
Nouvelle réception d’une équipe de New York, mais cette fois dans le Wisconsin à 6.000 km de Londres. Les Jets, longtemps dans les bas-fonds de la NFL, ressortent la tête de l’eau en cette saison 2022 après tant d’années à drafter haut. De là à provoquer une grosse surprise à Green Bay ?
+ D’IMPLICATION AU SOL, + D’EFFICACITÉ DANS LES AIRS
2022, année du renouveau pour les Jets ? Leur dernière apparition en play-offs remonte à 2010 et actuellement, NYJ est n°5 AFC, certes, à un petit tiers de la saison.
Après, si on décortique leurs 3 victoires, on s’aperçoit que leur première a été obtenue miraculeusement 31-30 chez des Cleveland Browns qui ont quasiment donné le match, la seconde chez des Steelers en bonne voie pour avoir le bonnet d’âne en AFC et la dernière face à des Miami Dolphins emmenés par leur QB 3.
Une victoire chez les Packers adouberait le début de saison des Jets… et serait un signe de bien mauvaise santé pour GB. Qu’ont à offrir ces Jets ?
À l’image du head coach Robert Saleh (grand ami de Matt LaFleur au demeurant), les Jets sont d’abord une équipe défensive, avec avant tout une des meilleures DL de la ligue. Frankin-Myers – Q.Williams – Rankins – C. Lawson forment une muraille contre la course. Les Jets sont ainsi la 5ème défense contre la course sachant qu’ils ont notamment affronté le meilleur coureur actuel en NFL : Nick Chubb (Cleveland Browns).
Problème, la meilleure force offensive de GB cette saison, même si elle n’est pas forcément la plus utilisée, se situe au sol avec Aaron Jones et A.J. Dillon. De l’issue de ce duel va largement se décider le match. Aaron Jones arrivera t-il à maintenir sa moyenne de 6,4 yards par course ou les Jets imposeront-ils leur moyenne de 4 yards par porté ?
Alors, sauf surprise, les Packers et Aaron Rodgers devront s’obliger à être beaucoup plus efficaces dans le jeu aérien et plus téméraires. Une chose est sûre, Christian Watson sera absent (ischio-jambiers) et ne pourra encore étirer le terrain, même si LaFleur ne l’utilise pas encore dans ce rôle pourtant si essentiel.
Rodgers devra donc consolider son jeu court et chercher ses valeurs sûres en receveurs : Cobb, Lazard et maintenant Doubs. Et cela pourrait très bien marcher, car derrière sa DL de feu, les Jets sont plus faibles aux postes de LB de leur défense 4-3 et juste convenables aux postes de safeties.
Notre n°12 devra donc attaquer le milieu du terrain sur les tracés « slant » ou « cross » pour mieux avancer. Cela tombe bien, c’est là que les Packers gagnent le plus de yards avec notamment les yards après réception de Cobb.
Un autre défaut des Jets est d’être avant-dernier NFL (31ème) dans le taux de conversion des 3ème tentatives adverses, exactement un des secteurs à améliorer pour l’attaque Packers (néanmoins 8ème NFL).
Mais l’OL de GB laissera t-il le temps à Rodgers ? Le pass-rush de NYJ est moins impressionnant que son « run stuff ». Mais il se situe dans la moyenne NFL, que ce soit au nombre de sacks (18ème NFL) qu’au taux de pression (19ème).
Normalement, largement à la portée de l’OL Packers au complet. Seulement, il suffit d’un maillon faible comme cela est arrivé à Royce Newman (RG) contre les Giants ou Elgton Jenkins (RT) face aux Patriots pour que quelques actions-clés défensives mettent à mal la progression de l’attaque Packers.
Attention à Rodgers à ne pas tenter l’impossible sous la pression. Déjà auteur de 3 interceptions, un score exceptionnellement haut pour ses standards à ce stade de la saison, les Jets sont 4ème NFL au nombre d’interceptions avec des CB extérieurs talentueux, dont le rookie Sauce Gardner, tout simplement rookie de la semaine 5 NFL.
Enfin, dernier élément rassurant, les Jets, au contraire des Giants, sont friables en « redzone » (26ème NFL). De quoi permettre aux Packers de mieux appréhender des situations comme la fin de match contre NYG.
UNE DÉFENSE PLUS AGRESSIVE ?
L’attaque des Jets est menée par le n°2 de la draft 2021, Zach Wilson. Depuis deux matchs seulement car auparavant blessé. C’est le vétéran Joe Flacco qui a tenu les rênes des Jets lors des 3 premiers matchs pour un bilan de 1-2 (deux défaites contre les Ravens et les Bengals).
Pour le moment, on ne peut pas dire que Zach Wilson ait spécialement brillé avec 2 interceptions et un taux de 50 % de passes complétées contre les Steelers en week 4, alors qu’en week 5, il a réussi la gageure de ne marquer aucun TD dans un match où on équipe a marqué 40 points. Il est d’ailleurs le QB le moins bien évalué quand il subit la pression.
Et la pression, il connaît puisque son OL se situe plutôt dans la 2ème moitié NFL (22ème au niveau des sacks concédés par exemple). Il faut dire que l’OL Jets a été impactée par les blessures, perdant coup sur coup ses deux OT avant la saison : le jeune Mekhi Bekton (pour l’année) et le vétéran George Fant. Duane Brown, recruté pour pallier à la blessure de George Fant s’est lui aussi blessé mais sera présent à GB.
Toutes ces blessures ont fait glisser le bon Vera-Tucker (RG) au poste de OT et sera RT contre les Packers. Dommage pour les Jets car l’intérieur de cette OL devient sans lui plutôt faible. De quoi avoir un festin de Kenny Clark (DT) pour faire sortir Zach Wilson de sa zone de confort. Mais on a vu que Clark n’est pas encore assez soutenu en DL. Et Gary (OLB) est incertain ou jouera diminué en raison d’une blessure au doigt de pied.
La clé pour la défense des Packers sera de profiter de ce matchup OL-passrush normalement favorable à GB pour mettre en difficulté Wilson. Même si Wilson attaque un peu plus la profondeur que Flacco, l’attaque des Jets est caractérisée par des petits gains (26ème NFL en yards par réception ; 22ème NFL dans les réceptions de + de 20 yards).
Le corps de receveurs est plutôt talentueux avec en WR : Corey Davis, le n°10 de la dernière draft Garrett Wilson (rookie de la semaine 2) et le deuxième année Elijah Moore, ainsi qu’un bon duo de TE Tyler Conklin et C.J. Uzomah. Si bien qu’il y a une grosse distribution en petit périmètre. Attention toutefois à Corey Davis dans la profondeur, déjà auteur d’une réception de 66 yards.
Avec un tel casting, le head coach Saleh mise avant tout sur une attaque aérienne puisque les Jets sont la 2ème équipe NFL au nombre de passes tentées. Face à une telle diversité, le coordinateur défensif des Packers Joe Barry va t-il adapter son schéma dans un match où ses lignes secondaires devraient être le plus mises à contribution ?
Il ne faudra pas négliger le jeu de course car cette tendance à la passe a été largement réduite la semaine passée face aux Dolphins avec une balance majoritaire pour les courses du rookie Breece Hall (rookie de la semaine 4) et du sophomore Michael Carter. Si sur la saison, le jeu de course est 23ème NFL, les Jets ont passé 135 yards aux Dolphins (certes 30ème défense contre la course, preuve d’une certaine adaptation du HC adverse).
Les Jets ont le vent en poupe mais offrent un match-up favorable aux Packers. L’attaque de GB pourrait développer son jeu de passes courtes mais devra tout de même compter sur une performance honorable au sol. La défense de GB doit montrer plus côté pass-rush face encore à une OL pas top niveau (mais on a vu que c’était le cas contre les Giants et les Packers n’ont pas spécialement brillé dans ce domaine).
Avec une équipe au complet (seul le WR Watson est absent sans avoir un gros quota de mises en jeu), la victoire est obligatoire pour les Packers au risque d’une crise qui pourrait émerger d’un bilan équilibré pas vraiment reluisant au regard du calendrier déjà effectué.
LES COMPOSITIONS PROBABLES
GREEN BAY PACKERS
Attaque :
Rodgers (QB) – A. Jones (RB) – Bakhtiari (LT) – Runyan (LG) – Myers (C) – Newman (RG) – E. Jenkins (RT) – Tonyan (TE) – Doubs (WR) – Lazard (WR) – Cobb (WR)
Défense :
Clark (DT) – Reed (DE) – Lowry (DE) – Gary (OLB) – Campbell (ILB) – Walker (ILB) – P. Smith (OLB) – Alexander (CB) – Stokes (CB) – Savage (FS) – Amos (SS)
NEW YORK JETS
Attaque :
Z. Wilson (QB) – B. Hall (RB) – D. Thomas (LT) – L. Tomlinson (LG) – Mc Govern (C) – Herbig (RG) – Vera-Tucker (RT) – Conklin (TE) – C. Davis (WR) – G. Wilson (WR) – E. Moore (WR)
Défense :
Franklin-Myers (DE) – Rankins (DT) – Q. Williams (DT) – C. Lawson (DE) – Q. Williams (OLB) – C.J. Mosley (ILB) – Kwon (OLB) – Gardner (CB) – D.J. Reed (CB) – L. Joyner (FS) – J. Whitehead (SS)
Coup d’envoi dimanche 16 octobre 2022 à 12h00, heure locale, 19h00, heure de Paris.
GreenBayPackersFrance
La pire 1 er mi temps de Green Bay que j’ai jamais vu. Une purge.
La OL est nulle, Newman est a chier,Jenkins a la rue a droite.la faut le sortir.
Dillon tellement prévisible, j arrive à fonds, je ralenti, il fait le même move a chaque snap.
Ou est passé l offensive de GB
@BAO team : c’est parce qu’après la pire seconde MT depuis des années contre les Giants, il fallait bien faire la pire 1ère MT (pour avoir le match complet 🙂 )
Et encore, la défense a été bonne pendant la 1ère MT vu que les Jets ne marquent que 3 points. Après, il y a seconde MT où tu as l’impression que le 1er TD des jets en 4 jeux les tuent mentalement (l’escouade défensive).
Et puis les équipes spéciales qui se rappellent à notre bon souvenir avec un FG contré et un punt contré pour TD…
Côté Offense, je ne sais pas trop quoi dire vu que rien n’a marché à part peut-être les passes vers Tonyan.
Dans le désordre : Rodgers et son pouce qui lancent des passes un peu approximatives même si j’ai trouvé que c’était mieux que la semaine dernière paradoxalement, l’absence d’OL (p***** Myers à la place de Creed Humphrey je ne m’y ferais jamais), les fautes (dédicace au holding de Jenkins qui annule une course de 32 yards de Jones), la sous-utilisation de Jones, la mauvaise utilisation de Dillon qui est envoyé à la couenne et c’est tout (et son fumble bien moche), les drops (il y en a eu 3-4 de vraiment moches), le fait pour tous les WRs de se faire shut-down par Sauce Gardner, le play calling débile, etc…
Pendant un podcast, je crois que c’est Alex qui se demandait pourquoi les tracés étaient minables de simplicité.
Je crois que c’est parce qu’on a des WRs qui ne savent pas en faire de compliqué…
3-3 à ce moment de la saison, vu les calendrier de fin octobre à fin novembre et surtout vu le niveau de jeu affiché, ça sent vraiment pas bon. Heureusement que le niveau NFC est pas fou parce que sinon, ça serait déjà probablement pas loin d’être mort.
Manquerait plus que les Commanders et les Lions nous tapent….
@BAO team, tu prêche un convertit sur Le tank Dillon, depuis le début de saison j’entends les commentateurs de ABC, CBS où autre ESPN a chaque tentative, Dillon for deux yards, Dillon for un yards, Dillon for sept yards ( whaou ) Dillon for 3 yards, quel déprime.
Droit dans le cul de ses linemans a chaque fois, et hier un drop sur une 3 et 3 qui nous coupe un drive et un énième fumble !
Le cheval de trait Lacy était un running back lourd capable de produire autre chose. La carrière de Dillon n’ira pas au-delà de sa quatrième saison, jamais les Packers ne le prolongerons, tant la NCAA regorge de jeune productif.
Regardez le match du running back rookie des Jets dimanche.
Je vais prendre ma casquette de défenseur de Dillon parce que, pour moi, il a bien plus de potentiel que ce qu’il montre (ou ce qu’on lui laisse montrer) depuis le début de l’année :
– Effectivement, c’est un espèce de tank ou de cheval de trait mais à force de ne l’utiliser que comme ça, les défenses s’adaptent. « Tiens, c’est Dillon sur le terrain, bah LaFleur va encore le faire courir tout droit en force ». Encore une fois, on revient au playcalling de LaFleur qui est assez nul. Un peu de variété dans les courses appelées pour Dillon aiderait je pense.
– L’OL est incapable de lui ouvrir la moindre brèche. Sans faire le « je l’avais dis », nous étions quelqu’uns à militer pour le choix d’un vrai T dans un tour assez haut de la draft. Au final, on pris des gars polyvalents (la fameuse « versatility » qui fait sympa mais qui est surtout du vent) mais surtout typés G.
Donc, on a de nouveau le Bak en LT (qui doit encore augmenter son niveau ce qui est normal après presque 2 années sans jouer) mais à droite il y a Jenkins dont ce n’est clairement pas le poste de prédilection ou Newman qui est le mec de l’OL qui laisse Rodgers subir le plus de pression (le gars a même été benché par Hanson contre les Jets, Hanson quoi !!!). Le staff est tellement désespéré qu’ils finiront par coller Nijman en RT alors qu’il n’a pris aucune répétition à ce poste. Encore une fois, si on avait pris, à la draft, un mec prêt à jouer RT dès le début de la saison…
Honnêtement, perdu pour perdu, le staff devrait tenter une ligne Bak-Jenkins-Myers-Tom-Nijman. Le flanc gauche tiendra et ça permettra à Myers de se concentrer sur le plein centre ou le côté droit et arrêter d’être une porte de saloon…
Par contre, point négatif de Dillon, effectivement les fumbles mais ça se corrige et je trouve que cette année il a un peu régressé à la passe, je l’ai vu ne pas attraper des passes largement attrapables mais bon ce qu’on lui demande à la base c’est de courir…
@Guile historiquement nos chères voisins, Vikings, Lions, Bears n’ont jamais réussi a avoir un seul quaterback légendaire à part Tarkenton, nous 4 légendes.
Par contre ils savent tous drafter des running back légendaire où très bon, nous, depuis Jim Taylor, Ahman Green à été l’arbre qui cache la forêt, tout les autre depuis 50 ans ont été des désastres, Aaron Jones est un bon running back attachant et d’un bon niveau, Dillon n’apporte rien, est trop prévisible, et sa carrière sera courte comme la plupart des running back de ce niveau, et puis un gars qui n’est pas capable de s’élever dans les tribunes du Lambeau pour faire un Lambeau Leap sans aide d’un coéquipiers où du public n’est pas crédible 😏
Je crois qu’on ne sera jamais d’accord David mais je m’entête (et j’aime bien débattre/discuter) 🙂
Puisque tu parles de Jones : 3 stats très parlantes sur notre RB1 :
– Sur les deux défaites Giants et Jets, il a porté le ballon 27 fois en 22 possessions soit un peu plus d’une fois par possession ce qui est clairement minable
– Les 3 matchs gagnés cette saison ont comme point commun que Jones a eu plus de 10 portés dans le match
– Il a une moyenne (après 2 matchs où il a été sous-utilisé par LaFleur) de 5,8 yards par portée (7e en NFL). Avant ces deux derniers matchs, de mémoire il était le premier ou le second à la lutte avec le RB des Lions.
Conclusion et LaFleur le dis lui-même : le playcalling ne file pas assez le ballon à Aaron Jones et c’était franchement flagrant contre les Jets.
Le problème c’est que le type qui constate que Jones n’a pas assez le ballon et qui râle qu’on devrait lui en donner plus, bah c’est le gars qui appelle les jeux (aka LaPâquerette).
Ensuite pour Dillon, je peux te rejoindre sur le fait qu’il ne sera sûrement pas un top RB mais dans un comité de RB, il a sa place pour user la défense et fissurer la muraille au fur et à mesure du match.
Mais, de mon point de vue, le problème c’est que :
– LaFleur l’utilise à l’envers c’est-à-dire qu’il envoie en majorité Jones en début de match alors que la ligne en face est bien fraîche puis Dillon ensuite. Peut-être faudrait-il commencer le match par une majorité de Dillon pour user et jouer à fond sur Jones à partir du 3e QT car il pourra éviter les défenseurs fatigués avec ses appuis.
– Les jeux où il a le ballon sont tellement téléphonés qu’ils se devinent à 10 kilomètres. on pourrait vraiment feinter des jeux de passe pour envoyer Dillon à la course. Exemple : contre les Giants, sur le drive qui finit en 4 et 2 pour l’égalisation : Rodgers est contré (sur sa passe vers Lazard) parce que c’est téléphoné alors que pendant ce temps-là, Dillon entre dans la endzone en moonwalk. Tu lui files le ballon, il y a TD ou a minima il parcourt les 2 yards qu’il manque pour avoir le first down à 3-4 yards de la ligne (et ça repart pour 3 tentatives).
Encore une fois, j’en reviens donc au playcalling qui reste, de mon point de vue, le principal problème. Et ce n’est pas la première année où on a l’impression qu’on lance quand on devrait courir (ou l’inverse), qu’on arrête d’appuyer à la course en seconde MT alors que ça a bien marché en 1ère, que le coaching est incapable de s’adapter (la passe ne marche pas, on va s’entêter jusqu’à ce que ça passe), que c’est toujours les mêmes jeux appelés match après match, etc.
D’ailleurs sur ce dernier point, l’ITW de LaFleur après les Giants est révélatrice sur le drive de 30 secondes à 3 passes incomplètes lorsque les Giants ont égalisé. De mémoire sur 3 passes, LaFleur dit qu’au moins 2 ont déjà été utilisée et ont marché (dont au moins 1 au début du match). Mais m*****, ce n’est pas parce que lui ne prépare pas ses matchs que les autres en face ne le font pas et ne sont pas capables de reconnaître un jeu déjà appelé (surtout dans le même match).
On dirait qu’il pense que puisqu’il a fait 18 yards à la première fois qu’il a appelé le jeu, il fera 18 yards à chaque fois qu’il l’appelle…
En résumé, à date, pour moi, le problème principal des Packers c’est LaFleur qui a gaché 3 ans avec une équipe compétitive (surtout en 2020) avec son cahier de jeu ridicule, son manque d’adaptation, sa prévisibilité et j’en passe. Je suis d’accord qu’il n’est parfois pas aidé par Rodgers mais merde.
Pas forcément d’accord non plus sur le niveau de nos RB en général (dont je trouve le potentiel inexploité).
C’est vraiment la première fois de la saison que je ressors vraiment inquiet d’une rencontre. Autant je pense que notre défense a enfin montré contre les Jets un peu de son potentiel, et peut vraiment rentrer dans le premier tiers de la league, autant je sens notre attaque complètement larguée et sans solution.
Notre OL (qui était assez dominante les dernières années) est aux fraises, notre draft offensive est pour l’instant un quasi échec complet à part Doubs (les blessures n’aident pas faut dire), on a pas un WR qui s’affirmerait en tant que n°1 ou n°2 dans une autre grosse équipe.
Mais le vrai double problème, c’est qu’on a un Rodgers au niveau en chute libre qui semble préférer se dédouaner et taper sur tout ce qui bouge au lieu de prendre ses responsabilités et tenter de tirer le groupe vers le haut. Et on a un LaFleur complètement dépassé par les évènements qui prouve de match en match qu’il a pas la carrure pour diriger une équipe de standing et le niveau et gérer une attaque.
Notre vrai salut serait que l’un des deux prenne la porte pour espérer relancer une dynamique, mais je rêve un peu trop je pense. Je croise les doigts que les recrutements de dernières minutes (un T et un WR viennent d’arriver en équipe d’entraînement) aident à améliorer l’ensemble pour la fin de saison, et que l’on trouve au moins rapidement une composition d’OL stable qui puisse un peu donner du temps à Rodgers (on sait jamais, il va peut être changer d’avis et essayer de sortir par la grande porte en donnant tout ce qui lui reste).
C’est là où j’en viens à votre expertise : Ce serait quoi la OL la moins pire pour vous aujourd’hui ?
@dredge
Bak-Jenkins-Myers-Tom-Nijman
Je mets Nijman en RT parce que, de mon point de vue, il a mérité au vu de ses performances en 2021 et 2022 d’avoir la chance d’essayer à droite.
Tom en G parce qu’il a montré des trucs sympas en pré-saison et sur les quelques snaps qu’il a joué (et Runyan est un peu en perte de vitesse par rapport à l’année dernière).
Et je pense qu’en remettant Bak-Jenkins à gauche, tu stabilises fortement un côté de la ligne et tu enlèves de la pression à Myers qui peut se concentrer sur le centre (voire sur de l’aide à droite).
Après, je m’attends plutôt à avoir une ligne Bak-Jenkins-Myers-Runyan-Nijman contre les Commanders.