Week 7 ~ DEN – GB : Inquiétant

P.J. Locke (n°6) scelle le match sur son interception

Ce match de retour de bye face à un adversaire abordable au bilan de 1-5 revêtait une importance capitale pour la suite de la saison. Eh bien, rien n’a changé et les Packers ont encore été défaits. Attaque indigente, QB fautif, blessures en défense, coachs peu inspirés. Tout semble concorder pour une suite de saison peu engageante.

Denver Broncos – Green Bay Packers : 19-17

PREMIÈRE MI-TEMPS STÉRILE

J’avais mis l’accent sur le fait que cette défense des Broncos valait mieux que son gros bonnet d’âne NFL, due à leur non-match contre les Miami Dolphins en semaine (défaite… 70-20).

Toutefois, il y avait malgré tout matière à exploiter pour relever la stérilité affichée en 1ère mi-temps depuis le début de saison. Las, ce fut encore pire que d’habitude avec un zéro pointé à la mi-temps.

Si bien que cette performance, combinée aux 14 pts des Giants en 1st half contre les Commanders, place officiellement GB comme la pire attaque NFL en 1ere mi-temps : 4,3 pts de moyenne !! Qui plus est face à 4 défenses NFL (Bears, Lions, Raiders et Broncos) toutes dans la 2ème moitié des défense NFL, en terme de points encaissés. Le tout en 6 matchs.

Pour cela, les Broncos ont eu 53 % de possession en 1ère mi-temps. Pas extraordinaire mais majoritaire. Puis, sur le seul drive bien construit de GB en 1ère mi-temps, Anders Carlson (K) manquait son premier FG de l’année (43 yards).

Mais surtout, alors qu’on pensait que la bye week servirait à caler des choses dans cette attaque frustrante qui peine à dévoiler ses capacités, les mêmes maux ont encore frappé l’attaque de GB.

Et d’abord, l’OL qui n’y arrive définitivement pas. Le retour d’Aaron Jones (RB) n’y pouvait rien : à partir du moment où le premier contact s’effectue bien en amont de la ligne de mise en jeu, difficile de développer un quelconque jeu de course. Notre n°33 s’est démené avec ses qualités permettant quelques gains mais il a aussi subi des gros plaquages. Est-ce la raison pour laquelle une fois de plus Aaron Jones a été utilisé encore avec beaucoup de précaution (11 portés) ?

Toujours est-il que la manière de faire de cette OL n’est plus possible, et ce quelque soit l’adversaire. Il est temps d’arrêter les blocks d’un OL qui passe de l’autre côté. Très souvent, celui-ci n’arrive pas à temps pour faire le block. De même, on a déjà parlé des carences de block de TE, mais aucun WR n’a les qualités d’un Lazard dans cet exercice. Celui qui s’apparente le mieux à cela sont ceux de fond de roster, Wicks et Heath le premier méritant manifestement + de temps de jeu. Trop de jeux n’ont pu se développer ou ont même été négatifs en yards pour ces exécutions approximatives.

Alors, oui se pose la question du coaching sur la maximisation du potentiel offensif, ou plutôt sur la reconnaissance de ses points faibles pour ne pas réitérer les mêmes erreurs.

En pass-protection non plus, cela n’a pas été. Si Jordan Love n’a pas subi de sacks, il a subi une pression constante en 1ère mi-temps alors que DEN n’envoyait en général que 4 gars au pass-rush. Vous comprendrez que Love ait alors des difficultés à trouver des gars libres au milieu de 7 défenseurs et de forcer sur des joueurs couverts. Aaron Rodgers le fut tout autant dans des situations similaires.

Love n’est évidemment pas exempt de tout reproche. Ses placements de ballon obligent ses WR/TE à se contorsionner afin de seulement tenter de capter la balle. Un manque de timing qui condamne les yards après contact. Mais il a tenté de compenser la pression subie par des improvisations à la passe, pas jolies mais efficaces, ou des courses personnelles parfois scriptées.

Comme s’il avait lui aussi appréhendé l’importance de ce match, Matt LaFleur eut un plan de jeu prudent, trop. Faisant le délice des LB Broncos.

Avec 4 joueurs envoyés au pass-rush, une attaque de GB qui n’attaque pas la profondeur et une OL Packers poreuse, DEN se faisait un plaisir de blanchir son adversaire en 1ère mi-temps.

Heureusement, l’attaque des Broncos n’a pas déroulé offensivement également. Mais elle a su faire avancer les chaînes, d’abord avec Russell Wilson qui sut abuser le côté couvert par Carrington Valentine (CB), le rookie de 7ème tour choisi en remplacement d’Alexander (CB), blessé au dos. Eric Stokes (CB) faisait son retour, mais ce ne sera qu’en équipes spéciales. Le n°21 se blessera d’ailleurs à l’ischio-jambier sur un simple sprint de kickoff.

DEN avançait aussi à la course comme on pouvait le craindre, avec quelques courses > à 10 yards.

Malgré ces carences, la défense montrait un état d’esprit rageur. Rashan Gary (OLB) mit au supplice le RT Mc Glinchey et provoqua de multiples pressions (6). Elle sut surtout annihiler les 3 voyages en redzone des Broncos. Au cours de ces 3 incursions (sur 5 drives), ce ne sera que 3 FG qui les récompenseront (avec certes un TD à la course annulé pour holding adverse. (9-0 à la mi-temps)

Pas de sack mais une pression constante de Gary (n°52)

DEUXIÈME MI-TEMPS CHANCEUSE PUIS FRUSTRANTE

Si GB est la pire attaque NFL en 1ère mi-temps, elle est aussi la n°1 NFL pour les points marqués en 2ème mi-temps (17,3 pts) !

Comme si, acculés par le score, les Packers lâchaient la bride au niveau conservatisme. Cela équivaut à chaque fois à un % de passes + important et cela semble plus convenir à cette actuelle OL Packers, bien meilleure en pass protection, compte tenu de son niveau abyssal en run block.

Le premier éclair viendra par un catch dans le trafic de Wicks pour 17 yards. Ce même Wicks sera l’acteur d’un jeu surprise qui le verra lancer une passe traversant le terrain pour Aaron Jones après une passe en arrière de Love. Ce jeu audacieux ne gagnera que 14 yards grâce au bon plaquage du safety Bronco, seul de ce côté du terrain.

Mais GB butera aussi en redzone avec un lancer trop haut pour Doubs en 3ème tentative. FG de 29 yards. (9-3)

DEN répondait à ce crochet par un uppercut sur une défense sonnée. 18 yards pour Jeudy (WR) exploitant encore Valentine (CB). 21 yards pour Williams (RB) après un plaquage manqué de Nixon (CB). Owens (SS), remplaçant Savage (FS) touché au genou, fut pénalisé pour un réel holding mais qui annulait un stop en 3ème et 4. Puis Sutton (WR) profitait d’un marquage confus en redzone pour marquer aisément le TD en coin. À la réaction de Douglas (CB), là encore les assignations en temps réel ont du pêcher. (16-3)

GB réagissait avec son + gros gain à la réception (33 yards) par le tracé cross sur lequel Watson (WR) fait actuellement le plus de dégâts. Aaron Jones (RB) faisait sa meilleure course (11 yards).

Restant agressif, Love attaqua la endzone avec un lancer pour Doubs (WR), bien couvert par Surtain (CB). Tellement bien couvert que les deux joueurs attrapaient en l’air le ballon ensemble et retombaient dans la même situation sur le sol. Doubs arrachait le ballon au sol mais ce qui joua, c’est que dans cette situation, le jeu profite toujours à l’attaquant. Quand on vous dit que la NFL veut des points… En tout cas, cela remettait GB dans le match et en cette fin de 3ème quart-temps, c’était indispensable. (16-10)

Malgré les mains de Surtain (CB), Doubs (n°87) captera le TD

On se disait que le sens du vent avait changé quand Gary stoppait le RB en 3ème et 3, forçant DEN à un 3 and out.

GB repartait de l’avant. Musgrave (TE) « catchait » 18 yards en bord de touche. Ayant dû s’étirer pour la réception, il se fit surprendre par Kareem Jackson (CB) arrivé comme un bolide. De manière chanceuse, il n’y eut pas de contact casque contre casque mais les arbitres sanctionnaient un jeu dangereux. Il est vrai que le défenseur avait clairement cherché à impacter Musgrave mais le plaquage en lui-même était certes violent mais régulier. Preuve de l’impact, Musgrave se tordait la cheville à la réception et sortira du match.

A.J. Dillon voyait enfin la lumière (5 courses pour 23 yards). Une play action pour Sims (TE) complétait une 4ème et 1. On crut le drive stérile quand Deguara (TE) mis en position de FB fit un improbable faux-départ en 3ème et 2 sur les 4 yards de DEN. Le n°81 est impuissant sur ce qui était censé être sa fonction principale (le block), difficile alors d’imaginer Deguara encore à GB après cette saison, dernière année de son contrat rookie.

Poussé à la 4ème et 2 pour le TD, GB tentait le coup. Le jeu appelé était une slant pour Doubs (WR), en effet libéré, mais la présence d’un pass-rusher fit retarder le lancer de Love et l’obligea à lancer en side-arm, en retrait d’un Doubs qui tenta de récupérer le ballon mais le « droppa ». Reed (WR) qui n’avait pas fini son tracé vers l’extérieur vit le ballon ricoché arriver dans ses mains pour un TD le plus chanceux qui soit. Le destin était-il en faveur de GB qui prenait l’avantage à 8 mn 30 de la fin du match ? (16-17)

Les Broncos commençaient à remonter le terrain mais une pression de Brooks (DT) sur 3ème et 6 permettait à Preston Smith (OLB) d’aggriper un Russell Wilson parti dans une course improvisée. Lutz (K) réussissait néanmoins son FG de 52 yards. (19-17)

DEN avait marqué mais GB avait son destin en main à 4 mn de la fin. L’espoir grandissait encore avec Love qui utilisait A.J. Dillon en soupape de sécurité pour 29 yards de « catch and run » plein centre.

2 mn warning. GB était déjà en position pour un potentiel FG de 61 yards mais il convenait d’avancer encore. Sur une course de 4 yards de Love, E. Jenkins (LG) provoquait un très très coûteux holding. D’un potentiel FG de 57 yards, GB repartait dans son camp.

2ème et 20, Love voyait Watson (WR) libre mais lui lançait un peu trop en arrière pour une réception manquée qui aurait ramené sur les 40 yards adverses (FG de 57 yards). Se contorsionnant avec le défenseur le plaquant en même temps, le WR se faisait une entorse du genou.

3ème et 20, Love reculait beaucoup pour manifestement lancer profond comme l’a confirmé ensuite LaFleur. D’ailleurs, Love ne regardera principalement que Samori Touré (WR) parti en deep cross. Seulement, avec Reed qui ne s’écartait pas vers la gauche dans son tracé, le safety rentré à la place de K. Jackson expulsé (P.J. Locke) eut le temps de juger le lancer de 55 air yards de Love avec toujours cette impression de lenteur du ballon en l’air.

Bref, P.J. Locke fit un beau retour pour couper la trajectoire pour un Touré qui attendait le ballon comme une offrande après s’être retourné sans son défenseur sur le dos. Interception scellant le match (la première en carrière du safety de 5ème année, d’abord special teamer).

Dommage que l’option choisie ne permettait pas à Love de scanner le terrain et de déceler le « check down » facile pour A.J. Dillon qui avait un large champ ouvert devant lui pour aller à minima en FG range de + de 55 yards, voire le first down qui aurait complètement changé la donne avec encore 1mn 40 à jouer. En tout état de cause, il y aurait eu une 4ème tentative à jouer, en FG ou à la passe.

Le parti pris a été d’être agressif mais si Love n’a pas peur de lancer, ses passes profondes paraissent lentes et demandent beaucoup d’adaptation du receveur. Dans ces situations de « deep ball », GB est trop à 50-50.

CHANGER QUELQUE CHOSE

Dommage pour GB qui avait la balle en main pour décider de son sort mais qui échoua de la même manière que contre les Raiders : intercepté par une mauvaise défense.

Cette dernière action du match est éclairante, tout comme l’est le 1er drive du match. Contre DEN, ce fut 3 courses successives qui pourtant montraient de suite les grandes difficultés en run block de l’OL.

L’effectif devait être taillé pour bâtir le jeu d’abord autour de la course selon une philosophie théorique de LaFleur. Vrai système LaFleur ou pas, cela ne marche pas. Et le talent d’Aaron Jones, semble t-il encore diminué, n’y pourra pas grand-chose avec cette OL. Il est alors nécessaire de trouver des solutions.

Soit remanier l’OL. Compte tenu des performances de Rasheed Walker depuis quelques matchs, Yosh Nijman doit entrer dans la conversation du LT, lui qui n’a jamais été aussi catastrophique que ce que l’on voit actuellement.

De plus, il doit y avoir refonte des schémas de run blocks qui sont basés sur de la « zone blocking scheme », c’est-à dire des OL en mouvement. Cela ne marche pas avec cet effectif. Les linemen sont en retard ou mal coordonnés, à tel point qu’actuellement, n’importe quelle DL fait vivre un enfer dans ce secteur à GB. le cas des Gardes Jon Runyan et E. Jenkins est symptomatique de cette désorganisation qui fait du run block un (non) joyeux bordel.

Les linemen intérieurs (LG, C, RG) ne sont pas globalement battus physiquement mais ils manquent ici un coup d’épaule, là une poussette ou se projettent trop vite vers l’avant ou trop lentement sur le côté.

Je suis plutôt pour laisser sa chance au produit, mais l’OL coach doit être viré pour cette désorganisation, de même que le coordinateur offensif, et ancien OL coach, Adam Stenavich. Ce dernier n’apporte rien à son poste et je retiendrai toujours qu’il a choisi Billy Turner au poste de LT (qu’il n’avait jamais joué) à Nijman pour jouer contre les San Francisco 49ers en tour de division 2021, un Nijman qui avait fait de bonnes prestations cette année-là dont une contre Nick Bosa en saison régulière.

Soit donner les clés du camion à Love et plus d’occasions de s’exprimer pour le meilleur ou pour le pire afin de lui donner + d’opportunités quand le score est ténu, et non pas quand les choses paraissent désespérées. Quelque soient les résultats, cela aurait au moins le mérite de mettre Love au charbon et d’en tirer plus d’enseignements qu’en tentant des 3ème et longues après deux tentatives de courses où l’OL s’est fait ouvrir.

Matt LaFleur parle de délaisser le playcalling à un tiers. Pour le donner au coordinateur offensif Stenavich ? Mais bien sûr que non ! Et de toute façon, si le playcalling est très loin d’être parfait (mais toujours le point sur lesquels les fans vont tomber), c’est plus une stratégie globale de préparation du match qui me semble inadaptée à la fois à l’adversaire et à nos forces en présence. Persister sur des caractéristiques où on reste faible sans s’améliorer n’est pas gage de succès.

Ce match revêtait une grande importance pour moi. Je le voyais comme un point d’ancrage du devenir de la saison. Par conséquent, les quelconques ambitions sportives sont revues à la baisse.

Reste maintenant à sauvegarder le navire à flots alors que les blessures restent constantes (encore des absences à venir pour Watson (WR), Wyatt (DE), Savage (FS), Stokes (CB), Musgrave (TE)). L’objectif est d’éviter que l’équipe ne se délite alors qu’elle est dans une phase de construction.

La prochaine rencontre va permettre de vite confirmer ou infirmer la tendance. En effet, la réception des Minnesota Vikings est toujours un moment particulier et dernièrement gage de réussite au Lambeau Field avec deux dernières grosses victoires à domicile contre les violets.

Une défaite face à des Vikings privés de leur joueur star Justin Jefferson (WR) orienterait un peu plus la saison des Packers vers une saison de contrition après des vertes années.

Le bilan de Rodgers en 2008 pour sa première année starter était de 6-10 avec 7 défaites par moins de 4 pts ou moins ! Jordan Love a sur ses 4 défaites déjà 3 avec le même type d’écart…

LES STATS

Denver Broncos :

  • Russell Wilson (QB) : 20/29 à la passe, 194 yards, 1 TD, 98.9 rating ; 1 course, 21 yards
  • Javonte Williams (RB) : 15 courses, 82 yards, 5.5 yards par porté, 1 TD
  • Courtland Sutton (WR) : 6 réceptions, 76 yards, 1 TD
  • P.J. Locke (S) : 1 plaquage, 2 plaquages assistés, 1 passe déviée, 1 INT
  • 0 turnover
  • Efficacité en 3ème tentative : 42 % (5/12)
  • Efficacité en 4ème tentative : 0 % (0/1)
  • Efficacité en redzone : 25 % (1/4)
  • 8 pénalités pour 60 yards concédés
  • 28 mn 30 de possession de balle

GREEN BAY PACKERS :

  • Jordan Love (QB) : 21/31 à la passe, 180 yards, 2 TD, 1 INT, 90.8 rating ; 3 courses, 21 yards
  • A.J. Dillon (RB) : 15 courses, 61 yards, 4.1 yards par porté
  • Romeo Doubs (WR) : 2 réceptions, 30 yards, 1 TD
  • Quay Walker (ILB) : 4 plaquages, 1 plaquage assisté, 2 plaquages pour perte
  • Rashan Gary (OLB) : 2 plaquages, 1 plaquage assisté, 6 pressions, 1 QB hit
  • 1 turnover
  • Efficacité en 3ème tentative : 43 % (6/14)
  • Efficacité en 4ème tentative : 100 % (2/2)
  • Efficacité en redzone : 66 % (2/3)
  • 7 pénalités pour 56 yards concédés
  • 31 mn 30 de possession de balle

LE MOMENT DU MATCH

  • Les Packers ont eu beaucoup de moments favorables entre le TD des Broncos en 1ère mi-temps annulé pour holding et les deux chanceux TD ; GB n’a pas su saisir les signes du destin qui s’offraient à lui.

LE DÉTAIL QUI TUE

  • Bilan historique des Packers à Denver : 1 victoire (en OT) et désormais 7 défaites
  • Par cette victoire, DEN met fin à 10 défaites consécutives quand les Broncos menaient à la mi-temps

GreenBayPackersFrance

3 Comments

  1. BAO team

    Bonjour

    Cette saison de reconstruction est un calvaire , on le savait mais à ce point c’est grave.

    OL catastrophique, depuis les vacances ou la retraite du BAK qu’on paie une blinde pour être à l’infirmerie (on se demande ce que fait l’equipe médicale), c’est un gruyère pour ce pauvre Jordan Love qui n’a pas besoin de cela.
    le RUN BLOCK est a vomir, les RB sont pris derrière la ligne, ce n’est pas possible d’avancer dans ses conditions.
    c’est guere mieux sur le PASS BLOCK ou Jordan LOVE est mis sous pression en permanence face a des DL de seconde zone.
    Il faut du changement et vite, MYERS n’a pas le niveau, il doit etre benché.
    Difficile de juger LOVE dans ces conditions, même si sa precision me semble incompatible avec franchise QB. Les TE et les WRS font ce qu’ils peuvent dans ces conditions .

    La défense entre les blessés, la méforme de preston smith est gras comme un loukoum, un alexander qui est le Dembele de Green Bay, là aussi on peut se demander que fait le staff quand on voit SAVAGE et STOKES blessés à nouveau après une semaine de BYE, sans parler de CAMPBELL qui est l’ombre de lui même et aussi blessé.

    On joue sans nos plus gros contrats avec l’equipe la plus jeune et où tout semble cassé

    N’est-il pas temps de tanker la saison ? et de faire des trades

    personnellement je tankerai et je traderai
    JAIRE ALEXANDER
    PRESTON SMITH
    CAMPBELL
    BAKTIARI sera coupé aprés la saison il pourra rejoindre son copain A RODGERS et on comprendra l’escroquerie.

    Perdu pour perdu autant préparer l’avenir, nettoyer les livres et accumuler les tours de draft.

    Sincèrement, Barry doit dégager et je suis pas loin de penser la même chose de LAFLEUR, Barry avec autant de 1er tours en défense n’arrive à rien faire, et LAFLEUR n’a jamais de plan de match correct.

    Vu le niveau actuel, le nombre croissant de bléssés et les adversaires qui arrivent je nous vois tout perdre :
    les VIKINGS 2 défaites a venir
    les Rams vont découper nos DBS enfin nos remplaçants, seul FORD et DOUGLAS surnagent
    les steelers vont bouffer du LOVE
    je nous vois peut etre battre les GIANTS mais BARKLEY devrait se régaler contre nous
    Peut être qu’on jouera la première place de la DRAFT contre les OURS a la maison.

    Je vois grand max une fiche 4-13 mais plus sincèrement 3-14, le 2-15 reste même possible.

    Je pense que GUTE doit aussi prendre la porte, un cycle s’est fini l’année dernière, allons au bout des choses.

  2. DavidBrillac

    @BAO team
    Ça n’a jamais été, mais alors jamais dans l’ADN des Packers de tanker.
    Ils avaient juste à perdre le dernier match de la saison 88 pour avoir le premier choix 1989 et donc avoir celui que tout le monde voulait, Troy Aikman, ils ont joué ce match à fond, pas les cowboys, Aikman est parti porter l’étoile, et en a rajouté trois, nous on a eu Tony Mandarine en 2 😱
    Mais pour une fois je suis d’accord avec toi, mais je crois que l’on aura même pas besoin de le faire exprès, on va se retrouver naturellement dans les bas-fonds du classement et on choppera une bonne place.
    J’ai connu une saison à 4-12 avec le légendaire Favre, mais avec lui, même à 4-12 le spectacle était au rendez-vous, cette saison est désastreuse, et Love n’est pas responsable de tout ce marasme, Julien a bien résumé tous les problèmes.
    Et il y en a beaucoup trop pour cette équipe de bleus.

  3. Guile

    Tu as tout résumé dans le titre pourtant l’équipe aurait pu gagner le match mais j’ai le sentiment que ça aurait été mettre un pansement sur une jambe de bois.
    La victoire aurait gommé la première mi-temps abyssale (une fois de plus), l’absence de stratégie cohérente, etc.

    Niveau OL, j’ai du mal à me dire que c’est au 3/4 la même que celle du premier match ou la même que celle du second et du troisième match. Le niveau de pass-protection s’effrite match après match, le run block est désastreux.
    La défense fait le job comme elle peut avec les absents.

    Love, je reste toujours circonspect sur la précision et le timing parce que je trouve que les WR doivent très (trop) souvent se contorsionner pour capter la balle. Cela donne des catchs où ils prennent le défenseur plein fer (cf. Musgrave) ou des catchs où cela annihile quasiment complètement la possibilité de faire des yards après la réception.

    OK, cela reste des défaites de moins de 7pts comme la première année de Rodgers mais en 2008, tu voyais des trucs en attaque, ça perdait 24-27, 31-35, etc.
    Là, je ne vois pas l’offense de cette année repasser plus de 30 points à quelqu’un à part les Bears (voire les Panthers).

    Et je ne vois pas ce que ça changerait que LaFleur se retire des appels de jeux, ils sont globalement nuls niveau staff. Les joueurs ne progressent pas et pire ils régressent.
    De toute façon, quand le HC indique qu’il se retire des appels de jeux, ce n’est pas hyper bon signe sur le niveau de confiance en lui du gars et en son équipe.

    A un moment, tu as l’impression qu’il est en souffrance et j’ai l’impression qu’on voit de plus en plus Bisaccia lui râler dessus en sideline donc ça dénote un certains malaise quand même ou à minima un niveau de zénitude pas fou.

    J’avais pronostiqué 6W sur la saison et j’avoue que je comptais quand même sur des W contre les Raiders et les Broncos pour atteindre ce chiffre.
    Là, vu le calendrier, je dirais qu’on peut espérer des W contre les Bears, les Panthers et les Giants.
    Les Vikings, depuis quelques années c’est toujours assez difficile de pronostiquer mais on pourrait prendre 1 match surtout sans Jefferson. Le reste, je ne pense pas. Les Steelers ont Pickett mais ça ne nous aidera pas assez contre le niveau de Watt qui va manger notre OL toute la journée.

    Dans la lignée des matchs actuels ça devrait finir entre 4 et 6 W je pense.

Laisser un commentaire