Aussitôt revenu, aussitôt reparti ! Le retour d’Aaron Rodgers fut court et intense. Revenu rapidement après sa fracture de la clavicule pour jouer contre les Carolina Panthers en semaine 15, Aaron Rodgers a été replacé sur la liste des blessés pour la fin de saison, aussi vite qu’il en était sorti. Explications.
Aaron Rodgers était l’espoir avec un grand E. Après avoir mené les Packers à un bilan de 4 victoires et une défaite sur les 5 premiers matchs, il subit une fracture à la clavicule en semaine 6 contre les Minnesota Vikings.
En son absence, Brett Hundley (QB) a fait du mieux qu’il pouvait (c’est-à-dire pas grand-chose..) pour aboutir à un bilan de 7-6 (grâce à 3 victoires contre 3 des plus faibles équipes NFL) et redonner potentiellement les clés du camion à Aaron Rodgers pour une mission difficile mais possible : qualifier des Green Bay Packers en position de n°9 NFC.
Le miracle fut de courte durée avec une frustrante défaite contre les Carolina Panthers. Cette défaite ajoutée aux autres résultats des rencontres de semaine 15 ont définitivement et mathématiquement éliminé les Packers des play-offs.
Dès lors, Aaron Rodgers allait-il continuer à jouer alors qu’il n’y avait plus d’enjeu sportif important ? La réponse a été donnée avec ce placement du n°12 sur la liste des blessés. C’est non. Certes, un joueur ne peut être placé sur la liste des blessés que s’il y a un problème médical mais ce placement est beaucoup plus un mouvement de gestion de l’effectif qu’autre chose.
Il est clair que Rodgers est revenu pour tenter de qualifier les Packers en play-offs sans être médicalement totalement remis, c’est-à-dire en écourtant au maximum sa période de convalescence. Cela a pu être constaté par la piètre performance du n°12 contre les Panthers, largement imputable à son bras rouillé par deux mois sans match et un mois et demi d’inactivité.
Au cours de ce match, il a été plaqué plusieurs fois durement au sol. Mais il s’est relevé plusieurs fois sans dommages apparents. Alors s’est-il reblessé ?
Il est beaucoup plus probable que l’enjeu sportif de fin de saison s’étant évanoui (certes, les deux derniers matchs sont deux matchs de division), le staff a jugé plus sage de ne pas faire courir de risque supplémentaire à Rodgers. La convalescence est assurément ce qui doit lui être conseillé pour la période actuelle.
Rodgers inactif jusqu’à la fin de saison, les fans vont pouvoir revoir avec joie (argh!) Brett Hundley (QB) aux commandes. On aurait pu penser que l’insignifiance des deux derniers matchs, pour une équipe habituée aux play-offs comme les Packers, aurait pu inciter le staff à tester Joe Callahan (QB 3) pour voir ce qu’il était capable dans un match autre qu’un match de pré-saison ; des vrais matchs NFL de saison régulière d’une autre intensité que ceux de pré-saison, parlez-en à Hundley !
Mais le staff en a décidé autrement, c’est donc Hundley qui officiera samedi en quarterback contre les Minnesota Vikings, n°2 NFC ; un match, vous pouvez l’imaginer, loin d’être gagné…
Merci de continuer à sortir des articles malgré le vague à l’âme actuel que ressent certainement GBPF comme tout fan des Packers. Qui ne rêvait pas d’une belle élimination avant même la fin de saison comme cadeau anticipé de fin d’année ^^ ?
Je commence déjà à déprimer avant même d’avoir vu rejouer Hundley…
Quand je vois sur certains sites qu’on évoque le fait que McCarthy attendrait un nouveau contrat avant de faire le moindre changement de staff car personne ne voudrait s’engager avec lui juste pour un an (durée restante sur son contrat actuel) on marche vraiment sur la tête…
J’ai bien peur que rien ne change à GB et même qu’on en reprenne pour un tour à finir de gaspiller le talent du meilleur QB actuel. Je garde encore un peu espoir avec la fin de saison et le Black Monday en ligne de mire mais j’y crois de moins en moins vu ce que je lis. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes sur la morne toundra, circulez, y’a rien à voir.
Bonnes Fêtes à tous 🙂 !