
L’interception de l’année en NCAA pour Joshua Jackson !
On y est, c’est jour de draft. Allez, une dernière (présentation) pour la route avec mon petit outsider des familles, le cornerback Joshua Jackson (Iowa). Les Packers l’ont en haute estime et il pourrait bien être la solution s’il y a une ruée sur l’ensemble des joueurs présentés ces derniers jours sur greenbaypackersfrance.com.
La plupart des analystes ne considèrent Joshua Jackson que comme un choix de seconde partie de 1er tour de draft et placent Denzel Ward largement comme le meilleur cornerback de cette draft 2018. Mais certains ne sont pas forcément de cet avis et pour eux la draft de Josh Jackson au choix n°14 ne les surprendrait pas.
C’est vrai qu’il y a beaucoup à aimer chez ce joueur issu de l’université d’Iowa, membre de la rugueuse division BIG 10. Josh Jackson est donc rompu aux conditions climatiques du nord des Etats-Unis. Il l’a même prouvé encore plus lors du Bowl disputé par les Hawkeyes d’Iowa à New York contre Boston College. Il est déjà à noter que Jackson y participait, contrairement à Denzel Ward ou Derwin James par exemple qui ont soigneusement évité le Bowl de leur équipe afin de ne pas risquer une blessure qui aurait considérablement diminué leur valeur à la draft. Inconscience ou courage ? Jackson en tout cas était présent dans des conditions glaciales dignes d’un Lambeau Field en fin de saison. Jackson scella tout simplement la victoire de son équipe 27 à 20 par une interception en fin de match. Cet homme est prêt à jouer sur la « toundra ».
Comme cette action qui scella le Bowl d’Iowa, Jackson est un formidable intercepteur, le meilleur en NCAA en 2017 avec 8 interceptions. Ses performances lui ont valu d’être parmi les 3 finalistes du Jim Thorpe Award (meilleur défenseur contre la passe) remporté par Min,kah Fitzpatrick. Doté d’un physique plutôt imposant pour un CB (1,85 m, 89 kg), d’un très bonne détente (96,5 cm), de grands bras pour un CB (82,5 cm), Jackson a surtout l’instinct du ballon et des bonnes mains. C’est donc une vraie menace pour les QB adverses qui pourraient bien être tentés de l’éviter.
Ce qui est surtout le plus intéressant avec Josh Jackson, c’est qu’il affiche un énorme potentiel. Il sort certes de 4 années universitaires mais il a enfin explosé en 2017 car c’est seulement là qu’on lui a donné sa chance. Receveur sa 1ère année (hé oui !), il fut replacé cornerback mais cirait le banc plus qu’autre chose derrière des joueurs de qualité. Quand enfin il fut titulaire en 2017, il explosa à la face du pays.

Joshua Jackson, un Richard Sherman (CB) en puissance ?
Avec seulement une année de titulaire au poste de CB dans les jambes et un physique taillé pour lutter contre les grands gabarits des WR NFL, Jackson semble avoir un destin professionnel pavé d’or. Néanmoins, on peut aussi lui reprocher de n’avoir justement qu’une année de haut niveau derrière lui et qu’il peut avoir « surperformer » en 2017. Jackson pourrait alors s’apparenter à un pari comme a pu l’être Quinton Rollins (CB) avec les résultats que l’on sait… Mais attention, Jackson a un gabarit plus imposant et sort de l’une des plus grosses universités du pays – Iowa – (et du programme qui va avec), quand Rollins sortait de la modeste université de Miami of Ohio…
Jackson pourrait être une vraie affaire car sa valeur a été fortement dévaluée après le combine NFL où en méforme manifeste, il n’effectuait qu’un faible 4,56 s aux 40 yards, tout juste assez pour rentrer dans le top 30 des CB pour cette épreuve du combine. Depuis, Jackson a rectifié le tir lors de son « Pro Day » universitaire (tests effectués à l’université) avec un bien meilleur temps de 4,42 s (qui l’aurait classé 8ème au combine).
Alors certes, Jackson ne sera pas le CB qu’il faudra axer sur des slot WR petits et rapides comme peuvent l’être un Randall Cobb, mais il peut être le cornerback qui isole sa partie du terrain par la menace permanente de l’interception qu’il peut laisser planer.
Certains parlent de joueur surévalué si jamais Jackson était choisi à la 14ème place. On disait la même chose du choix de Kenny Clark (DT) à la 27ème place en 2016, prévu plutôt au second tour. Depuis, je ne pense pas que les cheeseheads aient à regretter ce choix surtout quand on analyse la draft 2016 dont les 2/3 du 1er tour n’ont pas encore réussi à être des top joueurs. Et si jamais Jackson se présentait au 14ème choix avec Fitzpatrick, Ward, James ou Davenport déjà partis, je ne pense pas que les Packers choisissent de délaisser le joueur d’Iowa au profit d’un trade down.
Ouais, moyennement convaincu.
Au combine, il n’y avait pas que son 40y qui était plutôt moyen, tu avais notamment l’exercice où il faut partir en arrière et se retourner pour sprinter (pour simuler le fait de coller son receveur).
Déjà je l’ai trouvé très haut et très raide sur la partie en marche arrière et la transition vers le sprint… comment dire… au 1er visionnage j’ai cru qu’il allait tomber tellement l’équilibre n’y était pas… et sur le sprint on dirait qu’il tire une caravane… 🙂
Alors OK, il est dans la moyenne haute pour la taille des CBs et il intercepte beaucoup mais du coup on peut penser qu’il sera uniquement un playmaker capable de faire des interceptions mais aussi d’être complètement à la ramasse par rapport à son receveur. Un CB en mode On/Off en fait et des CBs comme ça, on en a eu notre lot ces dernières années….
Je suis aussi de l’avis qu’il ne vaut pas forcément un 14e choix. Je peux me tromper et je le souhaite si c’est lui qui est choisi par Gute.
comme Guile, pas convaincu.
si c’est pour 1 interception tous les 2 match mais se prendre par les WR adverse et concédé 200 yards par match parce qu’il sait pas se retourner et coller à l’adversaire, je suis pas sur que ça vaille le coup.
à la limite, au 2nd tour si on a pris un Edmunds ou Davenport au 1er tour, mais là encore, je ne sais pas si je préfèrerais pas un Oliver, Davis ou Alexander.