Week 6 ~ GB – NYJ : Atterrissage douloureux

Green Bay Packers – New York Jets : 10 – 27

Quinnen Williams (n°95) a martyrisé à lui seul l’attaque des Packers (Photo : newyorkjets.com)

On craignait cette équipe des Jets, en pleine résurrection et qui devrait rapidement oublier ses mornes années de la dernière décennie. On se doutait que cette rencontre était un test de vérité pour des Packers pas franchement au point depuis le début de saison. Le révélateur est tombé : lourde défaite 27 à 10. Sans qu’il n’y ait rien à redire, ou plutôt si, sur beaucoup de motifs d’inquiétude.

SANS SOLUTION OFFENSIVE

Ce qui me marquait dès le coup d’envoi, c’était le… manque d’ambiance dans le Lambeau Field. Comme si le stade anticipait sa morgue à venir. Et pourtant, il y avait de quoi être confiant et faire la fête puisque GB sortait de 15 victoires consécutives à domicile !

À croire que les cheeseheads sentaient le vent mauvais : 1er drive pour GB, 3ème et 9, lancer trop bas de Rodgers pour Tonyan (TE) à l’extérieur, la balle rebondit sur la main du TE pour tomber dans les bras de Sauce Gardner (CB) pour un pick-6 d’entrée ! Vu le touchdown inscrit, la révision vidéo était automatique : à quelques cm près le ballon touchait le sol avant la main de Tonyan. Et déjà, les Packers s’en sortaient bien en puntant.

Le 2ème drive de GB n’était guère mieux. Sous la pression du pass-rush Jets, Rodgers commettait un fumble ! Heureusement, Aaron Jones (RB), se jetait sur le cuir pour le protéger. C’était malgré tout une 3ème et 23 impossible à convertir.

Comme la semaine passée, la défense éteignait en début de match l’attaque adverse avec trois « 3 and out » (1 sack de Gary en 3ème tentative), mais on voyait les promesses à la course de Breece Hall (RB) qui gagnait par exemple 9 yards en évitant un premier plaquage en yardage négatif.

Comme craint avant le match, la pression du pass-rush adverse, réduit à sa plus simple expression du front-4 Jets, était forte, autant par la force (surtout de Quinnen Williams) que par les assignations hasardeuses, d’un Newman (RG) principalement.

Sur une 3ème et 6, Rodgers tentait la profondeur mais son lancer n’était pas assez profond obligeant Aaron Jones à se retourner complètement pour sortir du terrain malgré sa réception. Le drive continuait grâce à une pénalité mais les problèmes d’OL persistaient, laissant l’attaque de GB sans solution.

La première petite éclaircie offensive intervenait sur le 4ème drive de GB (!) par une passe profonde en « sideline » pour Lazard (WR).

Sans suite, le jeu au sol étant bloqué. Les Packers étaient néanmoins en position de marquer leurs premiers points par Crosby (K). Las ! Le FG de 47 yards était contré, comme aux plus mauvaises heures de 2021, par… Quinnen Williams (DT), niveau All-Pro sur ce match.

Mais les équipes spéciales ont malgré tout passé un cap en 2022, en témoigne le punt bloqué (!) par Eric Wilson, LB recruté il y a quelques jours pour son rôle dans les ST, et pour cause ! En récupérant le ballon en zone de field goal, ce coup des ST allait-il renverser la vapeur du match ?

Que nenni ! On y croyait enfin avec une belle course d’Aaron Jones (RB) de 22 yards… annulée par un holding de Jenkins (RT). Et quand Bakhtiari (LT) permettait le sack sur 3eme et 9, GB se retrouvait hors zone FG et s’obligeait à punter.

Acculés, les Jets rendaient de suite le ballon qu’A. J. Dillon relâchait sur fumble perdu en 3eme et 1.

Au jeu du gagne terrain, les Jets eux réussissaient leur FG de 32 yards après avoir un peu avancé par Breece Hall (RB), leur jeu aérien étant toujours inexistant. (0-3)

N’arrivant toujours pas à imposer son jeu de course, avec un Rodgers globalement imprécis et jouant sous la pression défensive, GB tentait la 4eme et 3 au milieu du terrain, sans succès.

Toujours avec les mêmes possibilités (un peu de jeu de course mais pas de jeu aérien), les Jets tentaient un nouveau FG, plus lointain de 53 yards et manqué.

Il ne restait que 30 secondes en 1ère mi-temps mais en récupérant le ballon proche du milieu du terrain et avec 3 temps morts (eh oui, ça peut servir les temps morts…), GB avançait assez pour que Crosby passe son FG de 29 yards. (3-3 à la mi-temps)

DES PACKERS À LA TRAÎNE

Les deux équipes repartaient en 2ème mi-temps dans la même inefficacité offensive, et on se demandait quel boxeur allait mettre le premier coup. Malheureusement, c’était les Jets avec une passe de Zach Wilson (QB) en profondeur pour Corey Davis (WR) rattrapé par Stokes (CB) pour un gain de 41 yards.

L’action suivante, c’était le 1er TD Jets avec une course renversée de Berrios (WR). Alexander (CB) répétait le jeu mais était pris par un block qu’il aurait dû néanmoins orienter vers l’intérieur au lieu d’ouvrir l’extérieur à Berrios. (3-10)

Une course de 19 yards de A. J. Dillon redonnait de l’espoir mais l’OL n’y arrivait décidément pas (sack du LB Williams). Et pour ne rien arranger, le punt était bloqué (en raison d’une mauvaise assignation de Mc Duffie (LB))… et remonté en touchdown ! (3-17)

Dans un match jusque-là fermé, les Jets venaient de mettre un gros coup derrière la tête aux cheeseheads en marquant 2 TD en 2 mn.

GB sortait la tête de l’eau en impliquant plus Aaron Jones (tiens, tiens..), 2 courses 8 yards, 1 réception 14 yards, alors que le n°33 fut encore assez inexplicablement ignoré (9 courses…), mais aussi avec une pénalité plutôt généreuse et salvatrice en 3eme tentative.

Le TD lancé en « backshoulder pass » de 25 yards pour Lazard (WR) redonnait de l’air aux Packers dans un mouvement clairement le favori dans la carrière de Rodgers (Ah Jordy..). (10-17)

Le 3ème quart-temps n’était pas encore terminé et les Packers revenaient dans le jeu. L’espoir était vite douché ! Après que les Jets aient avancé par deux fois en passes courtes pour ses TE en « middle zone », c’est Breece Hall (RB) qui transperçait le milieu de la défense. Les bloqueurs de l’OL Jets partant vers la gauche du terrain, les CB Douglas, Stokes et Alexander en faisaient de même. Breece Hall voyant cela, il fit un cutback qui les prit à revers mais également et surtout Quay Walker (ILB) qui dans la précipitation partait aussi vers l’extérieur et se fit prendre tout autant par le crochet du coureur Jets. Ce crochet sur Walker libérait le backfield Packers et plus rien n’arrêterait B. Hall. Touchdown de 34 yards. (10-24)

GB repartait sur de bonnes bases avec justement comme base Aaron Jones (RB) et Lazard (WR). Le coureur passait même une 4ème et 1. Mais les Packers se tiraient plusieurs balles dans le pied : un holding de Jenkins et même un delay of game ! Contraints à une 4ème et 14, LaFleur perdait les pédales en la tentant alors qu’il restait encore 9 mn de jeu et que le FG à tenter était faisable à 54 yards. Malgré du temps pour lancer, Rodgers voyait son ballon dévié.

Puis vint le drive de l’hallali pour les Packers, les Jets utilisant intelligemment son duo de coureurs Hall – Carter (LaFleur, on espère que tu as pris des notes) pour rouler sur la défense.

Celle-ci pliait (course de 25 yards de Carter) mais ne rompait pas en annihilant 10 tentatives dans les 5 yards ! Mais cela avait coûté du temps, trop de temps (avec des pénalités rageantes pour la défense). Le FG marqué de 23 yards était inscrit à 2 mn 30 rendant la remontée (3 possessions d’écart) des Packers impossible. (10-27)

Devant cette mission impossible, Matt LaFleur posait un genou à terre et abdiquait en introduisant Jordan Love (QB) qui ne vit pas plus le jour derrière une OL toujours aussi pitoyable. Les Jets n’avaient plus qu’à poser le genou à terre lors des deux dernières minutes devant un Lambeau Field colérique.

LE MAL EST-IL PROFOND ?

Cette défaite est la seconde consécutive, elle met fin à une série de 10 victoires et 0 défaite dans les matchs qui ont suivi une défaite des Packers de Matt LaFleur ! Et surtout, cela n’était plus arrivé depuis 4 ans ! Et précisément lors de la fin de l’ère Mc Carthy lors des heures qui suivaient une défaite au Lambeau Field face à la pire équipe d’alors, les Arizona Cardinals qui allaient bénéficier quelques semaines plus tard du 1st pick de la draft 2019 dédié à Kyler Murray (QB).

Cette concordance m’interpellait car la prestation offensive m’avait déjà fait penser à cette rencontre qui concluait une ère Mc Carthy – Rodgers finissant en eau de boudin après 13 saisons passées ensemble. Ce soir-là, la pauvreté offensive était à son paroxysme après une longue saison d’agonie (la défaite contre les Cardinals donnait un bilan de 4-7-1 à GB) qui suivait une autre saison pourrie (2017) menée par le QB Brett Hundley.

Bien sûr, le contexte est complètement différent : LaFleur a un bilan de 3-3 après 3 saisons régulières à 39-10. Mais quid de la véracité de ce bilan au regard des prestations en play-offs et du niveau actuel de l’attaque qui laisse à penser que les bilans 2019, 2020 et 2021 restaient avant tout « Rodgers dépendants » ?

Mais il y avait quelque chose dans l’air qui ressemblait à cette sombre après-midi de 2018, tant dans le manque d’envie de l’escouade offensive que dans une ambiance d’abord sans envie puis hostile du Lambeau Field.

Et ce sentiment concernant l’attaque s’est confirmé par des dissonances affichées en conférence de presse entre un QB pensant qu’une attaque moins complexe serait la solution pendant qu’un Matt LaFleur ne comprenait pas le sens de ces mots.

Une preuve de plus que la cohabitation Rodgers-LaFleur ne tient qu’à un fil d’équilibriste où le head coach propose et le QB dispose, dans une situation, je pense, unique dans la ligue actuellement. Mais cette situation d’entre-deux ne semble satisfaire personne et laisse une attaque pour l’instant qui peine à trouver une identité.

QUELLES SOLUTIONS ?

À court terme, des modifications tactiques s’imposent mais doivent être prises en concertation entre les coachs et les joueurs. On a commencé à voir cela en défense sur ce match. En offense, LaFleur et Rodgers doivent tirer dans la même direction au niveau tactique, les deux doivent être à l’écoute de l’autre dans un but commun de réussite. Si les deux se tirent dans les pattes, un crash façon 2018 n’est pas à exclure s’il y a une démission des joueurs et en premier lieu de son capitaine.

Les modifications tactiques offensives devront forcément plus impliquer Aaron Jones (RB). Matt LaFleur a beau le répéter en conférence de presse, cela ne se passe pas et commence à devenir franchement agaçant. Le n°33 n’est peut-être pas la solution miracle mais son dynamisme peut apporter deux-trois gros gains au sol par match. De même, sa reconduction de contrat se justifiait parce qu’il offrait cette dualité coureur-receveur si importante dans un corps de receveurs en reconstruction. Comment dans ces conditions le n°33 n’est-il présent que sur 56 % des mises en jeu offensives et ne touche que 3 ballons à la course en 1ère mi-temps ?!

Quant à la ligne offensive, elle dispose de toutes ses armes mais elle se fait actuellement bousculer tous les dimanches. Bakhtiari (LT) commence certes à retrouver ses appuis mais Jenkins (RT) ne retrouve pas son niveau qu’il avait auparavant, dans un mix de positionnement mal agencé et de retour de blessure peut-être un peu rapide (actuellement à peine un an après sa grave blessure).

Quant à Newman (RG), il a exposé son manque de puissance devant divers adversaires et rend ses compères les plus proches (Myers et Jenkins) plus mauvais avec des assignations approximatives (déjà le cas avec Billy Turner l’année passée). Myers (C) quant à lui est à polir mais a semble t-il été drafté par le « need ». Dans l’optique d’un jeu de course plus affirmé (sic !), sa formidable capacité à se projeter vers l’avant dans le run game a l’air d’avoir aveuglé le front office pour le préférer à Creed Humphrey, choisi juste derrière lui mais plus typé à la pass-protection de son QB Mahomes. Du temps d’un Rodgers flamboyant, Humphrey aurait été incontestablement plus adapté.

L’OL a donc failli dimanche dernier et elle est le premier secteur où le staff doit procéder à des changements tactiques, et pas seulement le remplacement punitif de Newman par… Hanson. À mon humble avis, il y a moyen de trouver une meilleure combinaison avec les forces en présence dans l’effectif. Et finalement, la remise au poste de LG de Jenkins apparait de plus en plus évidente, afin de solidifier assurément un côté, à l’heure aussi où les forces disruptives se trouvent de plus en plus au centre de la DL et plus seulement avec les rushers sur les côtés. Nijman (OT) qui a tant satisfait en 2021 en se coltinant les meilleurs pass-rushers de la ligue doit avoir sa chance au poste de RT qu’il n’a certes pas beaucoup expérimenté mais sa qualité doit lui donner une chance de prouver son adaptabilité.

Le fait d’avoir cette optique de changements tactiques laisse un motif d’espoir pour cette attaque si décevante pour le moment, même si on savait qu’elle ne serait plus le premier fer de lance des Packers.

Keisean Nixon (CB) laisse filer Braxton Berrios (WR) sur un retour

La défense a montré des signes d’adaptation déjà, avec des cornerbacks au contact de leurs receveurs au niveau de la ligne de mise en jeu. Et tout cela s’est de suite ressenti en collant mieux aux qualités des joueurs, Jaire Alexander le premier. Le trio C. Davis – G. Wilson – E. Moore a ainsi été éteint (60 yards à eux trois), en incluant cette fameuse réception de 41 yards permise par une faute d’inattention de Stokes (CB), une notable réception dans un match si fermé.

Seulement, la défense a plié en fin de match face aux course de Breece Hall (RB), De’Vondre Campbell (ILB) étant le métronome de par son poste de la performance contre les courses adverses. Outre les drives répétés que la défense subit en conséquence de l’inanité offensive, le n°59 manque malgré tout de cette explosivité et de cette clairvoyance qui faisait sa force l’année passée. L’enchaînement des matchs affinera t-il ses qualités entrevues en 2021 ?

Quant à la ligne défensive, elle ne s’affirme pas comme on pouvait l’espérer, si bien que la défense contre la course des Packers reste dans le dernier quart NFL, digne des plus grandes heures petinniennes. Le salut sur ce plan peut-il passer par une plus grande implication de T.J. Slaton (DT), le défenseur qui a actuellement le plus progressé depuis l’année passée ?

La défense a montré pour moi des signes de motivation persistants avec un Rashan Gary (OLB) qui lui, au rythme d’un sack par match, a des réels objectifs individuels. Mais il ne faudrait pas que devant une démission offensive, la défense perde de sa motivation.

UNE SUITE CRUCIALE

Les Packers sont donc à la croisée des chemins avec ce bilan affichant autant de défaites au bout de 6 matchs que de défaites dans les saisons 2019 ou 2020 ! GB a 5 matchs devant lui avant le mini-bye du match du jeudi soir. Les Packers ne peuvent ressortir avec un bilan négatif de ces 5 matchs, en sachant que la reprise est un déplacement chez le n°1 NFC et NFL, seule équipe invaincue : les Philadelphia Eagles.

Nos Packers sont capables du pire, et j’espère qu’on vient de le voir avec ces deux matchs contre les équipes de New York. Mais aussi, et ce fut souvent le cas, ils sont capables du meilleur. En 2016, Aaron Rodgers avait fait son interview du « i think we can run the table » à la suite d’une déculottée… chez les Washington Redskins donnant un bilan alors de 4-6.

Comme un fait exprès, les Packers se déplacent à Washington ce dimanche pour, on l’espère, le début d’une résurrection. Compte tenu du niveau de l’adversaire, c’est une large victoire qui rassurerait tout le monde (et rien d’autre) avant un déplacement mortifère chez les Buffalo Bills alors que chaque cheesehead est en train d’évaluer l’amplitude d’une défaite acceptable plutôt que la possibilité d’une victoire dans l’ouest de l’Etat de New York chez les briseurs de table en plastique.

Après un tel début de saison, qui reste comptablement correct mais exclut pour le moment les Packers des play-offs (actuellement n°8 NFC), chaque match va maintenant compter dans l’espoir d’une fin de saison en pente exponentielle maintenant que quelques « défaites-jokers » ont déjà été grillées.

LES STATS

Green Bay :

  • Aaron Rodgers (QB) : 26/41 à la passe, 246 yards, 1 TD, 2 fumbles dont 1 perdu
  • A.J. Dillon (RB) : 10 courses, 41 yards, 4.1 yards par porté
  • Robert Tonyan (WR) : 10 réceptions, 90 yards
  • Rashan Gary (OLB) : 4 plaquages, 1 sack, 1 QB hit, 2 plaquages pour perte
  • 4 sacks concédés
  • 3 yards par course
  • Efficacité en 3ème tentative : 25 % (4/16)
  • Efficacité en 4ème tentative : 25 % (1/4)
  • Efficacité en redzone : 0 % (0/1)
  • 7 pénalités pour 42 yards concédés
  • 29 mn de possession

New York :

  • Zach Wilson (QB) : 10/18 à la passe, 110 yards
  • Breece Hall (RB) : 20 courses, 116 yards, 5.8 yards par porté, 1 TD
  • Corey Davis (WR) : 2 réceptions, 52 yards
  • Quinnen Williams (DT) : 4 plaquages, 1 plaquage assisté, 2 sacks, 2 plaquages pour perte, 3 QB hits, 1 FG bloqué
  • 5.4 yards par course
  • Efficacité en 3ème tentative : 9 % (1/11)
  • Efficacité en redzone : 0 % (0/2)
  • 7 pénalités pour 79 yards concédés
  • 31 mn de possession de balle

L’ACTION DU MATCH

  • Le punt bloqué et retourné en touchdown donnant un 17-3 aux Jets à 20 mn de la fin du match

LE DÉTAIL QUI TUE

  • Première victoire des New York Jets au Lambeau Field depuis… 2006 !

GreenBayPackersFrance

2 Comments

  1. Guile

    Vraiment une bonne purge ce match, le seul truc à sauver ça doit être la prestation de la défense en 1ère MT sinon c’est assez inquiétant pour la suite de la saison.

    Au final, en regardant à froid, la défense a pris 20 points (dont 17 en seconde MT) ce qui n’est pas à hurler.
    On peut donc se dire qu’en limitant les erreurs de la ST (ce qui avait été fait sur les 5 premiers matchs) et avec un minimum de volonté/qualité/sérieux offensivement parlant, c’est un match qui se gagne 24-23 ou une bricole dans le genre.

    On peut toujours se dire que côté Offense, on a cumulé le pire sur un match :
    – Un QB moyennement motivé, qui a mal au pouce et qui lance des parpaings
    – Un OL en opération porte de saloon ou porte ouverte comme vous voulez mais qui n’a offert aucune protection à la passe. En plus, niveau ouverture des brèches pour le run, il n’y a pas eu grand chose à se mettre sous la dent et la faute de Jenkins annule même le meilleur run du match.
    – Des WR qui sont un peu aux fraises sur les tracés et qui droppent quelques ballons attrapables qui auraient prolongé le jeu (je crois avoir vu passé une stat de 5 drops à un moment du match)
    – Un RB1 oublié sur le banc et un RB2 qui fumble
    – Un playcalling minable sans imagination ou changement. On devrait inverser Bisaccia-LaFleur sur un match histoire de rigoler. Vu ce que Bisaccia a fait l’année dernière chez les Raiders, ça ne peut pas être pire que LaPâquerette.

    En tout cas, il y a clairement de la friture sur la ligne Rodgers-LaFleur et c’est pas bon signe.
    J’ai cru lire que les Packers voulaient faire « All-in » sur Claypool. Alors Claypool, je valide mais bon, le All-in de Gute sera sûrement de proposer un 5e tour au lieu d’un 7e donc je ne me fais pas d’illusion.

    Et pas de bol, Wentz s’est blessé donc ça va être Heinicke qui nous avaient bien embêté l’année dernière…

  2. DavidBrillac

    Rodgers n’est pas bon, mais je pense qu’il est assez intelligent pour rectifier ça, combiné avec une refonte de la OL, le niveau s’élèvera d’un cran.

    Plus la peine de ressasser le cas de Adams, le californien à préféré son pote de Fresno, et les néons multicolore de Vegas, bien à lui !
    Il a fait une croix sur bague de champion.
    Du coup contre les Jets, pas de receveur 2 et 3 qui sont en faite des 3 et 4.
    Du renfort serait le bienvenu, j’en avais même oublié l’ami de scoubidou Samy Watkins, qui doit revenir.
    Petite satisfaction des 90 yards de Tonyan.

    Question ? mais où son donc passé le numéro 7-9 et 95 nos fameux 3 premier choix de drat 2022, pour en revenir à scoubidou, des fantômes fantomatique, un ILB qui déçoit, un DL qui ne jouera pas de la saison, et un WR à qui on envoie pas le cuir, et à priori fragile,
    Très décevant pour le moment.

    Vous souvenez-vous du titre du film que les gros salaire lève le doigt où la main j’ai un doute, hé bien ont va l’appliquer au Bak que l’on peut dédouaner après sa blessure, mais Clark, et son juteux contrat, qui est le premier rempart contre la course, il est plutôt transparent, son homologue newyorkais a lui été flamboyant.

    Enfin pour terminer sur une note plus futile, j’ai bien aimé notre ami Lazard qui à été faire valser la tête de fromage de ce trou du cul de sauce, aussi con que Newton, pas Isaac, mais l’autre retraiter qui avait été arraché un drapeau Packers dans les tribunes du stade de Carolina où pourtant très très, trop longtemps à flotté le nauséabonde drapeau confédéré !

    Go Pack Go !

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