Week 18 ~ DET – GB : Next !

Detroit Lions – Green Bay Packers : 37 – 30

Amon-Ra St-Brown (n°14) s’est joué de la défense des Packers (Photo : Nic Antaya)

On savait la défaite envisageable compte tenu du contexte de ce match sans enjeu pour les Packers en cette semaine 18. Néanmoins, ces derniers n’y ont pas mis les formes pour vaincre des Lions décomplexés. Si l’attaque a laissé une équipe bis prendre le match en main pour la seconde mi-temps, la défense a beaucoup moins fait tourner son effectif et a pourtant failli contre une attaque mono-armée.

L’ATTAQUE N°1 AU PETIT TROT

Les titulaires Packers devaient débuter le match mais on savait aussi qu’ils allaient le quitter avant la fin. Le mystère planait sur les joueurs exemptés (hormis Rodgers et Adams) et le moment où ils allaient l’être.

Toujours est-il que le Green Bay n°1 débutait en attaque, sans Aaron Jones (RB), ménagé pour une blessure légère au genou, mais avec une OL une nouvelle fois recomposée avec le retour de deux titulaires : Bakhtiari – Runyan – Myers – Patrick – D. Kelly. Celle-ci a fait plaisir à voir tant elle a maîtrisé son sujet le temps qu’elle fut alignée : un quart-temps et demi. L’encadrement avait jugé que c’était suffisant pour que les automatismes reviennent sans puiser trop dans le réservoir de Bakhtiari et Myers, il est vrai à court de forme.

Cette OL eut du travail car il était clair que le plan de jeu du match n’avait qu’un objectif dans un premier temps : augmenter les statistiques d’Aaron Rodgers et de Davante Adams. Ce fut particulièrement criant sur le 1er drive : 71 % de passes ainsi que deux passes tentées en étant à 1 yard de l’en-but Lions ! La deuxième était la bonne : alors que le jeu était destiné à un touchdown d’Adams, Rodgers choisit Lazard mieux démarqué. (0-7)

Mais à force de trop passer, à un moment, ça se voit et l’adversaire n’hésite alors plus à blitzer. Ce qu’a fait DET sur une 3ème et 9 du 2ème drive, Dennis Kelly ne savait plus où donner de la tête et dut laisser un défenseur sacker Rodgers.

La défense avait pourtant su contenir Detroit auparavant en maîtrisant la course et en pressant Goff, Lowry sackant le QB des Lions.

Mais en n’ayant rien à perdre, les Lions étaient en mode « rien à péter » ^^. On tente tout, ça passe ou ça casse. Ça a cassé d’abord avec un fake punt sur 4ème et 13. Le punter a pourtant délivré une merveille de passe lobée et il fallut l’incroyable vigilance défensive de Tipa Galeai (OLB) qui empêcha la conversion.

Sur leur 2ème « coup », Detroit faisait cette fois mouche. Un double renversement et la défense était pris au piège : Raymond (WR) était complètement seul sur la pase du WR Kennedy. Sur l’action, Douglas (CB) prévient pourtant de la « motion »de Raymond, sans effet, alors que Savage (FS) ne voyait pas Raymond et plongeait dans la feinte du côté de Douglas qui n’avait pas de joueur assigné ! Encore une fois, une faute coûteuse de notre free safety qui doit être le dernier rempart sur ce type d’action. (7-7)

GB réussissait son objectif du match dans le 3ème drive : donner le record de yards à la réception sur une saison pour un Packers à Davante Adams. Le n°17 finira avec 1553 yards, surpassant Jordy Nelson (1519 yards en 2014). Une marque qu’on peut comparer puisque les deux joueurs ont joué 16 matchs (absence d’Adams en semaine 8 cette année).

Ayant beaucoup de temps, Aaron Rodgers repartit dans ses pêchés mignons de trop scanner le terrain, s’exposant à la pression. Confrontés à une 4ème et 3 sur les 43 yards adverses, GB tentait le coup. Tenter, pourquoi pas, mais avec une bonne tactique, c’est mieux. Là, la passe pour Deguara (TE) dans le « flat » droit n’était ni faite ni à faire (gain d’un yard).

Puis vint ce qui fut le plus inquiétant pour les Packers dans ce match : le show Amon-Ra St-Brown (WR). Le petit frère du Packers Equanimeous éclate à la face de la NFL en cette fin de saison en profitant des blessures de coéquipiers.

Alors qu’il était le seul argument offensif par les airs, il s’engouffra dans les brèches de la défense de GB, et spécialement au milieu de la défense où De’vondre Campbell (ILB) manqua cruellement. Quatre passes et 48 yards plus tard (dont une 2ème et 13 et une 4ème et 3), St-Brown (petit frère) marqua un TD en s’intercalant entre Amos (SS) et Savage (FS). (14-7)

Le match échappait aux Packers n°1. Il était alors temps de revenir aux fondamentaux : de la course avec A.J. Dillon (RB) et deux passes lobées pour Adams (WR). Mais une fois de plus, c’est Lazard (WR) qui récoltait les fruits (et un 2èeme TD) en semant le linebacker qui le poursuivait. Mais Crosby (K) restait maudit au Ford Field en manquant la transformation. (14-13)

Il restait 2 mn 30 en 1ère mi-temps et les Lions allaient fructifier cette période avec un field goal après avoir converti une 4ème et 1 sur un « roll out » de Goff pour Reynolds (WR). (17-13 à la mi-temps)

LOVE ET LA DÉFENSE PAS AU NIVEAU

Les Packers étaient donc menés à la mi-temps et allaient jouer en 2ème mi-temps sans Rodgers (QB), Adams (WR), Lazard (WR), Valdes-Scantling (WR et blessé au dos), Bakhtiari (LT) et Myers (C). De plus la possession était en premier aux Lions.

Mais la défense imposait directement un « 3 and out » avec une pression de Preston Smith (OLB) en 3ème tentative. De manière générale, l’ensemble des titulaires jouait en défense. Mais cela n’empêchait pas que certains voyaient baisser leurs nombres de mises en jeu. Ainsi, Kenny Clark (DT), Preston Smith (OLB) et Rashan Gary (OLB) n’étaient quasiment plus alignés qu’en 3ème tentative.

Et Amari Rodgers effectuait le plus long retour de punt de l’année pour les Packers : 23 yards (heu, heu) pour débuter la seconde mi-temps.

Côté attaque de GB, Love allait avoir une mi-temps pour montrer des progrès. Hum, première action de passe, Marcedes Lewis (TE) se faisait prendre de vitesse par Okwara (DE) qui infligeait un sack de – 8 yards à Love. 2ème action de passe : 3ème et 11 et passe latérale super secure pour Winfree (WR) qui se fit enlever le ballon des mains sur son crochet : fumble perdu !

Il n’y avait que 17-13 au score mais avec une attaque bis et ce début offensif qui ne pouvait pas mieux démoraliser Love, on se disait que la 2ème mi-temps allait être pénible.

En effet, dès le jeu suivant, nouveau « trick play » avec le ballon qui changeait deux fois de mains (J. Williams, St-Brown) avant de revenir dans les bras de Goff qui lança son TE seul isolé sur le côté droit et filant droit vers le TD. (24-13)

Deux « trick plays » réussis des Lions : 111 yards, 2 TD.

Sans panique, GB reprenait une dose d’A.J. Dillon pour se remettre dans le droit chemin. Mais, sur 3ème et 7 dans la « redzone » de Detroit, Amari Rodgers (WR) ne put conserver le ballon en raison d’un plaquage rugueux. FG de Crosby (K). (24-16)

Pourtant, le fait de laisser l’ensemble de la défense des Packers concerné par le match faisait effet : nouveau « 3 and out » des Lions.

Afin de se relancer dans le match, GB continuait à se baser sur la course pour rassurer Love. C’est Patrick Taylor, le RB n°3 qui s’y collait : 8 courses, 40 yards. Love réussissait lui 2 troisièmes tentatives à la passe, mais ses lancers mirent en difficulté ses « catcheurs ». Taylor se fit plaisir en marquant son premier TD en carrière (course d’1 yard) avec des blocks de D. Kelly (RT) et de St-Brown (WR). La conversion à 2 pts était tentée à la passe et Love ne trouvait aucune cible de libre. (24-22)

En entrant dans ce 4ème quart-temps avec l’avantage au score, les Lions commençaient à y croire et jouaient raisonnablement : finis les « trick plays », place à la course. Neuf courses (pour seulement 33 yards) mais avec deux passes, cela accumulait les first downs. Arrivés en « redzone », les Lions délaissaient la course pour échouer sur deux passes. Field goal de 36 yards mais après 7mn30 de drive. (27-22)

Il restait 6 mn 40 et la grâce arrivait… par un block de Lucas Patrick (RG), et dans une moindre mesure un block d’Amari Rodgers (WR). Et voilà comment une petite passe écran sans effort de Love aboutissait à une course de 62 yards de Deguara (TE), lui aussi auteur de son 1er TD en carrière.

Et cette fois, la conversion à 2 pts utilisait utilement la course de Love (QB) après une « play action ». On peut se demander d’ailleurs pourquoi on ne laisse pas Love courir ou pourquoi Love ne tente pas de courir plus souvent. On sait que c’est bien souvent la porte de secours des jeunes QB qui peuvent utiliser des jambes fraîches, masquer des carences à la passe et en plus dérouter les défenses adverses. (27-30)

Gb avait repris l’avantage mais le 5ème drive de Detroit allait être le plus problématique pour GB. Une reverse de Raymond (WR) pour 13 yards, une réception de 28 yards de St-Brown (WR) encore en plein milieu humiliant Black (S) au plaquage et se jouant de Jean-Charles (CB) et une course de Swift (RB) contournant pour le TD Burks (ILB) et Yiadom (CB) redonnaient l’avantage aux Lions. (34-30)

On rentrait dans les 2 dernières minutes. Et le timing semblait idéal pour les Packers pour emporter la mise avec un TD, forts de 3 temps morts. Mais sur une passe « slant » qu »il aurait dû capter, A. Rodgers (WR) se faisait chahuter au plaquage, le ballon rebondissait pour atterrir dans les bras d’un défenseur Lions. Interception.

Detroit faillit clore le match avec un nouveau jeu renversé pour St-Brown (WR) sur 3ème et 16. Mais il ne put parcourir que 12 yards et commit l’erreur de sortir du terrain. Field goal engrangé, les Lions se mettaient à l’abri, sauf si Love effectuait un exploit. (37-30)

Celui-ci n’arrivera pas dans les 48 dernières secondes du match. Déjà mal embarqué par un retour de punt inutile d’Amari Rodgers seulement remonté aux 22 yards et mangeant 7 secondes, le drive voyait Love la jouer prudemment avec des lancers au milieu permis par la défense préventive de DET. Malgré cette prudence, Love surdosait sa passe au-dessus de St-Brown, Equanimeous celui-là, pour tomber directement dans les bras du safety T. Walker. Deuxième interception. (37-30 score final)

LE TEMPS DES PLAY-OFFS MAINTENANT

La 2ème interception à 21 secondes de la fin du match terminait une 2ème mi-temps encore peu convaincante de Jordan Love (QB). Outre une ligne de statistiques encore très moyenne, c’est surtout la prestation visuelle du n°10 qui commence à poser grandement question après deux saisons entières et avant une inter-saison où va se poser clairement l’avenir d’Aaron Rodgers à Green Bay.

Après l’inter-saison 2021, il semblait évident que cette dernière saison serait celle de la « Last Dance » comme l’a lui même communiqué Aaron Rodgers sur les réseaux sociaux avant celle-ci.

Mais + la fin de saison approche, + le départ de Rodgers des Packers n’est plus si clair. Le premier intéressé vient de communiquer récemment sur la bonne ambiance de l’équipe et sur la relation au beau fixe avec le manager général Brian Gutekunst, le vilain petit canard honni par beaucoup de cheeseheads au début de cette année. Quant à son potentiel remplaçant, l’écart de niveau avec Rodgers ne se comble pas et fait de + en + peur en cas de changement de quarterback. Les prochaines semaines pourraient être riches d’enseignements car Rodgers a dit qu’il souhaitait clarifier sa situation le plus tôt possible en fin de saison.

Mais avant la fin de saison qu’on espère la plus lointaine possible, il y a des play-offs à jouer. Que penser de cette défaite face à une équipe qui finit avant-dernière NFL, et à deux doigts de finir dernière ?

Sûrement pas grand-chose. Nul doute que si l’attaque 1 était restée sur le terrain en 2ème mi-temps, la victoire aurait été probable quand l’attaque 2 avait la victoire dans les mains en toute fin de match et finit à moins d’une possession avec pourtant 3 turnovers dans la figure (1 fumble et 2 interceptions).

Néanmoins, la défense, dont les titulaires ont eu moins de mises en jeu mais n’ont pas totalement disparu du match, pose question. Un seul être vous manque et tout est dépeuplé ?

C’est ce que ce match laisse paraître avec l’absence précautionneuse de Campbell (ILB). L’absence du n°59 montre que si les Packers ont parfaitement évolué cette saison avec pourtant une grande quantité de blessés, ils sont à deux doigts de la médiocrité avec un ou deux absents de plus. Le nombre de mises en jeu pour Burks (ILB) et King (CB) est presque le baromètre de cette défense. Eux et le reste de la défense n’ont pas su juguler une attaque pourtant dans le dernier tiers NFL avec une seule menace à la réception.

Mais Campbell sera de retour en tour de Division et peut-être même Za’darius Smith (OLB) et Jaire Alexander (CB). Le n°55 a repris l’entrainement et est surmotivé, Alexander serait capable de jouer… du flag football. En effet, le n°23 a une appréhension bien légitime à plaquer sur une épaule anciennement démise. Est-ce juste un blocage mental ou y a t-il un réel risque au premier plaquage du n°23 ?

Tour de wild-card le week-end prochain où les Packers se reposeront devant la télévision et observeront qui sera leur adversaire NFC, le moins bon qualifié entre:

  • Los Angeles Rams (n°4)
  • Arizona Cardinals (n°5)
  • San Francisco 49ers (n°6)
  • Philadelphia Eagles (n°7)

Cet adversaire devra prévoir ses petites laines. Pour le tour de division au Lambeau Field, il est prévu des températures frigides qui pourraient dépasser les -20 °C ressentis. Welcome on the toundra !

LES STATS

Detroit Lions :

  • Jared Goff (QB) : 21/30 à la passe, 238 yards, 2 TD
  • Jamaal Williams (RB) : 13 courses, 43 yards, 3.3 yards par porté
  • Amon-Ra St-Brown (WR) : 8 réceptions, 109 yards, 1 TD
  • Kalif Raymond (WR) : 4 réceptions, 101 yards, 1 TD dont le « trick play » pour son TD de 75 yards
  • Tracy Walker (FS) : 9 plaquages, 4 plaquages assistés, 1 passe déviée, 1 INT
  • Efficacité en 3ème tentative : 36 % (4/11)
  • Efficacité en 4ème tentative : 66 % (2/3)
  • Efficacité en redzone : 40 % (2/5)
  • 2 pénalités pour 15 yards
  • 26 mn de possession de balle

Green Bay Packers :

  • Aaron Rodgers (QB) : 14/18 à la passe, 138 yards, 2 TD
  • Jordan Love (QB) : 10/17 à la passe, 134 yards, 1 TD, 2 INT
  • A.J. Dillon (RB) : 14 courses, 63 yards, 2 TD, 4.5 yards par porté
  • Allen Lazard (WR) : 5 réceptions, 75 yards, 2 TD
  • 4 sacks concédés
  • Dean Lowry (DE) : 2 plaquages, 2 plaquages assistés, 2 plaquages pour perte, 1 sack
  • Efficacité en 3ème tentative : 57 % (8/14)
  • Efficacité en 4ème tentative : 50 % (1/2)
  • Efficacité en redzone : 66 % (2/3)
  • 3 turnovers
  • 0 pénalité
  • 34 mn de possession de balle

LES ACTIONS DU MATCH

  • Le 1er « trick play » donnant le TD de 75 yards de Raymond ouvrant le score et donnant la confiance pour les Lions
  • Le 2ème « trick play » donnant le TD de 36 yards du tight-end, jeu suivant directement le fumble de Winfree (WR)

LES DÉTAILS QUI TUENT

  • Record de yards sur une saison pour un receveur Packers pour Davante Adams (voir plus haut)
  • Aaron Rodgers dépasse Drew Brees pour le record de matchs (52) à rating > à 125
  • Les Packers sont la 1ère équipe de l’histoire NFL à avoir plus de 3 saisons consécutives à + de 13 victoires
  • Aaron Rodgers a 38 passes de TD et 0 INT ces 2 dernières saisons (2020 et 2021) contre la NFC North
  • Avec 8 réceptions sur 6 matchs consécutifs, Amon-Ra St. Brown (Lions) a effectué la série la + longue à + de 8 réceptions dans un match pour un rookie NFL et pour un receveur des Lions depuis 1970

GBPF

3 Comments

  1. DavidBrillac

    Pour Jean-François Lamour Love, c’est non !
    Jordan Love est nul, il finira backup aux quatre coins des États-Unis, le gars a toute la peine du monde sur les épaules, aucun charisme, aucun style, encore un premier tour de draft gâché !
    Et quand on voit sur le terrain Kevin King, et que l’on se dit que l’on devrait avoir Watt et ses 22,5 sacks à sa place, on enrage !
    Personnellement je pense que cette saison, les Packers vont aller à Los Angeles, et rapporter le 14eme titre à tittletown.
    Go Pack Go !

  2. Guile

    C’est sûr que pour l’instant Love fait plus penser à un Hundley ou un Kizer bis qu’à un bon QB. Et puis, la confiance de LaFleur en Love ne transpire pas vraiment vu qu’il ne s’adapte pas à lui dans son playcalling.

    Sur le match contre Détroit :
    1 – Attaque :
    – Ce qui est rassurant c’est que, en 1ère MT, lorsqu’on a fait 2 drives d’attaque sérieux avec un peu de course, ça finit en TD (même si bon c’est la défense de Détroit). Quand on veux jouer outrageusement à la passe, ça passe moins bien.
    – Les rentrées du Bak et de Myers qui font un peu de bien en OL mais il faut que Rodgers continue de garder cette rapidité de lancer parce qu’il découpe qui il veut quand il fait.
    – Presque pas de blessé, juste MVS mais il pourrait profiter de la semaine sans match pour revenir
    – Un Lazard qui monte en puissance au bon moment. Un Deguara qui commence à montrer des trucs intéressant. Patrick Taylor a aussi été intéressant.
    – Je crois qu’Amari Rodgers s’est grillé et quand tu vois Amon-Râ Saint-Brown choisi au 4e tour, tu te dis que Gute s’est bien planté.

    2 – Défense
    – Une alternance de bonnes séquences avec des 3-and-out avec des séquences affreuses dont ces deux TD sur trick play qui sont quand même un peu désespérant
    – Savage qui subit une baisse de régime ces derniers temps, il commet de plus en plus d’erreurs
    – Quoi qu’on en dise, un bon ILB ça sert vu comment on a revu la défense de l’année dernière sans Campbell. Alors OK, on aura Campbell pour les PO, mais l’année prochaine vu notre cap… Un petit regret sur Bolton à la draft tout de même…
    – Pas de blessé ce qui est une bonne chose

    Au delà de ça, le retours de plusieurs blessés se précise (Zadarius, Cobb, Turner et Alexander) ce qui arriverait vraiment au bon moment car des top joueurs bien frais à ce stade de la saison ce n’est que du bonus (même s’ils manqueront forcément de rythme).
    J’ai même vu que Mercilus était désigné pour sortir de l’IR.
    Un pass-rush qui serait composé de Gary, des Smiths et de Mercilus (avec Clark sur la DL) serait assez fort je pense. Même avec une rotation, il y aurait de quoi faire de la pression à tous les snaps.

    Donc on aura soit les Cards, les Rams, les 49ers et les Eagles.
    Dans l’ordre du meilleur au pire matchup, je dirais Eagles > Cards > Rams > 49ers.
    Les Eagles parce que bon, ils sont là parce qu’ils ont gagné contre WFT et les Giants. Ils n’ont pas vraiment de gros points forts hormis la course mais ce serait les seuls à pouvoir s’adapter au froid polaire.
    Ensuite les Cards parce qu’ils n’ont plus Hopkins et que ce n’est plus l’équipe de début de saison. Bon OK, ils semblent injouables à l’extérieur mais dans le froid j’ai des doutes.
    Ensuite les Rams parce que Kupp/Donald/Ramsey évidemment, OBJ et Miller montent en puissance mais bon, ils ont quand même des bons trous, Stafford est moins rayonnant qu’en début de saison et on les a bien gelé pendant la saison.
    Enfin, les 49ers parce Shanahan vient de se souvenir qu’il faut mieux courir que lancer vu ses QB et que sans trop de blessés, ils nous réussissent pas.

    Bon, après, ça annonce genre -20 donc faudra se coller le froid.

  3. dredge

    Je n’attendais pas grand chose de ce match (qui ne changeait rien à notre avenir immédiat) et je suis quand même sorti déçu et un peu désappointé. Déjà, parce que la défense s’est faite mangée par une attaque vraiment stéréotypée et unidimensionnelle, et que cette grosse méforme persistante n’est pas rassurante pour les playoffs.
    Et deux, parce que Love avait la chance de pouvoir (enfin!) nous rassurer, et qu’après avoir stressé à chacune de ses passes ou hésitations durant ces petits lionceaux j’ai aujourd’hui encore plus peur que Rodgers se fasse la malle à la fin de la saison !

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