Le tour de division NFC 2020 a rendu son verdict et va permettre enfin le duel des deux plus grands QB des années 2010 en play-offs : Aaron Rodgers et Tom Brady. Les Packers vont donc affronter les Buccaneers en finale NFC 2020.

Eh oui, Tom Brady ayant effectué sa carrière chez les New England Patriots, Packers et Patriots ne se rencontraient que tous les 4 ans en saison régulière (2010, 2014, 2018) et en 2010, c’est le QB 2 Matt Flynn qui avait le poste de QB pour le Pack’ (2014 victoire de GB et Rodgers, 2018 victoire de NE et Brady). En play-offs, ils ne pouvaient se rencontrer qu’au Super Bowl, occasion manquée en 2014 quand les Packers bouffèrent leur ticket lors de leur déroute en finale NFC chez les Seattle Seahawks qui allaient perdre ce Super Bowl contre les New England Patriots (la fameuse passe interceptée de SEA sur les 1 yard des Patriots).

Tom Brady ayant continué sa carrière en 2020 sous les cieux plus cléments de la Floride, il est désormais un pensionnaire des Tampa Bay Buccaneers et donc de la NFC.

Pour se retrouver à ce niveau, les Packers ont disposé assez facilement des Los Angeles Rams. Quant aux Bucs, leur défense a étouffé l’attaque des Saints, avec un Drew Brees, QB des Saints, qui n’est plus capable de lancer plus loin que 20 yards. En attaque, Brady s’est bien sûr grandement appuyé sur le jeu de course avec une doublette Fournette (63 yards) – R. Jones (62 yards), Tom Brady n’exécutant que les affaires courantes, 18 passes réussies sur 33 pour 199 yards, 2 TD et 1 TD à la course en mode QB sneak à 1 yard de l’en-but. Si on compare avec les statistiques d’Aaron Rodgers, 23 passes réussies sur 36 pour 296 yards, 2 TD et 1 TD à la course lui aussi à 1 yard de l’en-but, on note quand même une bonne différence, et contre une défense meilleure sur le papier.

Cette finale de conférence sera l’occasion de venger la déculottée prise par les Packers en semaine 6, 38 à10, chez les Tampa Bay Buccaneers. Mais on peut être sûr que GB ne réitérera pas sa performance apocalyptique de semaine 6 tant elle fut un concentré d’erreurs individuelles jamais vu à un autre moment de cette saison. Un concentré d’erreurs symbolisé par les 2 interceptions (coup sur coup s’il vous plaît dont un pick-6) subies par Aaron Rodgers, alors qu’il n’avait pas connu de match à + de 1 INT depuis le match 15 de la saison 2017 chez les Carolina Panthers où il était revenu bien trop vite de son absence pour cause de clavicule cassée.

Match en « prime time » européen dimanche, 21h05 heure de Paris