Les deux dernières saisons des Packers ont été décevantes. Plusieurs raisons à cela, la première étant les blessures du QB Aaron Rodgers (fracture de la clavicule en 2017, entorse du genou et micro-fracture du plateau tibial en 2018). Mais ce qui a aussi plombé les Packers ces dernières saisons, ce sont les mauvais hauts choix des dernières drafts de l’ancien manager général Ted Thompson parti après la saison 2017. Dernier exemple en date : Jason Spriggs, Tackle offensif promis à l’origine pour être un Packer longue durée quand il fut sélectionné en 2016.
Être promis a être un Tackle offensif titulaire, c’est le moins qu’on attend d’un joueur choisi au choix n°48 d’une draft.
Et ce n’était pas seulement qu’un haut choix, c’était aussi un « trade-up », les Packers échangeant leur 57ème choix du 2eme tour, leur 125eme choix (4ème tour) et leur 247eme choix (7ème tour) pour monter de 9 positions et obtenir le 48ème choix des Indianapolis Colts.
Autant dire que le management avait Jason Spriggs en haute estime et portait d’enormes espoirs sur le Tackle offensif de l’université d’Indiana State. Et pourtant, quelle déception !
Phénomène athlétique, il avait impressionné lors de sa dernière année universitaire en 2015, en contenant notamment le futur n°3 de la draft Joey Bosa lors de la confrontation d’Indiana State contre Ohio State.
D’autres observateurs avaient pointé la dissymétrie du joueur entre son physique et sa technique.
Force est de constater que ces derniers avaient vu juste. Lorsque Spriggs fut appelé pour remplacer un titulaire à GB, il se distingua quasiment toujours par des piètres performances.
Spriggs ne s’est en fait jamais adapté à la vitesse du jeu en NFL. Pauvre en technique et réactif comme un escargot, il mettait régulièrement son QB en danger.
Pour ne rien arranger, Spriggs était souvent blessé. La dernière blessure en date eut lieu en début de camp, une déchirure au « trapèze », le muscle reliant le cou à l’épaule ; blessure pour le moins handicapante pour un « OT ».
D’ailleurs, son inactivité a profité à Alex Light qui s’affirme de plus en plus dans ce camp comme le potentiel 1er remplaçant au poste de Tackle offensif.
Dans ma prochaine prevision des 53, j’avais anticipé ce mouvement (si, si, je vous jure ^^) et écarté Spriggs au profit de Light, jugeant que cette fois, après 3 saisons décevantes, c’était la blessure de trop.
Les Packers n’ont pas attendu le « cut » de septembre pour ecarter Spriggs, un nouvel espoir déçu des dernières drafts.
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