Week 9 ~ NE – GB : À devenir chèvre !

New England Patriots – Green Bay Packers : 31 – 17

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Le fumble d’Aaron Jones changea le cours du match

Ce match était censé être un festival offensif entre deux des plus grands quarterbacks de l’histoire de la NFL : Tom Brady et Aaron Rodgers. Ce match devait être la confrontation de deux « des plus grands » (« Greatest Of All Time », nommé également par les américains avec l’acronyme GOAT, qui signifie.. chèvre en américain). Eh bien, en lieu et place, les deux « GOAT » n’ont brillé que par intermittence dans un match où rarement la tactique eut autant d’importance…

LES PATRIOTS PIED AU PLANCHER

Il y eut du nouveau dans la défense au coup d’envoi côté GB. Tramon Williams prenait la place de Clinton-Dix en FS alors que le néo-Packer Bashaun Breeland (CB) venait prendre sa place dans le slot en lieu et place d’Alexander placé désormais en CB 1, comme son talent le lui permet.

Côté Patriots, Tom Brady (QB) était privé de ses deux armes principales en attaque : Sony Michel (RB) et Rob Gronkowski (TE) finalement laissés au repos pour cause de blessure. De bonne augure pour GB. Croyait-on… Car la force des Patriots depuis deux décennies, c’est de n’avoir que deux pièces indispensables : l’entraineur en chef Bill Bellichick et son QB Tom Brady. Depuis presque 20 ans, ils font des miracles avec une équipe pas flashy et interchangeable à l’excès, utilisant rarement des joueurs sur toute une carrière et usant à merveille du marché des transferts pour trouver des solutions à court terme. Et NE est également passé maître dans l’art de relancer des joueurs à caractère difficile, mais qui se révèlent être doux comme des agneaux sous le commandement de Bill Bellichick.

Bellichick et Brady évoluent dans une symbiose professionnelle qui fait qu’ils ont été capables de nous montrer une chose peu croyable : une attaque accélérée tout au long du match, sur 90 % des mises en jeu offensives. Mais alors une attaque vraiment accélérée, genre 10 à 15 secondes par jeu maximum, en cherchant à asphyxier son adversaire, tel un serpent constricteur qui étreignait sa proie petit à petit sans la laisser respirer.

Les Patriots avaient incroyablement préparé leur affaire et dès le premier drive, ils surprirent les Packers par cette tactique audacieuse. Petites courses de James White (RB) et petites passes de Brady jusqu’à une feinte de « reverse » pour Edelman (WR), feinte qui prit à contre-pied la défense, White (RB) n’eut plus qu’à courir vers l’en-but. (7-0)

GB tentait aussi de l’attaque accélérée mais de manière moins systématique. Avec autant de petites courses et de petites passes. Mais pas avec le même succès. Car une fois arrivé en « zone rouge », ils délaissèrent les courses d’Aaron Jones, pourtant honnêtes jusque-là (4 courses à 4,5 yards de moyenne) pour 3 échecs à la passe. Field Goal (7-3)

NE repartait de plus belle et cela laissait craindre le pire. Mais la défense faisait ce qu’elle sait faire le mieux en ce moment : réception avortée par Alexander (CB) et fake blitz en 3ème tentative (aboutissant à un sack de Mike Daniels qui se jouait du Centre et du Garde Droit).

GB repartait également avec les mêmes recettes : le drive avance bien tant qu’on utilise la course, et dès qu’on l’abandonne, les 3 tentatives de passe aboutissent au punt. Et pourtant, même Jamaal Williams, coureur sur ce drive, trouvait des boulevards devant lui. (7-3 à la fin du 1er quart-temps)

Malgré le rythme toujours aussi soutenu de l’attaque des Patriots, il fallait un jeu original pour forcer le verrou de la défense Packers. Ce jeu sera un « flea flicker » (balle au coureur qui redonne à l’arrière au QB pour que ce dernier passe, un grand classique des Patriots) qui donnera une réception de Julian Edelman de 33 yards. Néanmoins, une belle défense en « zone rouge » de GB forçait NE au field goal. (10-3)

Un échange de punts vint ensuite sanctionnant le jeu tourné exclusivement vers la passe des deux équipes ; la couverture, qu’elle soit de GB ou de NE, fut de bonne facture. Durant ces deux drives, Jason Spriggs (RT) dut remplacer Bryan Bulaga touché au genou. À noter que cette rentrée fut loin d’être catastrophique, le joueur de 3ème année tenant son rang avec conviction.

Les Packers trouvèrent enfin le TD après un drive de 7 mn, savamment mixé entre course et passe. Et que croyez-vous qu’il advint avec 3 tentatives à 2 yards de l’en-but ? Oui, messieurs mesdames, 3 tentatives de passe ! Et il fallut que Rodgers utilise au maximum sa mobilité réduite actuelle pour que la 3ème tentative soit la bonne. Grâce au temps gagné par le n°12, Adams arrivait à s’isoler. (10-10)

NE balle en main, James White (RB) se blessait sur la 1ere course du drive. Dépourvu de coureurs, les Patriots lançaient Patterson (WR) en coureur, et ça marchait une fois. Bellichick n’est pas homme à se compliquer la vie, quand ça marche, autant continuer sur sa lancée. Patterson à la course 1 fois ? 2 fois, 3 fois, 4 fois de suite pour le TD ! Sérieux ?! Une bonne leçon de coaching à Mc Carthy : pas besoin de se faire des noeuds au cerveau, tu as un truc qui marche, alors pourquoi ne pas l’utiliser jusqu’à ce que ça ne marche plus ? (17-10)

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Les Patriots se sont trouvé un nouveau coureur en la personne de Cordarelle Patterson (n°84)

Au cours de ce drive, les arbitres commirent une lourde erreur d’appréciation en expulsant Jermaine Whitehead (S) qui mettait une claque sur le casque du Centre Andrews qui l’avait provoqué et molesté juste avant. Outre le fait qu’il n’était pas à l’origine de l’altercation, Whitehead était jugé pour des faits qui arrivent dans tous les matchs sans qu’il n’y ait de telle sanction ! Cet erreur de jugement aura de multiples conséquences : d’abord l’expulsion d’un joueur à l’importance méconnue. Il n’avait en effet jamais eu autant de temps de jeu que depuis cette année, pierre angulaire des systèmes « dime » (6 joueurs de ligne secondaires) de Mike Pettine. D’ailleurs, une fois Whitehead sorti, Pettine délaissera ce système pour la fin du match. Mais cela eut également une conséquence plus improbable. En effet, 48 heures après le match, Whitehead était résilié par les Packers ! Est-ce directement lié à ce « mauvais » geste ? Si tel était le cas, je pense que c’est une erreur de jugement du staff tout aussi dommageable que celle du corps arbitral. J’espère vraiment que cela n’est pas uniquement lié à ce fait de match…

Dans ce match à couteaux tirés, les 2 mn laissés à Rodgers pour égaliser juste avant la mi-temps avant que GB ne reprenne la balle pour débuter la seconde mi-temps n’étaient pas forcément une bonne affaire pour NE. Mais là encore, un choix discutable sur une 3ème et 2 eut lieu. Au lieu de tenter une course de Jamaal Williams face à une défense contre la course moins forte que contre la passe, il était commandé une feinte de course pour une course renversée de Rodgers qui rappelons-le a une genou à moitié en vrac. Sauf que la feinte ne dupait pas Clayborn (DE) qui rattrapait le QB avant le first down. Grosse occasion manquée de marquer le coup avant la mi-temps. (17-10 à la mi-temps)

GB PREND L’ASCENDANT… AVANT LE NÉANT

GB repartait avec la possession mais était vite poussé à une 3ème et 6. Mais enfin, Rodgers profitait du double marquage, soit d’Adams, soit sur Graham pour trouver Valdes-Scantling en un-contre-un plein centre pour 51 yards ! Avec sa vitesse, « MVS » doit devenir une arme redoutable sur ces situations où il n’a qu’un défenseur à battre. Le n°83 a, je pense, signé son bail de titulaire à GB pour les 4 prochaines années de son contrat rookie.

Puis, encore que de la passe en zone rouge… Mais cette fois, Rodgers ajustait la mire pour une passe au cordeau dans les bras de Graham (TE). Un TD de 15 yards comme on aimerait en voir plus souvent. Le genre d’action à laquelle doit carburer cette attaque quand (si ?) elle atteindra son plein régime. (17-17)

NE repartait de plus belle avec son « no-huddle ». Cette fois, c’était Josh Gordon (WR), la star du drive, Brady évitant soigneusement la zone d’Alexander (CB). Poussé à la 3ème tentative et « goal », les Patriots échouaient mais Breeland (CB) était justement pénalisé pour l’interférence de passe défensive.

À 1 yard du TD pour 4 tentatives, c’était cause perdue. Eh bien non ! Avec un mélange d’abnégation et de schéma tactique « Pettinien » qui bloquait le classique QB sneak de Brady, les Patriots échouèrent par 3 fois. Les Packers arrivent alors à renverser la vapeur derrière la performance homérique de leur défense. Mais l’entraineur adverse Bill Bellichick ne voulait pas s’en laisser compter et tentait une 4ème tentative à 0,5 yards de l’en-but. Coup de maître ou petit pêché d’orgueil ? Jeu de passe appelé pour Gordon isolé dans le coin gauche avec Breeland (CB), Brady ne regardant rien d’autre que cette zone. La couverture de Breeland n’était pas exceptionnelle mais suffisante et Gordon se prenait les pieds dans le tapis. Wow ! 4 tentatives à 1 yard du TD avortées. Si ça, ça n’était pas un sacré coup moral infligé à NE..

Oui, mais GB devait repartir de ce même 0,5 yard. Et que croyez-vous que fut appelé comme jeu ? Le même que face aux Rams la semaine passée dans la même situation ! Sueur froide, heureusement, la DL Patriots n’est pas la DL Rams. Mais ce fut un « 3 and out », Cobb se retrouvant dans la même situation que MVS sur la 3ème tentative mais n’eut pas les mêmes qualités de séparation. Le n°18 Packers doit encore se ressentir de sa blessure car je l’ai trouvé bien peu dynamique ce dimanche.

Toujours 17-17. Les Patriots ne trouvaient plus la solution face à la couverture des Packers. Morrison (ILB) se décida fort à propos de se lancer droit sur Brady sur une 3ème tentative pour un sack sans avoir été gêné. Nouveau punt de NE… mais Tonyan (TE), à vouloir trop bien faire, se laissa emporter bêtement (car trop loin pour avoir une chance réelle de bloquer le punt) et s’en allait s’encastrer dans les jambes du punter, sur 4ème et 21, oui vous avez bien lu. Pénalité. Oui, mais erreur des arbitres encore en défaveur de GB car Tonyan touchait la jambe tireuse et non la jambe plantée dans le sol, soit normalement 5 yards de pénalité au lieu des 15 yards et first down automatique infligé aux Packers. Cela aurait pu être le coup du sort de trop. Non ! Brady, perturbé par un nouveau « fake blitz », lançait anormalement dans un espace dépourvu de WR sur 3ème tentative.

GB repartait dans de meilleures dispositions avec… la 1ère réception de l’année de Marcedes Lewis (TE) ; 5 Yards. Incroyable mais vrai ! Puis vint le show MVS : 2 réceptions pour 24 et 26 yards pas du tout simples à gérer, la 1ère sauvant une 3ème tentative. Les Patriots avaient besoin de reprendre leur souffle. Aaron Jones (RB) trouvait la brèche pour 7 à 8 yards de gain mais dans son plongeon pour grappiller quelques yards, il était de pris de côté par Lawrence Guy (DT) qui frappait la balle : fumble récupéré par NE. Gros coup dans la caboche des Packers qui avaient alors le vent en poupe prêt à prendre l’avantage pour la 1ère fois du match (le fumble intervient sur la ligne des 30 yards de NE).

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Le TD assommoir de White (n°28) pour le 24-17

Comme par désenchantement, la défense n’était plus aussi souveraine. NE avançait et allait faire couler le navire vert et or par un jeu « signature » plein d’audace et d’exécution (effectué en no-huddle en plus !). Passe en arrière pour Edelman (WR) qui attend et fait un lancer quasi horizontal pour James White (RB). Pourquoi ? Parce que White se retrouve alors derrière… 5 bloqueurs (dont Brady) pour arriver jusqu’aux 2 yards. Le RB terminait le travail 2 jeux plus tard, TD. (24-17)

Il restait encore 10 mn mais ces deux derniers drives (fumble GB et TD NE) avaient sapé le moral des Packers. Le vent avait tourné et la défense Patriots était ragaillardie. Jason Mc Courty (CB) empêchait St Brown (WR) de compléter sa réception. Et sur la 3ème tentative, les Patriots avaient préparé des courses croisées de Flowers (DE) et de Clayborn (DE) qui déroutaient Bakhtiari (LT) et Taylor (LG). Sack.

NE n’en finissait plus de noyer GB. D’abord par un « jet sweep » d’Edelman (WR), 17 yards. Puis, la défense se trouait dans tous les sens du terme. Alexander (CB) et Jackson (CB) plongeaient sur Hogan (WR) placé en soupape de sécurité, laissant Edelman (WR) et Gordon (WR) seuls derrière pour leurs copains. Seul Tramon Williams était à la réception de Gordon mais se troua complètement sur son plaquage. TD de 55 yards, fermez le ban. Il avait beau rester 7 mn, GB mit 3 mn 30 pour avancer de 25 yards, la prise de risques n’était pas là et le « turnover on downs » à 4 mn de la fin scellait déjà l’issue du match.

DE LA MALCHANCE ET BEAUCOUP D’INCONSTANCE

Il est fou comme une saison peut tourner dans un sens ou dans l’autre. Avec un peu de réussite, GB pourrait être avec un bilan de 7-1. Seule la défaite contre les Redskins est nette et sans bavure. La défaite contre les Lions, le kicker Crosby laisse 13 pts dans la nature. Le nul contre les Minnesota Vikings doit être une victoire si les « zèbres » ne font pas un zèle infâme sur le sack de Clay Matthews. Et dans les deux derniers matchs Rams et Patriots, sans fumble, la victoire est largement envisageable.

Cette extrapolation n’est pas folle quand je vois la saison des New Orleans Saints qui s’en tirent avec 2-3 victoires chanceuses en début de saison avec des fans pessimistes vu les physionomies des matchs. Et depuis la machine est enclenchée, le poil de réussite a mis les Saints dans la bonne direction.

Les Packers ont à chaque fois la balance qui tombe du mauvais côté. Ça peut faire louper les play-offs à une équipe qui vaut largement mieux mais ça peut aussi accélérer le changement. Le ressort semble cassé entre Mc Carthy et Rodgers. Après avoir créé une faille avec ses commentaires d’après le match contre les Bills (victoire 22-0) critiquant l’attaque, il semble que la faille ne cesse de grandir depuis. Le n°12 a encore exprimé sa frustration après cette nouvelle défaite, indiquant que l’attaque devait jouer « plus simple ».

Fort de son statut inamovible dû à son rôle primordial mais aussi par son contrat désormais mirifique, Rodgers se sent-il justement assez puissant pour indiquer que le plan de jeu est faillible et par extension Mike Mc Carthy, l’entraineur en chef ? Le n°12 cherche t-il à faire des critiques constructives ou pousse t-il Mc Carthy vers la sortie ?

Je pense qu’il n’y a jamais eu autant de chances que ce soit la dernière saison de Mc Carthy, qu’il s’en sorte par le haut avec une bonne fin de saison, ou par le bas avec une 2ème partie de saison encore plus décevante. Quelque soit l’issue de cette saison (même en cas de play-offs à succès), le temps semble venu pour Mc Carthy de passer la main. Dernier vestige du staff du début de l’époque Rodgers, je crois qu’il est temps que le Président Mark Murphy indique gentiment à Mc Carthy qu’il doit laisser sa place, même si 2018 s’achève en apothéose. Le courant ne semble plus passer entre Mc Carthy et Rodgers et cela se ressent dans le plan de jeu et dans son exécution, tout en rappelant que Rodgers joue avec un genou gauche endolori.

SI GB est dans le marasme, il y a un brin de malchance mais aussi un manque de talent cruel à beaucoup de postes. Des drafts ratés, des « free agency » timides et perdantes, Ted Thompson, l’ancien manager général porte la responsabilité d’un casting pas à la hauteur autour du n°12. Même s’il a néanmoins la justifiable excuse d’avoir constamment drafté dans le bas du 1er tour depuis 2010, en étant la seule franchise à être dans ce cas… avec les New England Patriots.

Déficit de talent que j’ai toujours mis en avant, avant les problèmes de coaching pour expliquer les performances des Packers. Mais ce match contre les Patriots a selon moi sonné le glas. La comparaison avec Bill Bellichick sur ce match est à faire pâlir le rondouillard Mc Carthy. Les Patriots ont montré une incroyable préparation pour pouvoir tenir un match en attaque accélérée perpétuelle tout en proposant à dose régulière des jeux innovants et percutants. Si Mc Carthy avait « outcoaché » Bellichick en 2014 lors du dernier match GB-NE, ce fut proprement l’inverse en 2018, et cela s’inscrit dans une lente déliquescence stratégique du jeu offensif de GB depuis 2014 justement où ce cataclysme de la finale NFC à Seattle a peut-être beaucoup plus marqué la fin d’un cycle qu’on ne le pense. Et on a l’impression assez claire que Mc Carthy n’est plus soutenu par son leader, capitaine du vestiaire. Il semble une évidence qu’une histoire se termine.

Mais il reste une saison à jouer, les play-offs sont mathématiquement possibles, avec une 2ème partie de saison beaucoup plus abordable et des matchs de division qui vaudront cher. Et si l’ambiance est morose dans le vestiaire, il est dans l’intérêt de tout le monde de montrer sa meilleure valeur d’ici la fin de saison. Dans le sport, la victoire est le meilleur des ciments dans une équipe. Alors « Run the Table n°2 » ou plutôt « Under the Table 2018 » ? Le résultat de dimanche prochain face aux Miami Dolphins conditionnera déjà le qualificatif de la saison.

LES STATS

Score

New England :

  • Tom Brady (QB) : 22/35 à la passe, 294 yards, 1 TD
  • Cordarelle Patterson (WR) : 11 courses, 61 yards, 5.5 yards par porté
  • Josh Gordon (WR) : 5 réceptions, 130 yards, 1 TD
  • 8 receveurs différents
  • Lawrence Guy (DT) : 2 plaquages, 4 plaquages assistés, 1 fumble forcé
  • Ryan Allen (P) : 3 punts ; 49,7 yards de moyenne
  • Efficacité en 3ème tentative : 36 %
  • 27 mn 30 de possession de balle

Green Bay :

  • Aaron Rodgers (QB) : 24/43 à la passe, 259 yards, 2 TD
  • Aaron Jones (RB) : 14 courses, 76 yards, 5.4 yards par porté, 1 fumble perdu
  • Marques Valdes-Scantling (WR) : 3 réceptions, 101 yards
  • 8 receveurs différents
  • Antonio Morrison (ILB) : 4 plaquages, 3 plaquages assistés, 1 sack, 1 plaquage pour perte
  • Efficacité en 3ème tentative : 46 %
  • 32 mn 30 de possession de balle

6 Comments

  1. pascal djebaili

    Merci pour le résumé GBPF, encore un super taf.

    Je te rejoins, on pourrait être à 7-1 et là on a un bilan négatif.

    Sincèrement les RAMS, les SAINTS, les CHIEFS, les CHARGERS, les VIKINGS nous sont supérieurs, à part miracle je vois pas comment on pourrait gagner le S .

    Je tankerais cette saison, je couperais déjà MCFLY, et je me mettrais a préparer la saison prochaine. La prochaine draft est pourvu de joueurs qui nous font défaut, wait and see…

    Comme on a pas de chance, les SAINTS vont finir dans le dernier carré, on aura bien 2 R1, mais si c’est pour les avoir très bas….

    Et GO HOME MACFLY

  2. The_Chosen_One

    La bonne nouvelle de ce match : McCarthy a officiellement perdu officieusement son poste de HC à GB pour 2019 🙂
    Mais vous verrez que cet escroc va être nommer aux Browns.

    Pour une fois que je reste éveiller pour regarder le SNF, Little Big mac a gâché mon plaisir. Cela dit bien que je déteste les Patriots j’ai apprécié le boulot de McDaniels, plus ça va plus il monte dans ma short list pour remplacer McMou, même si je pense que sa côte auprès des GM de la ligue n’est pas au beau fixe après l’histoire avec les Colts.

    Concernant le match à proprement parlé, on a vu immédiatement l’apport de J. Jones dans le backfield défensif, quant à Williams je l’ai pas trouvé moins bon que Dix, d’ailleurs avez vous vu sa prestation avec les Redskins ?? échangé contre un 4e tour… oh la belle arnaque… bien vu de la part de Gutekunst.
    On ne peut pas blâmer A. Jones, un fumble ça arrive à tous les coureurs et plusieurs fois par saison.
    Au milieu de tous nos défauts d’effectif, je pense que le plus handicapant est l’intérieur de la OL, Linsley ça va à peu près mais Taylor est catastrophique. Qu’est ce qu’il est loin le temps de Sitton et Lang… Il va vraiment falloir du renfort à l’intersaison. Perry j’en parle plus puisque je ne le vois pas sur le terrain, je considère donc qu’il n’existe pas.

    Je ne me fais plus d’illusion sur les PO, ils sont totalement inaccessibles avec un tel coaching offensif.
    On paye aussi les mauvaises draft des années Thompson (seul Martinez et Clark sont bons) et sa mauvaise gestion contractuelle : prolonger Perry au prix d’un top 5 pass rusher et laisser partir Hyde et Lang dont les 2 salaires cumulés valent celui de Perry. Quand je vois la fragilité de King, malgré ses qualités je me dis qu’on aurait jamais du trade down à la draft 2017 et prendre TJ Watt avec notre 1st round. De plus ce trade down nous avait permis de drafter Biegel, pour le résultat qu’on connait.
    Imaginez l’équipe avec Hyde et Lang toujours là à la place de Perry et Taylor.

    Gute a déjà pas mal rectifié le tir en quelques mois je trouve mais y a encore du boulot.

    On a la colonne vertébrale de l’équipe des 2 côtés du ballons sur laquelle s’appuyer pour construire : Clark, Martinez, Alexander, King (avec un alliage an adamantium), Jones et le DC
    Rodgers, Bakhtiari, Linsley, Adams, Graham, Jones

    Du coup on sait assez bien ce qu’on doit améliorer à l’intersaison pour être un contender l’an prochain :
    1/ intérieur de l’OL
    2/ Pass rush
    3/ safety
    4/ le plus important : le HC
    Va pas falloir louper notre intersaison si on veut voir Rodgers soulever de nouveau le Lombardi.
    Cette année, y a du matos en FA (à condition que les meilleurs soient pas tagger) et à la draft.

    L’ère McCarthy touche à sa fin, les jours sombres seront bientôt derrière nous. Summer is coming… 🙂

  3. Roundeux

    C’est pas bien, GBPF, l’article est trop réaliste, j’ai vécu une deuxième fois cette farce pitoyable à Foxboro… Déçu par le match (qui aurait dû avoir lieu en 2015 au SB) et l’arbitrage encore une fois très mauvais (dans les deux sens puisqu’on accorde aussi à GB un FD qui n’y est pas d’un bon yard à vitesse réelle). J’ai eu l’impression qu’à un moment les refs se sont rendus compte que les Packers coulaient un peu trop tôt et qu’il fallait nous redonner un peu de mou pour éviter que l’affiche ne soit pliée trop tôt…

    Sinon ouais, j’en viens à penser que pour la draft, c’est edge/IOL (même si la santé de Bulaga fait peur en RT, Spriggs était ok sans gros pass rusher en face) plus un DL puisqu’il y en a beaucoup de bons. S c’est plus accessible en FA donc moins urgent en effet. Un RB pour la profondeur à partir du R5 et derrière encore 3 jokers pour tenter de gagner à la loterie sur des postes en souffrance.
    Sur walter football ils nous filent carrément 3 pass rushers d’entrée 😀 .

    Je m’étais bien gouré sur Biegel (quoi qu’il joue toujours avec les Saints qui foncent vers les POs donc bon…) mais en même temps j’aurais pris Watt au R1…

    Vu comment Gute balance les joueurs à la moindre connerie, je pense qu’on peut effectivement faire une croix définitive sur le mac pour 2019 sauf SB totalement improbable (et encore, on pourrait lui suggérer de partir sur un titre haha). Allez encore 8 matches à jouer mais avec SEA et MIN chez eux après Osweiller chez nous, on ira ptet pas jusque-là.

  4. Davidbrillac

    Si les cétacés avec à leurs têtes non pas le GOAT, mais la chèvre de Mr Seguin Osweiller, viennent nous punir au Lambeau Field, je veux bien m’en arracher une, j’ai déjà trois enfants, elle ne me fera pas défaut :-\

  5. greenbaypackersfrance

    😀 😀 😀

  6. Davidbrillac

    Du coup puisqu’il est Marty McFly, il n’a qu’à retourner le 18 janvier 2015, et tous sera mieux !

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