement la nouvelle meilleure performance en carrière de Love, pour la 5ème fois de suite j’ai envie de dire. À la manière du perchiste Sergueï Bubka qui empilait les records du monde, cm après cm, Love améliore ses prestations match après match, sa première mi-temps contre les Chiefs frôlant la perfection.

Outre la valeur des deux derniers adversaires battus, Lions et Chiefs étant leaders de leurs divisions, GB montre une dynamique d’un cercle vertueux qui fait fi des blessures affectant son effectif (pas d’Aaron Jones, de Luke Musgrave et de Jaire Alexander par exemple). GB est une attaque top 10 NFL en points marqués ces 3 derniers matchs en ayant affronté Chargers, Lions et Chiefs.

De plus, et c’est ce qui paraît vraiment encourageant, l’attaque fut vraiment fluide contre les Chiefs. Le timing des passes était optimisé, les jeux appelés bien sentis et l’exécution ne souffrant que de rares défauts. Cette attaque faisait plaisir à voir et il fallut que KC sorte l’artillerie des blitz pour enrayer la machine GB.

Une telle performance ne demande qu’à être réitérée pour avoir plus de certitudes et savoir si cela n’est pas un feu de paille. Mais Love paraît en passe d’enfiler la deuxième manche du costume de QB à long terme des Packers.

Une certitude : GB doit bien commencer ces matchs. Dans les bas-fonds des points marqués en 1ère mi-temps dans la 1ère moitié de cette saison, GB est 5ème en points marqués sur les 3 derniers matchs (15,7 pts). Et cela change beaucoup la physionomie des matchs.

Cela donne d’abord de la confiance à l’attaque. Mais surtout, cela convient à la tactique défensive du coordinateur Joe Barry qui privilégie la couverture de passe au détriment de la défense contre la course. Et quand on prend l’avantage, l’adversaire a plutôt tendance à délaisser le jeu de course, soit par oubli, soit par manque de temps. Cette équipe de GB est donc plus redoutable en menant au score.

Cette même tactique défensive fait encore plus effet en redzone, sur une profondeur de terrain restreinte. Vous rajoutez en plus des playmakers défensifs (Gary, P. Smith, Clark) capables de jeux décisifs, et cela donne la capacité à GB d’encaisser peu de points en rapport avec la valise de yards ramassée.

Cependant, le problème de la défense contre la course n’étant pas réglée, quid des Packers s’ils doivent courir après le score, encore plus avec un débours de plus d’une possession ?

Cette équipe de GB n’est pas parfaite, loin de là, mais elle me fait plaisir à voir avec les avantages de la jeunesse (fougue, dynamisme) qui commencent à prendre le pas sur leurs inconvénients (drops, mauvaises routes).

De même, au gré des blessures, elle révèle de la profondeur d’effectif. À des postes clés d’abord avec un Rasheed Walker (LT) capable de protéger le côté aveugle de Love (le pass-rusher Karlaftis, 8.5 sacks cette saison, totalement transparent). Ou du coté des CB, où sans l’alignement Alexander-Stokes-Douglas prévu en début de saison, le trio Nixon-Valentine-Ballentine fait le boulot grâce aussi au pass-rush efficient. On note d’ailleurs un Van Ness (OLB) avec de + en + d’impact au fil des semaines.

C’est aussi le cas de Kraft (TE), à la faveur d’un plus grand nombre de mises en jeu avec le blessure de Musgrave (TE), qui progresse à pas de géants après un début de saison compliqué. Et enfin, la palette des 5 WR est tout aussi complémentaire qu’enthousiasmante.

Après ce double succès inattendu contre les Lions et les Chiefs, les play-offs sont désormais une réalité puisque GB, avec son bilan de 6-6, pointe à la 7ème place NFC. Avec une fin de saison plus accessible sur le papier au niveau des confrontations directes, ils sont même fortement probables, de l’ordre de 99 % avec 1 défaite sur les 5 derniers matchs et de + de 80 % avec 2 défaites sur les 3 derniers matchs.

Pour ceux qui le pensaient, l’heure n’est plus à chercher un prospect à la draft mais bien de fructifier l’effectif actuel des Packers. L’expérience accumulée semaine après semaine par cette jeune équipe nous fait assister à sa belle croissance, que des play-offs ne pourront que renforcer pour le futur.

LES STATS

GREEN BAY PACKERS :

  • Jordan Love (QB) : 25/36 à la passe, 267 yards, 3 TD, 118.6 rating
  • A.J. Dillon (RB) : 18 courses, 73 yards, 4.1 yards par porté
  • Christian Watson (WR) : 7 réceptions, 71 yards, 2 TD
  • Kenny Clark (DT) : 2 plaquages, 3 plaquages assistés, 0.5 sack, 1 plaquage pour perte, 2 QB hits
  • Keisean Nixon (SS) : 3 plaquages, 2 plaquages assistés, 1 passe déviée, 1 INT
  • 0 turnover
  • Efficacité en 3ème tentative : 50 % (5/10)
  • Efficacité en 4ème tentative : 100 % (1/1)
  • Efficacité en redzone : 75 % (3/4)
  • 7 pénalités pour 63 yards concédés
  • 30 mn 30 de possession de balle

Kansas City Chiefs :

  • Patrick Mahomes (QB) : 21/33 à la passe, 210 yards, 1 TD, 1 INT, 79.1 rating
  • Isaiah Pacheco (RB) : 18 courses, 110 yards, 6.1 yards par porté, 1 TD
  • Travis Kelce (TE) : 4 réceptions, 81 yards
  • Mike Danna (DE) : 3 plaquages, 1 plaquage assisté, 1 sack, 1 plaquage pour perte, 1 QB hit
  • Jack Cochrane (LB) : 7 plaquages, 2 plaquages pour perte
  • 1 turnover
  • Efficacité en 3ème tentative : 64 % (7/11)
  • Efficacité en 4ème tentative : 0 % (0/1)
  • Efficacité en redzone : 50 % (2/4)
  • 5 pénalités pour 50 yards concédés
  • 29 mn 30 de possession de balle

L’ACTION DU MATCH

  • La 4ème tentative de GB au 3ème quart-temps convertie en Ave Maria de 33 yards pour Doubs, permettant deux jeux suivants le 2ème TD de Watson pour le 21-12
  • L’interception de Nixon, seul turnover du match, à un peu plus de 5 mn de la fin enlève une grosse cartouche pour un comeback de Mahomes (QB)

LES DÉTAILS QUI TUENT

  • Matt LaFleur a un bilan de 16-0 au mois de décembre avec les Packers ; record NFL à battre : 18 victoires consécutives en décembre par les Chargers de 2006 à 2009
  • Première défaite de Travis Kelce (TE) en 5 matchs où Taylor Swift est dans les tribunes (enfin dans une suite du stade). 🙂

2 Comments

  1. DavidBrillac

    J’avais déjà été convaincu par les deux premiers matchs de Love pour l’ouverture de la saison, et après un gros trou d’air, le garçon est de nouveau impressionnant pour le peu de matchs NFL à son compteur avec de surcroît la plus jeune équipe de la NFL et avec le moins de match joués pour l’effectif (+ de 100 matchs d’écart avec les chargers deuxième).

    Encore une belle victoire contre le champion en titre moins impressionnant cette saison, mais pas les plus faciles à jouer, et ce après avoir dompté les Lions.

    Les trois sacks en redzone nous ont beaucoup aidé, les huit points lâchés par les Chiefs se retrouvent à la fin.
    Tant que la défense limitera nos adversaires à – de 24 points, tous les matchs seront gagnables par les Packers.

    6-6 Love fait déjà aussi bien que le donneur de leçon Rodgers (qui a surnommé Travis Kelce Mr Pfizer) lui c’est juste Mr menteur, qui l’aura privé de sa confrontation contre Mr Pfizer.

    Le 9-7 de la première saison de Mr voleur Favre (nos deux anciennes stars tournent mal) peuvent être battus par Love qui pour l’instant n’a pas de casserole lui !

    Les 5 derniers matchs de la saison sont à notre portée, si le niveau se maintient et sans blessures importantes.

    Go Pack Go !

  2. Guile

    @David : on peut lui laisser un peu de temps avant d’avoir des casseroles, il est encore jeune, il a tout le temps d’apprendre à en avoir 🙂

    Match très sympa à regarder (ça change des quelques purges de début d’année type vs les Broncos ou les Raiders) et effectivement, ça commence à ressembler à quelque chose.

    LaFleur s’est rappelé qu’il avait un cerveau et qu’il pouvait essayer de trouver des jeux un peu différents, Love est plus régulier et ses receveurs ont un peu moins les mains qui glissent ce qui fait qu’il remonte à des taux de complétion intéressants. En plus, il commence à essayer de lancer en rythme ce qui marche mieux que d’essayer de rester 6 secondes dans la poche pour lancer.

    Pour la précision (lancer sous/sur-dosés), je vais arrêter de râler je crois. Hier j’ai regardé Ravens-Rams et ça faisait un bout de temps que j’avais pas vu jouer Lamar Jackson. Et bien au bout de 6 ans, il a toujours ce problème de lancement sous/sur-dosés et surtout quand il ne lance pas en rythme (tiens donc 🙂 ). Donc si Jackson ne s’en est pas débarrassé en 6 ans c’est que c’est une tendance qui reste.

    Quelques joueurs se révèlent un peu sur les deux derniers matchs comme tu l’as souligné : Kraft ou même Owens qui même s’il ramasse un peu de pénalité joue un peu dur et semble (l’échantillon est faible) plus sûr que Rudy Ford. Notre attelage de CB se fait quand même un peu avoir comme des bleus parfois mais bon ce sont des bleus alors… 🙂

    D’ailleurs, de mon point de vue, il y a DPI sur MVS mais bon comme tu dis, après il aurait fallu marquer le TD et la conversion à 2 pts.
    On voit ici qu’un super QB avec des WR en mousse (MVS en WR1, WTF) et bien ça va pas loin même s’il s’appelle Mahomes. Je pense à toutes ces années où nous disions que Rodgers hormis Adams n’avait pas un supporting cast de fou et qu’on pouvait lire des commentaires genre : « Un top QB rend excellent un WR lambda ». Bah Mahomes n’a pas rendu MVS excellent 🙂
    L’inverse est aussi vrai quand tu vois les stats d’Adams qui doit franchement regretter de s’être barré.

    Petit bémol quand même : le fait de pouvoir se qualifier pour les playoffs est quand même dû à une faiblesse incroyable du niveau de la NFC. En AFC faut arriver au rang 12 pour avoir une équipe avec un bilan négatif.
    En NFC, tu en as une en 4 puis à partir de 8.
    Mais bon, on ne va pas cracher dessus car il y a effectivement une vraie chance de faire les playoffs cette année.

    Go Pack Go !

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