Packers Stat’ n°2 : les montagnes russes de Randall

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Damarious Randall, circonspect après sa performance face aux Vikings

Le joueur de 2ème année issu de l’université d’Arizona State est un cornerback prometteur. C’est la raison pour laquelle il a été le choix des Packers lors du 1er tour de la draft 2015 (pick 30). Depuis, il a montré un potentiel énorme à son poste mais n’est pas encore d’une régularité exemplaire. Il l’a prouvé négativement contre les Minnesota Vikings dimanche dernier où il a rendu la pire copie de sa carrière, et le site de références statistiques Pro Football Focus (cité désormais pour chaque joueur sur le network NBC) l’a évalué comme tel.En effet, Pro Football Focus (PFF) a tout simplement évalué Damarious Randall comme le pire cornerback du week 2 NFL. Il est vrai qu’il a été abusé toute la soirée par Stefon Diggs qui a mis en lumière son défaut, un manque de vitesse de pointe. L’absence de Sam Shields (pour cause de commotion) face à un receveur rapide comme Diggs a été fortement préjudiciable pour les Packers.

Selon PFF, Randall a été visé 8 fois. Sept fois (soit 87 % du temps), le receveur (souvent Diggs) a pu attraper le ballon pour un gain cumulé de 161 yards et un touchdown.

Randall a failli pourtant ne pas être jugé comme le pire CB du week-end dernier. Il était en concurrence avec… Trae Waynes des Vikings ! En effet, ce dernier a lui aussi autorisé 7 passes et un touchdown tout en étant pénalisé 3 fois. Mais son interception de fin de match a pu lui faire éviter le bonnet d’âne.

Ce qui est étonnant, c’est que Randall a été évalué par le même site comme le meilleur CB lors du week 1 et de la victoire des Packers chez les Jaguars. Un manque de régularité me direz-vous ?

Randall aura sûrement à coeur de se racheter face aux Lions où, en l’absence de Sam Shields une semaine de plus, il sera vraisemblablement opposé à l’ex-Bengal Marvin Jones.

2 Comments

  1. Roundeux

    Un CB ne peut pas être bon tout le temps et encore moins contre tout le monde, même à son meilleur (ce qui n’est pas le cas de Randall) il aura toujours sa ou ses némesis (un Julio Jones, un Antonio Brown…).

    « Damarusse » a effectivement passé une sale soirée mais j’ai l’impression qu’une partie au moins est à mettre à l’actif du plan de jeu défensif qui l’a laissé bien seul pour gérer la menace numéro 1 des Vikes.

    J’ai même parfois eu l’impression que le Randall avait pour mission de juste « accompagner » Diggs sur l’extérieur pour le rabattre vers le centre et nos LBs (voire nos DB-LBs) sauf qu’ils n’étaient jamais là pour prendre le relai… Une ou deux fois je me suis même dit: ok, il se fait pas trouer, c’est un down/yardage contrôlé (pas que j’aime ça mais bon…) sauf que non 😀 .

    On retrouve d’ailleurs là cette « tactique » habituelle de laisser un joueur adverse faire son gros match tant qu’on arrive à museler le reste de ses équipiers. Ca marche en général tant que notre O fait un minimum le taf (soit en moyenne 3 TD de base), cf toutes nos défaites récentes sur faible score :p .

  2. greenbaypackersfrance

    C’est sûr que le poste de cornerback est le plus exposé à la contre-performance dans la NFL actuelle. Et pourtant, Randall était toujours proche au marquage, jamais complètement hors sujet, mais souvent battu.

    Je pense aussi que le « stop » d’Adrian Peterson a eu un coût laissant chaque CB seul face à son WR avec seul Clinton-Dix en éventuelle aide.

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