Week 12 ~ SF – GB : Veni, vidi, occis

San Francisco 49ers – Green Bay Packers : 37 – 8

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Ah, on l’attendait ce duel entre le n°1 et le n°2 de la conférence NFC. Mais les choses se sont trop vite gâtées pour les Packers qui ont rapidement perdu quelconque espoir de victoire. Le score est sévère et ne reflète pas à mon sens le réel écart de niveau des Packers avec les 49ers, mais ces derniers ont juste un pass-rush exceptionnel et cela a suffi à dézinguer Green Bay.

PASS-RUSH DE FOLIE ET ARBITRAGE DÉFAVORABLE

On sait qu’il est important de bien rentrer dans un match, surtout quand on bénéficie de la première possession, qui signifie en général que l’adversaire a gagné le tirage au sort et a souhaité recevoir en seconde mi-temps. Et j’ai l’impression que c’est encore plus vrai pour GB. Comme si les Packers étaient une locomotive qui demandait de l’élan, comme un premier first down réussi afin de lancer la machine.

Alors quand Davante Adams réussit un gain de 10 yards dès la deuxième action, j’étais un peu soulagé sur la mise en route de GB. Et là, dans le contexte ambiant d’un polissage outrancier du jeu violent qu’est le football américain, un mouchoir de pénalité était adressé à Adams car debout il avait poussé… de la poitrine le CB qui le plaqua. On vit bien que le mouvement d’Adams était volontaire mais WTF quoi, une poussée de pectoraux, sérieux ? Alors les gars, sortez la pluie de mouchoirs jaunes dès qu’un joueur poussera du bras un adversaire, même pour l’écarter de son coéquipier plaqué…

Je sentis que cette pénalité pouvait faire dérailler le train vert et or à peine démarré. Mon pressentiment se vérifiait. La ligne défensive 49ers commençait son oeuvre. Un stop d’Aaron Jones. Puis ce fut un blitz de SF sur 3ème tentative. En plus des 4 terreurs de la DL, 2 joueurs venaient en plus en pression. Jenkins (LG) se fait déborder par Buckner (DE) et l’écartait au dernier moment du sack, mais pour l’éviter, Rodgers (QB) dut avancer vers Armstead (DT) qui avait mis Turner (RG) sur patins à glace. En train d’être sacké, Rodgers se prenait un Warner (ILB) lancé pleine bille et délaissé par Linsley (C) qui avait arrêté son action ! Ce violent plaquage faisait échapper le ballon des mains du QB quelques cm avant que son genou ne touche le sol. Fumble validé et recouvert par Nick Bosa (DE) à 2 yards de la ligne. Sans quasiment rien faire, l’attaque marquait de suite le TD par le RB Coleman sur une course de 2 yards. (7-0)

GB était K.O. debout après seulement 2 mn de jeu. Aaron Jones était toujours pris dès la ligne de mise en jeu (le n°33 ne pourra remercier hier soir que ses jambes pour chaque yard gagné). Et sur la 3ème et 4, Allison (WR) jonglait avec le ballon sans le capter.

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Chaque yard gagné fut une souffrance pour Aaron Jones (Photo : Evan Siegle)

Signe que le destin n’était pas avec GB, Garoppolo (QB) loupait sa mise en jeu. Fumble du QB, la balle partait 5 yards derrière, recouverte par Coleman (RB). Un fait de jeu qui aurait complètement relancé les Packers mais il était dit que durant cette soirée, GB allait payer durant tout un match toute la bonne fortune qu’elle avait pu connaître depuis le début de saison. Néanmoins, cela aboutissait à une 3ème et 18 où Z. Smith se démena pour rendre nulle une passe écran. Le n°55 parle beaucoup, mais il n’est pas que dans la « hype », il se dépense comme personne sur le terrain.

Mais en attaque, l’OL Packers subissait grandement. J. Williams était lui aussi pris dès ses premiers pas, le DT 49ers TJ Jones faisait vivre l’enfer à Linsley (C), que j’ai toujours trouvé un peu surcoté. Et dieu qu’il arrête ses mises en jeu trop basses qui font perdre quelques dixièmes précieux à Rodgers ! Pour tout arranger, Bulaga (RT) sortait pour une blessure au genou, qui fait craindre pour les prochaines semaines. Light remplaçait le vétéran et forcément allait subir un baptême du feu très compliqué face à la meilleure DL actuelle de la NFL.

Même le punter J.K. Scott se mettait au diapason de la médiocrité verte et or avec ses 2 premiers punts d’environ 40 yards, ce qui allait être la (faible) tendance de la soirée.

Qu’est-ce qui pouvait encore être pire ? Un petit coup d’arbitrage foiré avec un « hands in the face » tout simplement inexistant de Kevin King (CB) et qui faisait sourire les commentateurs TV. Sauf que cette décision annulait un sack de Martinez (ILB) et Amos (SS) sur 3ème et 5. Damned. La défense se démenait à l’image de Z. Smith pressant encore Garroppolo et obligeait quand même SF au field goal. (10-0)

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Za’darius Smith fut la seule lueur dans le naufrage (Photo : Evan Siegle)

Un nouvel enfilage des « zèbres » stoppait une course de 5 yards d’Aaron Jones, pour un block dans le dos d’Allison qui se trouvait… sur le côté de son adversaire. Résultat, une 3ème et 13 yards dont les Niners allaient se régaler en envoyant juste leurs 4 golgoths et en couvrant avec 7 joueurs. Nouveau punt moyen de Scott (P).

La défense ne lâchait pas sur le 4ème drive, en témoigne le sack de Martinez sur un bon blitz en 3ème tentative.

On crut à une embellie de GB (course renversée de 21 yards de Lazard quand enfin le premier first down arrivait sur leur… 5ème drive. Mais une passe « slant » pour Adams était trop juste d’un yard pour le first down. Et là, même l’entraineur craquait. À 28 yards de l’en-but pour une 4ème et 1, Matt LaFleur délaissait un FG de 45 yards potentiel de Crosby (K) pour tenter vraiment cette 4ème tentative.

Cette urgence était-elle nécessaire avec un score de 10-0 ? Pas forcément, mais la réussite de cette 4ème tentative aurait tout effacé. Le problème, c’est que cela n’a pas marché, après en plus un temps mort utilisé. La situation de course était évidente pour Aaron Jones qui fonçait derrière la partie de l’OL la plus en souffrance depuis le début du match : entre Linsley (C) et Turner (RG) ! À ce tarif-là, il aurait mieux valu partir derrière Bakhtiari (LT) et Jenkins (LG) avec M. Lewis (TE) qui était aligné aussi. Turnover on downs. Gros coup au moral.

Z. Smith (OLB) ne lâchait pas, créant un holding du LT et sackant Garoppolo, assez pour annihiler le 5ème drive Niners. Sur le punt suivant, Tremon Smith (RB) tentait de retourner mais son visuel semblait montrer une infinie lenteur pour ce poste. Rappelons que le bonhomme utilise un poste de l’effectif des 53 rien que pour cela et pour le moment son bilan est dérisoire (son bilan sur les punts sera même négatif sur ce match, du jamais vu !). À ce compte-là, autant garder Trevor Davis… Et pendant ce temps-là, Randall Cobb retourne les punts pour les Dallas Cowboys.

Après un nouveau sack permis par Light (RT), le défenseur Buckner (DE) permettait de convertir une 3ème et 35 par un choc casque contre casque contre Jamaal Williams pénalisé. Un signe du destin ? J’y ai cru quand Rodgers tenta sur 3ème et 8 une longue passe de 40 yards captée par Jimmy Graham (TE) ! Que le safety Ward enlevait des mains du Packer ! Déception. Déception encore plus grande quand on constatera que la réception était valide, le défenseur ayant enlevé des mains le ballon après que Graham ait touché le sol avec son genou. Pas de vidéo repassée par la TV sur l’instant, pas de challenge et on va pas faire une fixette sur les arbitres pour cet oubli, difficile à juger à vitesse réelle. Dommage, cela aurait changé grandement les statistiques faméliques de Rodgers (104 yards !) et de Graham (7 yards !).

LA DÉFENSE N’ASSUME PLUS LES ERREMENTS DE L’ATTAQUE

C’était déjà le 6ème drive Niners. La défense n’avait autorisé jusque-là que 46 yards en 5 drives pendant que l’attaque accumulait un ridicule 16 yards en 4 drives, le 5ème de 52 yards aboutissant à ce bête turnover on downs ! Mais la digue de la défense allait commencer  à se fendiller.

Garoppolo (QB) trouvait enfin son TE Kittel, par 2 fois pour 40 yards. Cependant, Preston Smith (OLB) lisait parfaitement un « reverse » sur 3ème et 2 pour stopper le drive de SF et n’encaisser qu’un FG. (13-0)

Les 49ers repartaient avec le ballon au signal des 2 mn, après un nouveau punt pourri de Scott (32 yards) qui suivait une interférence de passe défensive oubliée sur 3ème tentative sur Aaron Jones (RB). Et là, après que Savage (FS) fut écarté momentanément pour un choc casque contre casque, le WR 49ers Samuel marquait tout simplement un TD de 42 yards à 1 mn de la mi-temps sur un simple tracé « drag » ; Tramon Williams (CB) au marquage ne put que courir derrière les talons du WR alors que Sullivan (CB), qui avait remplacé Savage pour cette action, fut complètement pris à revers. (20-0)

On crut que le calvaire était terminé à 1 mn de la mi-temps. Que nenni ! C’était pour mieux prendre un nouveau sack de Bosa (DE), qui battait Light (RT), et pour que Scott nous fasse un punt de 32 yards. Youhou ! Allez, on appuie encore sur la tête des Packers avec une réception de Kittle (TE) de 22 yards, le temps de placer le kicker pour 3 pts supplémentaires (23-0 à la mi-temps).

La deuxième mi-temps démarrait mais la messe était dite. Un sack de Z. Smith montrait que le n°55 avait encore de l’envie. Mais curieusement, c’est quand les Packers marquaient enfin que le match paraissait perdu. Ce drive a vu une 4ème et 4 yards convertie par une passe de Rodgers en déséquilibre sous l’effet d’un plaquage pour J. Williams,  Sherman (le CB Niners) enfin sanctionné pour ses fautes répétées dont il a dû donner le mode d’emploi à ses coéquipiers, et Davante Adams marquer son 1er (!) TD de l’année sur un reverse (+ conversion à 2 pts sur passe lobée pour le n°17). Mais ce drive avait duré longtemps, trop longtemps : 8 mn 34. (23-8)

D’ailleurs, les Niners allaient ramener tout le petit peuple cheesehead à la raison. Il a suffi d’une action, une grosse feinte de jeu de course qui piégeait les safeties dans la « boîte », et Garoppolo trouvait Kittle (TE) seul en un contre un avec King (CB) à qui il donna le tournis et le sema (!). TD de 61 yards. (30-8)

Kittle

En 6 réceptions et 129 yards, Kittle (n°85) s’est assis sur la défense Packers (Photo : Evan Siegle)

Les Packers prolongeaient le déplaisir avec un nouveau drive trop long (petites passes) pour espérer : 6 mn 30. Le tout pour finir par un… sack sur 4ème et 8, tellement symbolique du match.

Les Packers n’avaient pas tenté le FG aisé mais les Niners n’eurent pas de pitié : course, course, course sur des défenseurs Packers exsangues. Pour finir avec un humiliant TD sur une course de 15 yards plein centre, où la défense témoignait d’un manque d’envie et d’énergie compréhensible. (37-8)

Le QB 2 Tim Boyle faisait même sa rentrée pour les 5 dernières mn, histoire de gonfler les stats de J. Williams (34 yards). GB n’eut même pas l’envie de tenter le FG ou d’utiliser ses temps morts. Il était temps d’abréger ces souffrances.

SI PRÈS, SI LOIN

J’aurais tant voulu voir ce qu’aurait donné ce match sans cette pénalité stupide d’Adams et avec un punt au lieu d’un fumble recouvert par les 49ers. À 7-0, dans une ambiance survoltée, la victoire semblait presque déjà inaccessible.

Après, je ne dis pas du tout que sans cela, les Packers auraient gagné. Non, non. Ils n’ont pas su répondre au défi de la DL 49ers. Ils n’avaient déjà rien compris au tandem Bosa-Ingram des Los Angeles Chargers, et là ils avaient le même problème multiplié par 2.

C’est vraiment au niveau de cette DL que SF est exceptionnel, le reste est beaucoup plus ordinaire. Mais n’oublions pas que ces derniers avaient quelques titulaires non présents alors que les Packers étaient au complet !

Garoppolo a pu jouer dans le fauteuil d’un meneur de jeu d’une équipe jouant avec la mène au score. Et la défense a pu appliquer son « rush 4 – cover 7 » tout en maintenant une pression jamais connue par Rodgers cette saison. Les New York Giants et Eli Manning doivent deux Super Bowls à cette recette simple ; encore faut-il les monstres de ligne disponibles.

Pour rappel, la constitution de cette DL est un patient travail de médiocrité 🙂 des San Francisco 49ers qui leur a permis de drafter très haut et de cibler des « big guys » défensifs après leur chute suivant la mini-ère dorée sous le coach Jim Harbaugh (2011-2013).

Le dernier en date est Nick Bosa (DE) pris au choix général n°2 ! Nous pouvons ajouter Solomon Thomas (DE et n°3 général de la draft 2017, ajouté au « vol » des Bears pour descendre du n°2 général au n°3 avec deux 3ème tours de draft et un 4ème en sus) qui est malgré tout une déception, rentrant juste dans la rotation. Il y a également Deforest Buckner (DE), n°7 général de la draft 2016, et enfin Arik Armstead (DE), n°17 de la draft 2015.

Et alors côté Packers, que dire ? Que cette équipe n’est pas exceptionnelle. Pas encore… ou pas tout court. En tout cas, je ne peux pas citer un joueur exceptionnel cette saison. Tous les ans, il y avait forcément Aaron Rodgers dans ce lot, mais pas cette année. Le n°12 n’a quelques « flashs » et tente de gérer du mieux qu’il peut une OL plus aussi souveraine (le rookie Jenkins est le meilleur élément, c’est à la fois satisfaisant et inquétant) et un casting de WR bien famélique (Cobb pour 4-5 M l’année aurait dû rester). Cette année, on a pour l’instant un Rodgers plus version 2015 que version 2016.

Ailleurs, on a des satisfactions individuelles : Aaron Jones (RB), Elgton Jenkins (LG), Allen Lazard (WR) en attaque ; Za’darius Smith (OLB), Preston Smith (OLB), Darnell Savage (FS), Adrian Amos (SS) en défense. Seuls les Smiths sont à un niveau digne d’une équipe top NFL, mais leur pression n’est pas capitalisée par les lignes arrières, alors que le centre de la DL est devenue une passoire (Kenny Clark, moyen, est seul ; le reste… pourquoi un tel contrat à Dean Lowry ?).

Comme dit précédemment, les Packers 2019 ont surfé une certaine réussite depuis le début de saison, qui leur est revenue comme un boomerang contre les 49ers. Y a t-il de l’espoir ? Les résultats de la semaine 12 (voir prochain article) font que la qualification en play-offs est quasiment acquise. Et en play-offs, c’est une nouvelle saison qui commence avec des matchs à élimination directe. Parlez-en aux Packers 2010, derniers vainqueurs du Super Bowl qui n’avaient eu leur destin en main qu’à deux journées de la fin grâce à un FG manqué à la dernière seconde des Tampa Bay Buccaneers. S’en est suivi un « rush » exceptionnel de domination des Packers à l’extérieur en play-offs.

Maintenant, à quelle place seront les Packers en fin de saison ? Rien n’est acquis dans cette NFC dominée par 5 équipes, dont certaines vont se rencontrer d’ici la fin de saison. Le trône NFC est toujours accessible aux Packers même si la déroute subie à SF demande beaucoup d’imagination pour l’envisager.

GB a déjà une mission, remporter la NFC North avec une sorte de finale de la division chez les Minnesota Vikings dans 3 semaines. De cette rencontre devrait décider si les Packers recevront au moins un match de play-offs à Lambeau Field ou pas.

Techniquement, tout reste possible. Le potentiel entrevu en début de saison et par bribes depuis permet d’y croire malgré tout. Il faut que tout s’imbrique parfaitement comme cela avait été le cas en 2010. Pour cela, il faudra une remise en question réelle, des meilleurs choix et une abnégation sans faille. On ne peut même pas invoquer les blessures puisque les Packers évoluent depuis quelques semaines à plein effectif.

Je pense plus particulièrement aux lignes qui sont particulièrement décevantes. La ligne offensive a tenu son rang en première partie de saison, s’est même vu renforcer par l’apport du rookie Jenkins en lieu et place de Taylor au poste de LG, mais elle connaît d’inquiétants trous d’air depuis plusieurs semaines, rédhibitoires s’ils sont reproduits en play-offs. Et Bulaga (RT) s’est fait une entorse du genou qui a des chances de l’écarter jusqu’à la fin de saison régulière… au moins.

Quant à la ligne défensive, le combo résiliation Mike Daniels – prolongation Dean Lowry ne fonctionne pas, ce dernier ne passant pas le cap supérieur. Et comme Clark marche désormais à l’ordinaire… En plus, on ne peut plus invoquer la fatigue, GB sortait de semaine de repos.

Bref, cette défaite humiliante doit être prise comme une source d’améliorations pour les semaines à venir. Cela reste du sport, et en sport, tout est possible, le meilleur comme le pire. Et comme on vient de connaître le pire… 🙂

LES STATS

Score

San Francisco 49ers :

  • Jimmy Garoppolo (QB) : 14/20 à la passe, 253 yards, 2 TD
  • Tevin Coleman (RB) : 11 courses, 39 yards, 3.9 yards par porté, 1 TD
  • George Kittle (TE) : 6 réceptions, 129 yards, 1 TD
  • Fred Warner (ILB) : 11 plaquages, 1 sack, 1 plaquage pour perte
  • Arik Armstead (DE) : 2 plaquages, 3 plaquages assistés, 2 sacks, 1 plaquage pour perte
  • Nick Bosa (DE) : 2 plaquages, 1 plaquage assisté, 1 sack, 1 plaquage pour perte
  • 5 sacks
  • Efficacité en 3ème tentative : 33 % (3 sur 9)
  • 9 pénalités pour 78 yards concédés

Green Bay Packers :

  • Aaron Rodgers (QB) : 20/33 à la passe, 104 yards, 1 TD, 1 fumble perdu
  • Aaron Jones (RB) : 13 courses, 38 yards, 2.9 yards par porté
  • Davante Adams (WR) : 7 réceptions, 43 yards, 1 TD
  • Za’darius Smith (OLB) : 5 plaquages, 1 plaquage assisté, 1.5 sacks, 2 plaquages pour perte
  • Blake Martinez (ILB) : 4 plaquages, 2 plaquages assistés, 1 sack, 1 plaquage pour perte
  • J.K. Scott : 6 punts, 37.2 yards de moyenne..
  • 2.8 yards par jeu offensif !
  • Efficacité en 3ème tentative :  6 %  (1 sur 15 !)
  • 198 yards offensifs

LE DÉTAIL QUI TUE

  • Avec 3.2 yards par passe, c’est la plus mauvaise performance de Rodgers en carrière
  • Les Packers ont encaissé au moins 1 TD à la course d’un RB adverse sur 9 de leurs 10 derniers matchs.

 

2 Comments

  1. Guile

    Comme tu l’as dis et comme je le disais dans les commentaires de l’article précédent, je ne pense que ce match reflète le réel écart de niveau entre les deux équipes.
    C’est clair que les 49ers sont au-dessus mais là, on a un match où tout a roulé pour SF et rien pour nous.

    Attention, cela n’excuse pas les errances offensives ou défensives, le playcalling pourri mais comme depuis plusieurs années, nous sommes capables du meilleur comme du pire et là, on a juste été très bon dans le pire.

    L’avantage c’est que ça va calmer un peu le discours genre « On a juste mal préparé le match contre les Chargers ». Là, on s’est pris un avion de chasse et j’espère que les mecs ont vu la différence entre une équipe qui à les crocs et une qui aime gérer les matchs comme elle l’entend et qui déraille quand ça va pas.
    En tout cas, j’espère que LaFleur a bien vu le playcalling de Shanahan… Et j’espère qu’ils nous ressortira vite fait les jeux qu’il a mis au placard avec le retour d’Adams…

    Concernant l’OL, je sais plus quoi dire. On se fait enfoncer de partout dès que ça rush un peu.
    Rodgers doit toujours être en mode esquive, du coup pour lancer sur quelqu’un bah c’est un peu dur surtout quand les mecs se mettent à dropper des passes attrapables (n’est-ce pas Geronimo ?) ou qu’ils ne savent plus créer une séparation (le petit MVS est recherché par ses parents…) ou qu’Adams sort complètement de son match…

    Je te rejoins sur les lancers dans les chaussettes de Linsley. Mais bordel le mec sait lancer un peu haut ? C’est quand même une composante non négligeable (voire même la plus importante) de son taf… Et puis dès qu’il se fait un peu enfoncer le mec s’arrête de jouer et sort le pop-corn pour regarder son QB se faire démonter…

    Pour la défense, les mecs ont tenu l’équipe presque une mi-temps complète. Ils s’écroulent sur la fin du second QT parce qu’on est pas fichu de faire des séries de plus de 45 secondes. Franchement, si un match, on arrive à tenir un tempo long pour les attaques, on pourrait revenir à des points encaissés de début de saison. Là, t’as juste eu l’impression que les mecs ont lâchés parce que fatigués et dépités du peu d’allant offensif.

    J’ai pas compris non plus la 4e tentative téléphonée plutôt qu’un FG qui aurait au moins eu le mérite de dire « On est entré chez vous, on score ».

    Pour le classement, franchement, sur les 5 matchs restants, 4 sont pour nous si on est un minimum sérieux.
    Les Giants sont morts depuis que Barkley joue à moitié blessé et ils ont une cargaison de mecs à l’infirmerie.
    Les Redskins ? Haskins est pas fichu de mettre un TD à la passe alors ça me ferait mal de perdre…
    Les Bears, Trubi machin est juste inoffensif et les Lions n’ont plus de QB…
    Reste les Vikings, ça peut être un sommet pour la division mais dépendra aussi du Seahawks – Vikings qui peut nous arranger.
    De toute façon, vu le classement, sauf grosse foirade c’est 3 ou 6 donc ce qui est marrant c’est que le match de saison régulière Packers at Vikings déterminera sûrement où aura lieu le match de playoff Packers-Vikings.

  2. DavidBrillac

    Pas grand chose a rajouter sur la médiocrité générale de ce non match !
    Par contre on peut dire que l’époque des cinq fantastiques Driver, Jennings, Nelson, Jones, Cobb, où Rodgers pulvérisait n’importe laquelle des défenses avec 45 TD, est un lointain souvenir que probablement nous ne reverrons plus !
    Les Packers jouent avec un bon WR, et tous les autres sont à éjecter en XFL ou en CFL !!!
    Pendant ce temps, Brown, Dez Bryant, Benjamin, Garçon, et beaucoup d’autres sont devant leurs télé, alors qu’un seul de ses joueurs serait une énorme plus-value, comparer à nos mous du genou, droppeurs de première !

    J’avais écris ici, que je voulais pendant la free agency un mec comme Mark Ingram, pour aider Jones, résultats les Ravens ont un jeu au sol monstrueux.

    Rodgers en petite forme entouré de WR nuls, de RB médiocres, et de TE portés disparus, c’est sans espoir pour le Super Bowl, mais en play-offs sait-on jamais !

    Maintenant voir les Packers à 12-4 et les 49ers à 11-5 me paraît tout à fait possible, revanche sur la Frozen Toundra 😄

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