Week 10 ~ PIT – GB : Occasion manquée

Harris (n°22) et les Steelers auront piétiné les Packers (photo : Karl Roser)

Il y avait la place, vraiment la place pour que Jordan Love enchaîne une 2ème victoire consécutive avec les Packers pour la première fois de sa carrière. Mais comme un paradoxe, après son match le + abouti de la saison, c’est lui qui délivrait les interceptions fatales à GB.

Pittsburgh Steelers – Green Bay Packers : 23 – 19

LES STEELERS COURENT SANS SOUCIS

Avec deux des pires équipes NFL en terme de points marqués en 1ère mi-temps, on pouvait s’attendre à ce que le début de match ronronne. Ce fut tout le contraire!

D’abord grâce à la sacro-sainte défense contre la course de Joe Barry. Cette fois, je ne pardonne pas l’impréparation de la défense face à l’attaque des Steelers. Quand bien même l’attaque des Steelers était d’abord orientée pour la passe depuis le début de saison, il me paraissait évident que le coordinateur offensif de PIT, sous les feux des critiques, allait tenter d’utiliser son duo de RB complémentaires Harris-Warren contre GB.

Bien joué. Contre le perpétuel schéma en 2-4-5 (2 DL, 4 LB, 5 CB-S), c’est presque peine perdue pour les joueurs de tenter de contrer une OL intérieure qui a tout loisir de bloquer les 2 DL alors que les OT vont écarter les OLB. Résultat, de larges lignes à exploiter sans effort pour les RB adverses. Et pour peu qu’un OL décroche en mouvement, ce n’est pas Campbell (ILB) ou Owens (SS) qui va pouvoir bloquer un joueur 1 fois et demi à deux fois plus lourd que lui.

Et là, ce qui m’a rendu fou, ce qu’aucun ajustement ne fut fait, laissant principalement Clark (DT) et T.J. Slaton (NT) se battre contre l’impossible. Résultat, 183 yards pour Najee Harris et Jaylen Warren, 2 fois + que leur moyenne habituelle. Et une fois de +, une équipe effectue sa meilleure performance de la saison à la course contre les Packers.

Le coordinateur défensif Joe Barry doit être remercié en fin de saison. Les contre-performances sont trop prévisibles en amont du match, les bonnes performances ne s’effectuant qu’au gré de la médiocrité des QB affrontés.

Pour couronner le tout, quand GB poussait PIT à la 3ème tentative, une petite pénalité des familles, souvent bien sévère, permettait de faire perdurer le drive Steelers. De même, Nixon (CB) ne sécurisait pas son interception dans le terrain.

Plutôt que d’appuyer dans la facilité, PIT tentait quand même de jouer à la passe. Un sack de Preston Smith (OLB) après un blitz de Ford (S), forçait les Steelers au FG sur leur 3ème drive. Une petite consolation pour GB après deux premiers drives de 5 mn couronnés de TD trop faciles.

AIR PACKERS

Heureusement, l’attaque de GB répondait étonnamment du tac au tac à PIT, et en privilégiant la passe. Jordan Love bien en jambes distribuait les bons points : 3ème et 3 dans la chas d’une aiguille pour la « cross » de Watson (WR) bien couvert ou improvisation pour trouver Wicks (WR) plein centre.

La course côté Packers avait quelques difficultés. Mais ô miracle, un zone blocking scheme bien exécuté par Runyan (RG) et Tom (RT) ouvrait le terrain gauche pour A.J. Dillon : 40 yards !

Tout n’était pas parfait (drop de Watson annihilant le 2ème drive, sack concédé par un Love patientant trop) mais les 2 TD de GB effaçaient cela. Les lancers pour Doubs (WR) dans le coin de la endzone et pour Reed (WR) en profondeur sur 3ème tentative interpellaient par leur qualité.

TD de 35 yards de Reed (n°11) – (photo : Evan Siegle)

Le score était de 17-13 à la mi-temps. 13 points pour GB car l’abruti de Deguara (TE) ne bougea pas un iota sur le XP de Carlson (K), laissant libre champ au vétéran Peterson (CB) de contrer la transformation. Quel manque d’implication et de professionnalisme du TE dont la carrière est en suspens (dernière année de son contrat rookie) quand en face, un CB 3 fois All-Pro et 8 fois Pro-Bowler donne tout ce qu’il a sur une action d’équipes spéciales.

Une véritable faute professionnelle de Deguara que j’aurai sanctionné par un « cut » au lendemain du match, histoire de montrer que ce genre d’inaction n’est pas permis. De la même manière que Ty Montgomery (RB) fut sanctionné pour avoir tenter de retourner un kickoff au lieu de poser le genou à terre face aux Rams en 2018, subissant un fumble qui entrainait la défaite. Et l’évaluation de Deguara (TE) est faite. Ce 3ème tour 2020 est un « bust ».

J’enrage encore de ce point perdu si bêtement. Surtout qu’il a conditionné la fin du match en impliquant une trop grande prise de risques de Love (non justifiée) du fait de la situation des Packers à – 4 pts (TD obligatoire) au lieu d’être à – 3 pts (FG possible pour l’égalisation).

Et pour ne rien arranger, les Packers allaient être spoliés d’un tournant de match à 3 mn 30 de la mi-temps. Sur une passe latérale de Pickett (QB), Warren relâchait la balle, récupérée par Gary (OLB) pour un très probable TD. Or, il apparaissait évident que la passe était vers l’arrière, ce qui équivalait à un fumble. Malgré le challenge de LaFleur et la révision vidéo, le fumble n’était inexplicablement pas accordé.

GB AVANCE MAIS NE CONCRÉTISE PAS

Si GB avait étonnamment bien démarré la 1ère mi-temps en attaque, elle continuait sous les mêmes auspices en seconde. D’abord un retour de kickoff de 50 yards de Nixon. Un Aaron Jones (RB) + impliqué captait une 4ème et 6 dans le « flat ». Puis LaFleur piégeait la défense avec un flat renversé pour un Aaron Jones en mouvement. Passe flottante de Love et Aaron Jones était tout juste rattrapé par le talon pour être privé du TD.

Deux jeux plus tard, le même Aaron Jones se libérait à droite pour une passe écran, jeu annihilé par le mauvais écran de Runyan (RG). Dans les deux cas, GB manquait le TD tout fait et ne marquait que 3 pts de son voyage en redzone. (17-16)

Avec enfin la première pénalité offensive sifflée contre PIT, GB récupérait le ballon pour un retour rapide en redzone derrière notamment une réception plein centre de Musgrave (TE) pour 37 yards. La défense de PIT sortait encore les barbelés et Musgrave relâchait le ballon sur un choc du LB dans le trafic en 3ème tentative. 3 pts de +, 3 pts seulement. (17-19)

À partir de cette fin de 3ème quart-temps, PIT n’allait plus beaucoup avancer sur chaque drive du fait qu’ils ne tentaient pas de piétiner GB au sol comme ils auraient dû le faire encore et encore.

Mais sur chacun de ces drives, un seul bon jeu suffisait à PIT pour se mettre en position de FG : passe pour 28 yards de Pickens, course de 20 yards de Warren. Résultat, 2 longs FG de 49 yards sans atteindre la redzone donc. (23-19)

Les Steelers étaient repassés devant en faisant le minimum syndical. Les Packers n’avançaient alors plus dans ce 4ème quart-temps, manquant leur jeu de passe après avoir vainement tenté de courir avec A.J .Dillon.

Après deux drives vite infructueux, GB réenclenchait la marche avant, emmené par une passe plein centre de 28 yards pour Musgrave (TE). Love enchaînait avec Wicks (WR) pour 35 yards sur un tracé post.

Wicks prêt à recevoir le lancer de Love (photo : Evan Siegle)

INTERCEPTIONS CRUELLES

Pour la 3ème fois en redzone dans cette 2ème mi-temps, Love commit sa première grosse erreur du match en forçant une passe contestable en endzone pour C. Watson. Mauvaise décision car il y avait assez de temps (2ème tentative et 9 yards à 3mn20 de la fin du match) pour ne pas prendre de risques inconsidérés.

Mauvaise décision car on a pu constater depuis le début de saison que malgré sa taille (1,93 m), Christian Watson n’est pas le prototype du joueur spécialisé dans la contestation des ballons. Le n°9 a un physique longiligne et surtout manque de volonté à imposer sa présence face à l’adversaire. Le vieux renard Peterson (CB) en a ainsi fait une bouchée sur ce lancer qui aurait aussi dû être plus aérien pour que Watson ne lutte qu’avec les airs avec sa détente plutôt qu’avec ce lancer trop bas le mettant en concurrence avec les défenseurs.

Peterson dévia le ballon qui retombait dans les bras de Kazee (S). L’occasion était belle mais GB repartait bredouille de ce voyage en redzone après un drive de 61 yards.

Peterson (n°20) dévie le ballon qui atterrira dans les bras de Neal (n°31) pour la 1ère INT
(photo : Karl Roser)

Avec une course de Pickett (QB) convertissant une 3ème et 6 (Wyatt – DE – ne contenant pas l’espace), la cause semblait entendue. Mais sur une nouvelle conversion de 3ème tentative, les arbitres sifflaient une OPI de Pickens (WR).

Cette pénalité salvatrice redonnait le cuir et 1 mn à Love pour l’exploit. L’espoir était mince au vu de ce scénario déjà vu cette saison. Mais dès la première action, Love, sous une énorme pression, lançait comme il pouvait dans l’espace vers Reed (WR) qui captait le ballon et sortait en touche (46 yards).

En une réception et 8 secondes, GB se mettait en position de FG. Mais il fallait plus (hein Josiah). Quoi de mieux que de viser son arme n°1 ? Captant une balle dans le « flat », Aaron Jones, avec des défenseurs devant lui, fit le mauvais choix de grappiller quelques yards au lieu de sortir du terrain. Sans temps mort, le temps coulait et forçait Love à sortir du terrain sur la tentative suivante. 30 secondes de perdues par une erreur de rookie du vétéran RB.

Sur la 4ème et 2 (17 secondes à jouer), Love jouait sécurité avec le checkdown pour A.J. Dillon pour 16 yards… mais une balle à « spiker ».

GB arrivait pour la 4ème fois de la 2ème mi-temps en redzone. Mais il ne restait que 3 secondes à jouer. 7 défenseurs Steelers se mettaient dans la endzone, rendant difficile l’exploit. Là encore, Love ne prit pas la meilleure option pour cette situation en lançant au cordeau à hauteur d’homme. En surnombre défensif, les Steelers captaient l’interception. Condamné de toute façon à l’exploit, Love aurait dû tenter une balle en cloche comme un mini Ave Maria, vers des grands gabarits, mais seul Musgrave était aligné en TE..

Kazee (n°23) scelle le match (photo : Karl Roser)

RELANCE AVORTÉE

Cette deuxième interception ne rendait pas grâce au match de Jordan Love qui donne le plus d’espérances depuis le début de saison. Face à une réputée bonne défense (ce qui ne m’a pas sauté aux yeux une fois T.J. Watt contrôlé), Love a pour la première fois de la saison fait des lancers « élite », laissant supposer un certain potentiel tout en montrant une bonne gestion de sa poche.

De plus en plus, les connexions semblent se faire naturellement avec ses WR, à l’exception notable de Watson, le WR le + haut drafté mais qu’on doit d’abord rassurer par des jeux mettant plus en valeur ses qualités intrinsèques dans l’attente de la complétude de son arsenal de receveur. Reste aussi à Love à bien mieux optimiser ses décisions qui l’exposent à des sanctions (10ème interception de l’année).

Offensivement, ce match fut le plus plaisant depuis plusieurs semaines car peut-être le plus adapté aux qualités de GB. Dépourvue d’un run block efficace, GB doit donc ouvrir le jeu aérien pour après poser son jeu au sol. Cette recette a failli fonctionner derrière une OL fringante face au pass-rush Steelers. Cependant, son jeu au sol fut bloqué (2,7 yards par course pour Aaron Jones, 3,7 yards par course pour A.J. Dillon si on enlève sa course de 40 yards), ce qui ne laissait pas de marge à l’approximation dans les airs.

Contre cette équipe des Steelers au bilan désormais de 6-3 vraiment flatteur, l’accumulation de mauvais détails a condamné des Packers affichant leur meilleure performance offensive de l’année (399 yards), au-delà de la performance offensive des Steelers (324 yards).

Une victoire aurait pu relancer les troupes vers le haut. Au lieu de cela, avec un enchaînement à venir Chargers – Lions – Chiefs, le bilan risque d’être tiré vers le bas, ne reflétant pas vraiment le potentiel du groupe. Mais la NFL et ses 17 matchs sont ainsi faits, quelques matchs-pivot dans une saison peuvent rapidement changer le cours de celle-ci.

DES COACHS EN SURSIS

Si le bilan purement comptable reste aussi mauvais, l’organisation des Packers ne pourra pas se faire l’économie de changements à l’inter-saison, ce qui doit passer à minima par un changement des coordinateurs offensif et défensif. Je pense même que LaFleur doit faire ce ménage s’il veut lui-même sauver sa tête.

S’il continue à défendre Joe Barry contre l’ineptitude du schéma à 2 DL en toutes tentatives, il risque de mettre au jour son incompétence en tant que head coach. En répondant hier à cette question en conférence de presse (bah oui, parce que je ne suis pas le seul à ne pas comprendre), Mattounet a été piqué au vif et répondait avec suffisance que cela n’avait pas d’importance.

AH BON ?! Ainsi, pour LaFleur, quand il y a 2 DL et 2 OLB, c’est pareil que quand il y a 4 DL, les OLB ont juste à resserrer les rangs et vous avez un alignement de 4 défenseurs.

Outre le fait que nombre de fois contre les Steelers, les deux OLB étaient trop écartés et, par une simple poussée des OT, laissaient des brèches béantes à l’intérieur des « hashmarks », une telle réponse est la négation de la spécificité des postes en NFL.

Et puisqu’on fait des équations basiques, une 3-4 basique peut potentiellement mettre 3 joueurs de 140 kg et 2 rushers de 120 kg au lieu de cette proposition « nickel » de 2 joueurs de 140 kg et 2 rushers de 120 kg.

De plus, LaFleur pense à tort que puisque les postes de DE 4-3 et OLB 3-4 ont des gabarits similaires (et il a insisté sur le fait que nos OLB sont certes des gros gabarits), la polyvalence est donc innée. Or, quand on sélectionne des joueurs amenés à rusher debout (2 point stance), comment leur demander une même performance en étant agenouillé (3 point stance) ? Et si encore, cela ne se produisait que quelques fois par match, on pourrait l’accepter au nom du schéma déguisé, mais quand cela devient la norme, il y a un réel problème d’utilisation du personnel drafté.

Par cette déclaration à l’emporte-pièce, aurait-on la réponse au détroussage par la course de notre défense depuis des années ? Un problème de philosophie défensive qui pense que l’enveloppe physique prévaut absolument sur le bagage technique et tactique ? L’exemple de Za’darius Smith, formidable pass-rusher mais complètement baladé par le run block des 49ers en finale NFC 2019, n’a apparemment pas fait réfléchir. En ne répondant pas pour une fois par de l’eau tiède, LaFleur est sorti du bois et vient de s’exposer comme jamais.

LES STATS

Pittsburgh Steelers :

  • Kenny Pickett (QB) : 14/23 à la passe, 126 yards, 75.6 rating ; 4 courses, 16 yards
  • Jaylen Warren (RB) : 15 courses, 101 yards, 6.7 yards par porté, 1 TD
  • Najee Harris (RB) : 16 courses, 82 yards, 5.1 yards par porté, 1 TD
  • George Pickens (WR) : 3 réceptions, 45 yards
  • T.J. Watt (OLB) : 7 plaquages, 1 plaquage assisté, 1 plaquage pour perte, 1 sack, 2 QB hits
  • Keanu Neal (S) : 4 plaquages, 4 plaquages assistés, 1 passe déviée, 1 INT
  • 0 turnover
  • Efficacité en 3ème tentative : 31 % (4/13)
  • Efficacité en 4ème tentative : 100 % (1/1)
  • Efficacité en redzone : 66 % (2/3)
  • 3 pénalités pour 27 yards concédés
  • 30 mn 30 de possession de balle

GREEN BAY PACKERS :

  • Jordan Love (QB) : 21/40 à la passe, 289 yards, 2 TD, 2 INT, 71.8 rating
  • A.J. Dillon (RB) : 9 courses, 70 yards, 7.8 yards par porté, 1 fumble perdu
  • Jayden Reed (WR) : 5 réceptions, 84 yards, 1 TD
  • Preston Smith (OLB) : 3 plaquages, 1 plaquage assisté, 1 plaquage pour perte, 1 QB hit
  • Corey Ballentine (CB) : 3 plaquages, 3 plaquages assistés, 2 passes déviées
  • 2 turnovers
  • Efficacité en 3ème tentative : 50 % (8/16)
  • Efficacité en 4ème tentative : 100 % (2/2)
  • Efficacité en redzone : 20 % (1/5)
  • 5 pénalités pour 32 yards concédés
  • 29 mn 30 de possession de balle

LE MOMENT DU MATCH

  • Le fumble perdu non sifflé avant la mi-temps pour un potentiel TD de Gary empêche les Packers de passer devant par un rare turnover des Steelers

LES DÉTAILS QUI TUENT

  • 101 yards du RB Steelers Jaylen Warren (2ème année), record en carrière…
  • Les Steelers, invaincus à Pittsburgh face aux Packers depuis… 1970, série donc encore en cours

GreenBayPackersFrance

6 Comments

  1. DavidBrillac

    Excellent article et je plussoie sur le cas Deguara qui devrait faire ses valises, tellement ce joueur est inutile (le recrutement des TE depuis 10 ans quelle catastrophe ☹️) et sur le cas des deux coachs, l’offensif (qui est ce Mr 🤔) et le lointain descendant de la comtesse du Barry, le bon Joe, doivent eux aussi le plus rapidement possible quitter le Wisconsin au plus tard début janvier !

    Si quelqu’un pourrait aussi me dire pourquoi les Packers ont échangé Aaron Jones contre son frère jumeau lui aussi running back, parce que le vrai Aaron Jones est porté disparu depuis la première journée où il a foncé tout droit dans le tunnel du stade après sa première et seule action d’éclat de sa saison !
    Si c’est pour faire des drops à chaque match et perdre 30 secondes précieuses comme un bleu, il peut rester sur le banc avec lunettes et sombrero vissé sur la tête !
    Il en profitera pour encourager Watson a devenir meilleur et regarder les WR rookies des Packers qui se montrent a leur avantage !

    Il va quand même falloir amener des joueurs d’expérience dans cette très, trop jeune équipe, un Davante Adams surnagerait dans cette attaque avec quand même un bon quarterback qu’est Jordan Love (ses deux TD sont magnifiques).
    Et si tous les autres avaient correctement fait leur job, il n’aurait pas eu besoin de forcer en fin de match pour battre ses insipides Steelers et leur QB bien médiocre !
    D’ailleurs j’inclus les arbitres qui, façon Ben O’Keeffe, nous ont bien enflé sur ce match ! Lamentable !

    Par séquences trop rares, cette équipe est plaisante, mais probablement mal coachée, et avec certains joueurs en défense bien trop payés : Alexander, Clark, et dernièrement une montagne de dollars pour Gary qui malgré son 52 ne sera jamais un Clay Matthews ! Jamais !

  2. dredge

    Perso je sais vraiment pas comment juger ce match, car autant c’est notre plus mauvaise prestation défensive de l’année, autant j’ai trouvé notre attaque beaucoup plus rassurante et presque excitante à voir jouer.

    Même si la course c’est toujours pas ça, même si j’ai l’impression qu’on invente les trick plays une heure avant (vu comment on les exécute …), et même si certains joueurs « mouillent » clairement pas assez le maillot (sur les blocks et tentatives de catch notamment), ça fait plaisir de voir des drives bien construits, des touchdowns qui en jettent, et surtout voir notre équipe jouer dès le premier quart-temps !

    Par contre le coaching j’en peux plus. Comment expliquer qu’il ait fallu une mi-temps à Joe Barry pour comprendre qu’on se faisait ouvrir au sol ? Pourquoi toujours tenter des longues passes hyper dangereuses lors de possibles drives de la gagne quand on a le temps et juste besoin de 3 yards pour gagner 4 tentatives ? C’est pas comme si en plus cela avait déjà fonctionné cette année (voir le nombre d’interceptions de Love en 4ème QT depuis le début de saison) … On ne peut plus continuer avec cet attelage, et même si ne je crois vraiment pas au départ du GM et de LaFleur dans les prochains mois (pas notre ADN, malheureusement des fois …), je ne vois qu’un renouvellement du staff profond en dessous du Coach Principal pour nous permettre d’espérer un futur radieux !

  3. Green Bay Packers France

    Merci David.

    Concernant Davante Adams, je suis convaincu que le plan de Gutekunst était de le conserver. Mais il s’est pris les pieds dans le tapis des négociations qu’Adams a pris avec trop d’orgueil. Un Davante aurait solutionné pas mal de drives cette année. Après, est-ce que Love aurait été si libre de ses choix avec un tel WR vétéran ?

  4. Guile

    Effectivement le match était plus plaisant à voir que ceux contre les Broncos et les Raiders et même si je partage le début d’enthousiasme sur les deux passes de TD de Love (qui sont effectivement très belles), il reste tout de même quelques points récurrents qui sont inquiétants :

    – Un taux de complétion famélique. Dans la NFL actuelle, à moins de 65% de complétion c’est dur et à moins de 60% c’est presque rédhibitoire. Or Love est souvent juste au-dessus de 50 et depuis le début de saison il est à moins de 60%. OK, il y a quelques drops bien dégueu de ces WR mais quand même.
    – Un manque de précision flagrant avec des passes dans les chaussettes, des passes trop hautes, des passes à contre-temps, etc. Ok, certains WR ne sont pas au top des tracés mais je ne peux pas dire que je suis confiant à chaque lancer.
    – Un début d’habitude à forcer des lancers vers des WR mal embarqués ou bien couverts alors que d’autres solutions (plus conservatrices mais plus sûres) existent.

    Watson devient également inquiétant entre ses drops infâmes et mon faible niveau d’engagement sur les réceptions contestées… Peut-être se prend-il le sophomore wall dont on parle plus en NBA.

    @DavidBrillac : Je suis d’accord sur le fait que cela n’a pas été le meilleur match d’Aaron Jones mais tu vois clairement la différence entre les matchs où il est là (et impliqué plus que 7 fois dans le match) de ceux pour lesquels il est absent.
    Il a été sollicité plus que d’habitude (jurisprudence LaFleur : »je n’ai pas assez donné le ballon à Aaron Jones ») contre les Rams et les Steelers : résultat : une victoire et un match encourageant malgré la défaite. Contre les Raiders, il était absent : un des matchs les plus nul depuis longtemps. Contre les Broncos, on lui file 7 ballons : défaite désespérante.

    @dredge : Suis d’accord avec toi sur les appels « de la semaine » dirons nous. Tu as l’impression que LaFleur vient de s’apercevoir que son cahier de jeu habituel et famélique bah ça pouvait passer avec Rodgers mais avec Love non donc il essaie en désespoir de cause d’inventer des trucs mais bon comme c’est bossé vite fait… Idem pour le coaching staff, je l’avais dis il y a quelques semaines et je le redis : les joueurs méritent mieux que ces comiques pour les diriger.

  5. Laogurdr

    Merci GBPF très bonne analyse.

    Effectivement Pâquerette m’a méchamment énervé, il m’a fait explosé.
    Le nombre de choix de draft dilapidé par le duo Gute-Lafleur quand je vois cette pauvre OL incapable d’être efficace sur le run block avec le nom re de picks utilisés ces dernières années quand je pense qu’on prend Wyatt en 1st round pour qu’il joue 15% des snaps sa 1ere année et 40% cette année toit ça pour trade up au 2nd tour gâcher un 2nd tour pour drafter Watson qui va finir en gros bust il ne gagne aucun duel il drop à mort tout le temps blessé avec des tracés limités bref il va vite et il est grand super la belle affaire des profils comme ça il y en a par paquet de dix en milieu de draft je ne sais un Fryfogle c’est plus fort.
    Le mec c’est le pire ennemi d’un jeune QB il ne l’aide en rien. Heureusement que Doubs et Reed sont là lui j’étais pas fan du choix (pas forcément du joueur mais plutôt du choix au 2nd round) bah il est la et il assure dans ce contexte.

    La défense de Barry c’est un cauchemar en même temps il a tellement personne dans le backfield ses 3 meilleurs CB sont out (2 blessés et un trade) pas de safety (ah la non pas de blessé juste dans sa logique lafleur il doit penser en DB CB safety c’est pareil les joueurs peuvent jouer tous les postes ) mais je suis sur que même avec un top backfield il continuerait à ne foutre que 2DL et 2 OLB. Comment j’en ai marre de voir toutes les attaques ouvrir en deux notre défense à la course franchement il y un personnel de front seven très solide dans cette équipe mais le coaching est une catastrophe.

    Tous dehors Gute, Pâquerette avec son charisme d’huître, Barry et l’OC je ne me rappelle même plus de son nom à lui.
    Si Gute et Lafleur restent de toutes faco s ça sera toujours aussi nul ils vont torpiller un 3rd pick ( ouai 3 car les panthers et les Pats sont vraiment très mauvais mais c’est tout)

  6. DavidBrillac

    Pour ce qui est de Love, nous pauvres français qui suivons ça de loin l’autre côté de l’Atlantique, nous ne sommes pour autant pas moins connaisseurs qu’un fan américain, et ils ne nous faudra pas cent sept ans pour juger de son niveau élit où pas. Tout comme il est très facile de dire que le mormon blondinet de New York city est une pipe où que avant lui le représentant de dieu sur terre Tim Tebow était une énorme trompette.
    Love à assurer sa famille pour le reste de sa vie avec ses 20 millions de dollars acquis pour 2024, après cela on pourra dire stop où encore.

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