Superbowl LI : des Falcons Packeresques !

aptopixpatriotsfalconssu5

Tom Brady peut exulter : il remporte son 5ème Super Bowl !

Et voilà, la saison 2016 est terminée, et elle a trouvé une fabuleuse épilogue avec le plus grand retournement de situation que le Superbowl ait connu ! Imaginez, les Atlanta Falcons menaient la rencontre 28 à 3 alors qu’il ne restait plus que 17 minutes sur les 60 d’un match entier… avant de perdre en prolongation 28 à 34 contre les New England Patriots.  Je ne vais pas effectuer un résumé complet de ce match, ici c’est avant tout le site en français des Green Bay Packers. Mais le déroulement de ce Superbowl m’a fait écho aux nombreuses remontées improbables qu’ont subi les Packers dans leur histoire récente et m’a donné l’idée d’effectuer un parallèle entre le déroulement de ce Superbowl et la saison des Packers. Analyse.

final-pics109

Le touchdown de White (n°28.. blanc) en prolongation scelle le sort du match

Les Atlanta Falcons ont récité leur football durant deux quart-temps et demi en déroulant leur attaque productive à la fois à la passe et à la course. Le quarterback Matt Ryan distribuait ses passes à Julio Jones et consorts pendant que Devonta Freeman (RB) tranchait les lignes des Patriots. Le jeune coureur marquait lui-même aisément le premier TD du match.

En face, les Patriots subissaient en défense. Tom Brady (QB) n’avait pas le soutien de son jeu au sol et sa ligne offensive était souvent débordée (5 sacks). Dans ce conditions, le gendre idéal de la NFL distribuait quelques beaux « saucissons » en guise de passes, se faisait même intercepter ET retourner cette interception pour un touchdown ! Le score était alors de 21 à 3 à la mi-temps.

Alors qu’on attendait une réaction de Patriots mis en difficulté comme rarement, les Falcons enfonçaient le clou sur leur deuxième possession de la 2ème mi-temps. (28-3)

Néanmoins, les Patriots ne perdaient pas pied car ils marquaient un touchdown après un long drive de 6 mn 30 où le jeu à la course eut la part belle. Une leçon à méditer pour notre entraineur en chef Mike Mc Carthy qui a trop tendance à complètement délaisser le jeu de course quand les Packers ne sont menés ne serait ce que d’une possession.

Bon, la problématique des Patriots était un peu différente dimanche soir car à 28-3, ils récupéraient le ballon avec 23 mn 30 à jouer pour essayer de combler 4 possessions ! Malgré tout, 37 des 75 yards remontés sur ce drive l’ont été par des courses. On le saura plus tard, même si ce dernier drive a duré 6 mn 30, il aura remis en selle les New England Patriots. 28-9. Cependant, il faudra bien d’autres choses que ce drive pour que les Patriots renversent la situation :

  • En première explication, il y a une défense des Falcons irréprochable en 1ère mi-temps et exténuée en deuxième. Imaginez, à ce stade du match (menés 28 à 9 !), sur les 43 mn du match déjà joués, les Patriots ont détenu la balle.. 27 mn ! Les Falcons n’avaient donc eu la balle à ce moment du match que 16 mn ! Cela a eu pour conséquence d’épuiser la défense Falcons. Celle-ci avait le gaz pour harceler Brady en première période, le rendant ainsi imprécis. Sans pression du pass-rush adverse en seconde période, Brady a alors pu lâcher les chevaux en attaque.

Nombre de fois les Packers se font remonter en seconde période alors qu’ils mènent largement au score comme les Falcons. Mais à l’instar des Falcons, les Packers marquent sur des drives plutôt rapides grâce à leur excellent jeu de passes. Or, le temps de possession est important pour ménager sa défense. Cette dernière a pour vocation de subir le rythme de l’attaque adverse et dépense beaucoup plus d’énergie que l’attaque. Dimanche, la défense des Falcons, comme les Packers lorsqu’ils dominent rapidement un match, n’avait plus les ressources nécessaires pour endiguer les assauts des Patriots en fin de match. On le voit, les remontées des adversaires des Packers ne sont pas seulement l’oeuvre des tactiques extrêmement préventives du coach de défense Dom Capers, mais aussi d’une usure physique des défenseurs.

falcons-collapse-super-bowl-2017-lose-patriots-940e12ba-cbd8-4efc-95cb-bdfd5fb98403

Le tournant du match : Hightower (n°54 blanc) fait perdre le ballon à Matt Ryan (n°2 rouge)

  • Mais encore fallait-il stopper l’attaque des Falcons. Or, les Patriots n’auraient pu renverser la vapeur sans le fameux « turnover » qui permet de relancer une équipe en retard au score. Celui-ci advint à 9 mn de la fin du match alors que le score était de 28-12. Devonta Freeman (RB) oublie complètement le blitz du linebacker Pro-Bowler Dont’a Hightower. Oubli fatal, Hightower n’a plus eu qu’à foncer sur le quarteback Matt Ryan et lui fait perdre le ballon. Hightower a été un peu « brute » sur le plaquage et ne s’est pas donné les moyens de récupérer le ballon, laissant le hasard du rebond trouver preneur. Coup de chance pour les Patriots : la balle tombait devant le DT A. Branch qui récupérait le cuir.

Voilà ce qui a manqué aux Packers en 2016 : la capacité à créer des pertes de balles à l’adversaire, soit par le biais d’interceptions (le match contre les Seahawks – 5 INT. – rehausse beaucoup la moyenne), soit par le biais de fumbles recouverts. Cela a été criant en finale de conférence contre les Falcons où les Packers auraient pu provoquer 2 interceptions et 2 fumbles s’ils avaient été plus adroits et plus chanceux, et ainsi relancer complètement le match. Si la chance ne se travaille pas, nul doute que les coachs donneront comme axe de travail de l’intersaison une meilleure efficacité à provoquer des turnovers, efficacité qui fut si importante dans la conquête du Superbowl par les Packers en 2010.

  • Une avance de 28 à 3 ne se consume pas sans que le coaching y ait une petite part de responsabilité. Le coach offensif des Falcons Kyle Shanahan, porté aux nues par le parcours des Falcons cette saison, a manqué d’adaptabilité au cours de ce Superbowl. Si le plan de jeu initial était magnifiquement orchestré et a permis à l’attaque de détruire les Patriots durant une mi-temps, il n’a pas su contenir la remontée de ses  adversaires. Pourquoi ? Parce qu’il a été trop audacieux et a voulu insister sur le jeu de passe. Or, cela peut être improductif et surtout, statistiquement, utilise beaucoup de moins de temps qu’un jeu de course. Ainsi, une fois qu’ils ont mené 28 à 3, les Falcons n’ont plus eu que… 7 mn de temps de possession de balle contre… 21 contre les Patriots, alors qu’ils n’avaient qu’à gérer une avance de 4 possessions d’écart ! Seulement, les Falcons n’ont pas voulu délaisser leur ADN de « pass attack » et ont ainsi privilégié la passe sur 65 % des jeux appelés. Logique en temps normal, incompréhensible quand le jeu demande de contrôler une avance confortable !

Mal gérer une avance confortable, ça ne vous rappelle rien ? Si, bien sûr. C’est le principal défaut, je pense, qu’on peut imputer à Mike Mc Carthy, l’entraîneur en chef des Packers. Pourtant, c’est exactement de manière opposée à Shanahan qu’on peut critiquer Mc Carthy. Car au contraire du coach offensif des Falcons, Mc Carthy sait bien qu’il faut « manger le chronomètre » quand on a une avance confortable, et rien de mieux que la course pour le faire. Mais Mc Carthy est dans l’excès inverse, il privilégie outrageusement la course sans chercher outre mesure à feinter les défenses qui blindent de joueurs les abords de la ligne d’enjeu. Le résultat est sans appel : les courses sont inefficaces face au mur de joueurs adverses et c’est souvent un « 3 and out » qui sanctionne cette tactique, ne faisant écouler que 2 petites minutes au chronomètre. Un mix entre les visions de Kyle Shanahan et Mike Mc Carthy est la meilleure recette pour gérer une domination. Encore faut-il ne pas se laisser déborder par l’enjeu !

julian-edelman

Julian Edelman (n°11) capte le ballon quelques cm avant qu’il ne touche le sol

  • Enfin, pour perdre de telle manière, il faut que la fée de la chance ait choisi le camp adverse. Et là, Tom Brady (QB) a eu l’alignement d’étoiles au moment où il le fallait. En première mi-temps, ses approximations auraient pu coûter bien plus qu’une interception retournée en TD. Mais cela a été paroxystique sur la réception rocambolesque de Julian Edelman (WR). Le Falcon Robert Alford (CB) manque d’abord une interception captable et si un Falcon ne laisse pas trainer involontairement son bras, la balle retombe au sol et Edelman ne peut la capter. Mais la balle apparaitra comme par magie devant ses mains et, entre 3 défenseurs Falcons, Julian Edelman captera le ballon à quelques cm du sol, permettant au drive de l’égalisation de continuer à un peu plus de mn de la fin du match ! Jugez plutôt : vidéo réception Edelman

Eh oui, pour vaincre dans les matchs à enjeux, il faut avoir souvent le petit coup de pouce du destin ou au moins ne pas avoir le sort contre soi ! J’ai déjà évoqué plus haut la finale de conférence 2016 des Packers contre Atlanta où quelques coups du destin auraient pu laisser les Packers dans le match. Mais en parallèle de cette chute des Falcons, comment ne pas penser à la chute des Packers en 2014 en finale de conférence NFC chez les Seahawks. La différence étaient que les évènements s’étaient enchainés de manière bien plus abrupte puisqu’il n’avait fallu que 4 petites minutes pour que les Seahawks ne renversent la vapeur ! Il faut dire que le déficit était bien moindre (12 pts), puisque les Seahawks étaient menés 19 à 7 à 3 mn 52 du terme.

Cette finale de conférence 2014 restera à jamais gravée dans la mémoire négative des fans des Packers. Mais ce Superbowl perdu par les Falcons leur permet de mettre un peu de baume cicatrisant sur cette blessure encore ouverte.

Les ingrédients sont les mêmes. L’avance des Packers était plutôt confortable car ce match était « fermé » et la défense de GB était intraitable avec les Seahawks et Russell Wilson (4 interceptions). L’attaque de Seattle était tellement impuissante qu’elle marquait son premier TD sur une feinte de field goal. Si Green Bay manqua une multitude d’occasions de tuer le match, le fameux turnover (et le coup de chance en même temps pour les Seahawks) eut lieu à 2 mn du terme avec ce onside kick recouvert par Seattle ; onside kick qui était pourtant dans les mains de Brandon Bostick qui, non content d’être maladroit, n’avait pas respecté les consignes (juste bloquer et laisser Jordy Nelson récupérer le ballon). Enfin, l’attaque de l’équipe perdante n’a, dans les deux cas, pas eu l’occasion d’avoir le ballon en prolongations, subissant la règle de la mort subite par TD.

Il existe malgré tout quelques variantes entre ce Superbowl LI et cette finale de conférence 2014. L’enjeu est beaucoup plus important au Superbowl qui consacre le titre NFL, tellement plus important que l’évènement est mondialisé quand la finale de conférence (pourtant dernier match avant le Superbowl) ne fait l’actualité qu’aux États-Unis. De plus, les Packers ont trouvé la force de réagir puisqu’ils marquaient un field goal de 3 pts à la dernière seconde temps réglementaire pour égaliser et partir en prolongations ; les Falcons ont eux encaissé 31 pts sans en pouvoir marquer un seul.

b7qvpl9cqaas-u9

Brandon Bostick manque le ballon et empêche Jordy Nelson de le prendre : c’est Matthews, le n°13 Seahawk, qui en profitera..

Mais le tourbillon d’évènements qu’ont subi les Packers en 2014 est beaucoup plus soudain car resserré dans le temps (4 mn) quand les Falcons ont vu lentement l’étreinte des Patriots se refermer sur eux en presque 24 mn. De même, la faillite des Packers est beaucoup plus imputable à des erreurs individuelles. L’accumulation du onside kick qui échappe des mains de Brandon Bostick, de la conversion à 2 pts que Clinton-Dix doit empêcher s’il n’est pas trop confiant ou le non retour de l’interception effectuée par Morgan Burnett alors qu’il avait le champ libre pour un probable TD, forment une somme d’erreurs individuelles impardonnables.

Qui peut-on blâmer personnellement chez les Falcons ? Pas grand monde en particulier, la faillite est collective. La personne la plus visée est l’entraîneur en chef Kyle Shanahan qui a voulu rester agressif ; trop. On avait reproché en 2014 un manque d’agressivité à Mc Carthy pour expliquer la défaite dans cette finale NFC. Si ce manque d’agressivité était réel, il n’explique pour moi en rien cette défaite avant tout due à de terribles erreurs individuelles sur lesquelles un coach n’a pas de prise. Pour le coup, les étoiles alignées étaient noires chez les Packers ce soir là.

020617-super-bowl-fan-reax-039

Les fans des Falcons abattus

La défaite des Falcons restera plus gravée dans la mémoire collective car c’était le Superbowl. De plus, la remontée est incroyablement plus importante. La différence principale est que dans ce Superbowl, c’est plutôt l’équipe victorieuse qui est mise en avant pour son abnégation alors que dans le cas de la finale de conférence, l’opprobre était plutôt jetée chez les perdants qui se sont tirés plus d’une balle dans le pied.

Si ce dernier Superbowl n’effacera pas de la mémoire des fans des Packers le souvenir de cette finale de conférence 2014, il leur permet d’éprouver de la compassion envers d’autres fans qui ont subi un « traumatisme » plus sévère et leur permet de relativiser quelque peu cette cruelle défaite.

À vous de juger :

La remontée inexorable des Patriots au SB LI en vidéo : Remontée des Patriots

Le terrible renversement de situation de la finale NFC 2014 : 4 dernières mn + prolongations NFC 2014

 

6 Comments

  1. Chambertin21

    Salut
    Eh ben, ça chôme pas pendant la saison morte par ici !!! ^^
    Je pensais que tu allais faire une petite pause avant la FA puis la draft, vu le temps que tu dois consacrer aux articles de SR, mais non, toujours sur le pont!

    Le comeback le plus fou que j’ai vu en NFL, ça restera pour moi le Colts/Chiefs en wildcard, il y a 4 ans je crois, mais celui de dimanche était pas mal non plus, je dois bien avouer que je ne croyais pas en un retour des Pats à la mi temps, et je me suis même demandé si j’allais pas aller me coucher au début du 3ème quart.

    Je ne partage pas le sentiment de traumatisme de certains concernant la finale NFC 2014, on a tellement loupé le coche en attaque en ne tuant pas le match, puis on a tellement flanché en def, à un moment, on récolte ce qu’on mérite.
    Bostick par contre, c’est inadmissible ce qu’il a fait, à ce moment là, avec cet enjeu là, ne pas respecter les consignes, vouloir jouer au héros pour se ramasser comme ça… pfft, c’est tellement une trahison de ce qu’est ce sport, ça oui, je l’ai toujours pas digéré.

  2. greenbaypackersfrance

    Je t’avouerais que je pensais partir pour un article de 15 lignes pour faire l’analogie entre ce SB et le NFC Championship Game 2014, et au final j’en ai mis une tartine. Quand on aime, on ne compte pas ! 😀

  3. Selden

    Comme d’habitude un article de très bonne qualité.

    Qu’on soit supporter des Packers ou d’une autre équipe, on est presque obligé d’être compatissant avec les fans des Falcons. Le pire scénario possible pour un supporter : il est 4h du matin, tu regardes un Superbowl et tu vois les Patriots qui remontent inexorablement, les passes qui s’enchaînent, les conversions à 2 points, une réception miraculeuse et même le tirage au sort est en faveur de New England : le calvaire …

    En 2015, le match avait changé de physionomie en 3-4 min et pourtant comme tu le rappelles les Packers avaient arraché l’égalisation à la dernière minute, il y avait encore un peu d’espoir. Au niveau du ressenti, nous on a regardé notre équipe se prendre un coup de massue, les fans d’Atlanta, ils ont regardé leur équipe se faire saigner en douceur. Atlanta a sombré collectivement, alors que les erreurs des Packers étaient principalement individuelles ; je pense que c’est pire pour un fan.

    J’ai souvent critiqué les choix défensifs, mais je n’avais jamais fait le lien entre la capacité de l’attaque à marquer rapidement et l’usure des défenseurs qui peut expliquer pourquoi certains jeux étaient mal exécutés.

    Sinon, félicitation pour la première saison du site, ca aura été un plaisir de suivre l’actu des Packers sur ce blog; lire les articles, mais aussi les commentaires.
    C’est quoi le programme pour l’intersaison ?

    ps : « Packeresques », sympa comme adjectif !

  4. Davidbrillac

    Super article comme d’habitude !
    À 28-20 je savais que c’était mort pour les Falcons, et que les Patriots gagneraient en prolongation !
    Quel remonté incroyable comme seul le foot US peut nous apporter !
    Le pauvre propriétaire des Falcons descendue avec sa femme au bord du terrain pour sabrer le champagne façon Italie 2000, était tellement sur de la victoire, qu’il faisait peine à voir.
    J’aime bien les Falcons, depuis l’époque Prime Time Sanders, et le gros cadeau Brett Favre, leurs supporters doivent être anéantie, moi même, j’ai ruminé ce scénario incroyable toute la semaine, et comme tu dit, le facteur chance à son mot à dire dans cette histoire, tous comme les Seahawks contre nous en 2014 !

    J’espère que tu va nous faire suivre l’intersaison des Packers ?

    Un petit commentaire sur le départ de Shields et de Starks.

  5. greenbaypackersfrance

    Oui, bien sûr que je compte faire suivre l’intersaison des Packers ! Ici, c’est GBPF quoi, et je ne veux pas perdre ses fidèles lecteurs. 😉

    J’avais prévu de faire un article concernant tous les agents libres (ce qui sera fait ultérieurement mais l’onglet EFFECTIF est déjà à jour) avec les implications que cela provoque, notamment l’étude des cas Shields et Starks, dont le licenciement pouvait être envisagé. Bon bah, ni une, ni deux, Teddy n’a pas traîné ! Mais j’en ferais un « petit » 🙂 article aujourd’hui ou ce week-end.

  6. Chambertin21

    Je suis pas fan des Falcons, mais quand on aime les Packers, on ne peut pas complètement rejeter ce qui vient de Georgie 😉
    Shield et Stark c’était prévisible et même souhaitable pour la santé future de notre ex corner#1.
    D’ailleurs, cela concerne les 2 gros chantiers de l’intersaison, corners et jeu au sol.
    Puisse le staff gerer ces probs aussi bien que le prob #1 de la saison dernière, la profondeur de la O line…

    PS: La confirmation de Don C, c’est quand même un sale coup. Des fois je me dis, « t’es qu’un pauv’ frenchie sur ton canap’, ferme ta grande gueule, you know nothing John Snow!, tout ça, tout ça, mais quand je lis les comm’ outre-atlantique, ben, quand même, on est pas fou, il y a un problème, un gros soucis d’ensemble sur notre def.
    Ceci dit, I believe in Kenny Clark and Dean Lowry.

Laisser un commentaire